LETTRE A MON EGLISE

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PAROLE DE DIEU

Évangile de Jésus Christ selon saint Mathieu 9,18-26

Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée.» Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

REFLEXION

Certes, quand je lis ce passage de L’Evangile, je ne peux m’empêcher d’être triste en pensant à toi, Eglise ô mon Eglise, à toi qui en m’interdisant de m’approcher de Jésus Hostie, me différencie, m’exclue et me rejette !

Sais-tu qu’un jour alors que les autres communiaient, et que moi je pleurais ma différence et ton jugement toute seule dans mon banc, essayant par mes larmes de toucher Le Coeur brûlant d’amour et de miséricorde de mon Jésus, Il S’est laissé toucher et Il a parlé au mien, blessé et saignant depuis plus de 20 ans ?

Sais-tu ce qu’Il lui a dit ? Il lui a dit : « Cesse de pleurer ! Viens me rejoindre dans L’Hostie – toi aussi tu es un agneau que l’on sacrifie ! » Et mon pauvre coeur, en cet instant, à ce moment, a entendu : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. (Mt.9) Prends courage a présent, femme… Sois donc désormais en bonne santé… Ceci n’est pas l’ouvrage de ma main, mais l’oeuvre de ta foi. Car beaucoup ont touché ma frange, mais sans obtenir la force, parce qu’ils n’apportaient pas de foi. Toi, tu m’as touché avec beaucoup de foi, tu as reçu la santé, c’est pourquoi je t’ai ammenée maintenant devant tous, pour que tu dises : Sauveur, sauve moi !**» Et dans l’heure même qui a suivie, je fus sauvée, je fus guérie : désormais je ne pleure plus quand les autres communient !

Sais-tu cela ?

Mais peut-être que même si je te le disais, tu ne me croirais pas, et je ne t’en voudrais pas va, et tu sais pourquoi ? Parce que moi je crois en toi ô mon Eglise, je crois que tu es ce que tu déclares être : une, sainte, universelle et apostolique ! Et je veux que te le sois dans la vérité, que tu vives ce que tu es dans la vérité. Tu as juste besoin d’être réajustée à ce qui jadis faisait ta fierté : l’adoration de Dieu pour ce qu’Il EST !

C’est pourquoi, ‘centrée sur Le Christ’ qui fait ma joie, je viens à toi chargée de te rappeler ce que tu sembles avoir oublié, ou alors simplement mis de côté – hier encore Il a insisté, Il m’a dit : « Fils d’homme, les fils ont le visage dur, et le cœur obstiné ; c’est à eux que je t’envoie. Tu leur diras : “Ainsi parle le Seigneur Dieu…”» (Ez.2)

Je viens donc vers toi Eglise ô mon Eglise, et je dois me dépêcher de faire ce que je dois car « l’heure vient, elle est là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; tels sont, en effet, les adorateurs que cherche le Père.» (Jn.4)

Alors écoute bien, car ainsi parle le Seigneur Dieu…

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Ecoute ce Je veux, O mon Eglise, ensuite tu répondras honnêtement à toutes Mes questions, car ce que tu fais en ce moment même aux plus petits d’entre le Miens, c’est à Moi que tu le fais ! (Mt. 25) L’aurais-tu par tout hasard oublié?

De quel droit interdis-tu à certains de Mes enfants de s’approcher de Moi alors que chaque jour Je leur demande de le faire afin qu’ils répondent à Mes besoins : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » (Mt 11)

De quel droit les déclares-tu impurs alors que tu l’es toi aussi ? : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ! » (Rm.3)

De quel droit fais-tu la différence entre Mes enfants, alors que Moi « Dieu », Source de Miséricorde, « ne fait pas de différence entre les hommes ? » (Act.10)

De quel droit juges-tu Mes enfants, Eglise ô mon Eglise, alors que « Je suis venu non point pour juger les hommes mais pour les sauver » (Jn.12), et que Je t’ai demandée en toute humilité de ne point le faire, « afin que tu ne sois point jugée. Car on te jugera du jugement dont tu juges, et l’on te mesurera avec la mesure dont tu mesures » (Mt.7)

Eglise ô mon Eglise, combien de fois vais-je devoir Te redire que ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades ? N’as-tu pas encore appris ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux, et non le sacrifice ? N’as-tu pas encore saisi qu’en effet, Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs. (Mt 9 Mc 2 Lc 5 )

Eglise, ô mon Eglise, Je t’aime et Je veux te sauver. C’est pourquoi Je t’appelle de nouveau à Me suivre ! « Vous êtes mes amis, si vous faites tout ce que moi je vous commande. Je ne vous appelle plus esclaves, car l’esclave ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. » (Jn 15)

O mon Eglise, es-tu Mon esclave ou Mon amie ? Moi qui t’honore en t’appelant “amie”, Moi qui te fais confiance en te faisant partager Ma mission de Salut sur la terre, Moi qui te fait connaître par l’Evangile, tout ce que J’ai entendu de Mon Père – Moi qui te dicte par le Saint Esprit, Sa volonté d’aimer, de pardonner et de réconcilier tous Ses enfants de la terre en les gardant unis dans Mon Amour… que fais-tu de Moi ? Ne sais-tu pas qu’en excluant, qu’en rejetant Mes enfants, tu n’honores point l’amitié que Je te voue, ni le service que Le Père attend de toi ?

O mon Eglise, viens ici tout près de Moi, que Je prie le Seigneur Dieu, notre Père à tous deux, afin qu’en digne héritière de Mes premiers Apôtres, tu sois davantage Mon Amie plutôt que Mon esclave. Car en ce moment c’est en esclave que tu agis, parce qu’un esclave a besoin d’être rappelé constamment de ce qu’il doit faire, tandis qu’un ami, connaissant Mes pensées et Mes sentiments, sait comment agir envers Dieu et réagir envers son prochain. Or il est clair que toi, Eglise ô mon Eglise, tu es entrain de balloter entre les deux sans savoir où tu vas, et sans pouvoir te positionner, te poser !

Aurais-tu déjà oublié que c’est l’esprit qui fait vivre, que la chair n’est capable de rien, et que les Paroles que Je t’ai confiées, sont esprit et elles sont vie, pour la bonne et simple raison que de même que le Père, qui est vivant M’a envoyé et que Je vis par le Père, de même celui qui Me mange lui aussi vivra par Moi. (Jn : 6)

O mon Eglise, quand aurais-je enfin la joie de t’entendre me dire encore une fois : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les Paroles de la Vie Eternelle. »

Maintenant va réfléchir …

Amen !

PENSEE DU JOUR :

Quand Paroles et Hostie communient, Le Ciel et la Terre font du bruit !

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** Saint Romanos le Mélode (?-v. 560), compositeur d’hymnes
Hymne 23, Sur l’hémorroïsse (trad. SC 114, p. 87 rev.)

moi

ALLELUIA LE CHRIST EST VIVANT pour la gloire de Dieu et le salut des hommes !

 

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