Cela s’est passé l’autre nuit, soit la nuit du 4 septembre de l’année 2020, pendant l’Oraison avec Jésus. Ce soir là, après que je Lui avais confié les âmes en détresse, comme je le fais chaque soir que la santé me permet, je Lui ai demandé la permission de me retirer car ce soir là j’etais fatiguée – j’avais même pris sommeil devant la télé pendant ma serie préférée – c’est pour vous dire. Jésus très timidement m’a répondu :
« Petit coeur, peux-tu rester encore un moment, J’aimerai t’ouvrir Mon coeur. »
Surprise et naïve comme je suis, je Lui ai répondu: » mais bien sûr Seigneur, je T’écoute. Y-a-t-il un souci ? » Oh pauvre Jésus, qu’est-ce qu’Il n’entend pas de moi depuis 20 ans que nous conversons libement ! Et comme il est patient !
Mais Le Seigneur, sans rire de moi, la mine sérieuse, m’a demandé d’ouvrir Le Livre des Saintes Ecritures. Ce que j’ai fais, et je suis retombée sur le passage du livre du prophète Esaie (7:10), où Le Seigneur demande au roi Acaz de Lui demander un signe !
Si je dis que je suis « retombée » sur ce passage c’est parce que je suis tombée dessus il y a bien des années de cela, un 20 décembre, soit date pour la date où Maurice et moi nous nous sommes pour la première fois rencontrés ; et Le Seigneur m’avait accordé Le Signe qui avait engagé notre vie de couple à Son service…
Je suis donc retombée sur ce même passage et j’y ai reconnu l’insistance du Seigneur à me redonner un Signe. Alors pour ne pas Le déplaire j’ai réfléchi à ce que je pouvais Lui demander. Apres quelques minutes, n’ayant pas trouvé, j’ai dis à Jésus de me guider Lui-même vers ce qu’Il voudrait que je Lui demande, car après tout, l’idée du Signe venait de Lui !
Sous Sa direction, j’ai à nouveau ouvert Le Livre, et le mot « sainteté » m’a littéralement sauté aux yeux ! Alors j’ai dis au Seigneur : « Seigneur, puisque Tu sais que j’ai toujours désiré être sainte et que j’y travaille depuis 20 ans maintenant main dans Ta Main, alors accorde moi Le Signe qui me dira si je serai sainte ou pas ! » Puis, de nouveau sous Sa direction, j’ai ouvert Le Livre, et c’est une Parole qui cette fois m’a littéralement sautée aux yeux. Ce que j’ai lu m’a scotchée :
« Je manifesterai en elle ma sainteté aux yeux des nations, et ils sauront que je suis l’Eternel, leur Dieu. »
(Ézéchiel 28:25-26)
Croyez mes chers amis/es, que je suis restée sans voix ! Bien entendu, le moment de surprise passé, je me suis confondue en remerciements devant Le Seigneur. Puis après avoir pris congé de Lui, j’ai été retrouvée Maurice très en sommeil. Voyant sur mon visage je ne sais quoi, il m’a tout de suite dit : « alors raconte ! » Et je lui ai raconté. Toutefois, c‘est au moment où je lui ai dévoilé La Parole que j’avais reçue, que j’ai tout compris ! Comme un marteau qui fracasse le roc, La Parole de Dieu m’a fracassée le crâne, et j’ai su que je ne serai pas sainte, car seul Dieu est Saint. Mais Il Se réserve le droit de manifester Sa Sainteté en qui Il veut et quand Il le veut.
Sans doute qu’Il le fait à travers moi je n’en sais rien, mais bien loin de me décevoir, ce que je venais de comprendre m’avait soulagée. Sans doute aussi que notre bon Seigneur Jésus le fut aussi, car en me demandant cette petite entrevue révélatrice en tous les points, Il a dû sûrement vouloir me prévenir à l’avance, histoire de m’épargner une grosse déception quand j’arriverai à la porte du Paradis.
N’est-ce pas Seigneur ?
Et Jésus répondit :
Ton âme petit coeur, comme un oiseau s’est échappée du filet de l’oiseleur. Ton secours est désormais en Mon Nom, Moi qui suis ton Seigneur. J’ai fais de toi le peuple qui M’est consacré. Je te ferai croître, toi et tes enfants, de même que tous ceux qui viendront à toi – qui peinent sous le poids du fardeau, et toi, en Mon Nom et par Mes Paroles, tu les soulageras. Ne te préoccupes plus de ta sainteté. Ne t’en soucies même pas. Contente toi de savoir que les ténèbres s’en vont et que la vraie lumière jaillit déjà pour toi. Va, et fais ce que tu dois comme tu dois – c’est ainsi que tu Me plais le mieux.
Amen Alléluia † Merci Seigneur, Merci.