peinture de Rupnik
« Voici que le Christ, notre agneau pascal, a été immolé. Célébrons donc la Fête, non pas avec de vieux ferments : la perversité et le vice, mais avec du pain non fermenté : la droiture et la vérité.«
1 Corinthiens 5,1-8
1 Corinthiens 5,1-8 * Psaume 5 * Jacques 2 * Luc 6
Chers frères et sœurs, pèlerins divorcés et remariés, interdits de communier, interdits de célébrer la Pâque du Seigneur avec vos frères en communauté, ‘agneaux immolés’, c’est à vous tout particulièrement que s’adresse cette réflexion.
Dites vous bien que si vous êtes divorcés et remariés c’est parce que vous avez choisi de vivre l’amour au grand jour – de vivre dans la droiture et la vérité. Vous avez donc les critères nécessaires pour mériter de célébrer la Fête de Pâques comme elle se doit.
Ne soyez donc pas tristes – notre Père a entendu votre souffrance qui est aussi la nôtre en ce puits et celle de beaucoup de nos frères et sœurs qui souffrent avec nous, même s’ils ne sont pas touchés directement par les interdits. Aujourd’hui Il nous dit :
« Tu sauras que Je suis le Seigneur, ceux qui espèrent en Moi ne seront pas déçus. Je sais, Moi, les desseins que Je forme pour vous, desseins de paix et non de malheur pour vous donner un avenir et une espérance. »
Isaïe : 49,23; Jérémie: 29,11
Que toutes ces Paroles nous réconfortent car Elles nous disent combien notre Papa du Ciel est heureux de déverser sur les cœurs blessés de Ses enfants, Son grand Amour.
Croyez qu’il ne s’agit pas de savoir si nous sommes dignes ou non de communier, mais de savoir que Dieu notre Père nous aime parce qu’en choisissant de vivre dans la vérité, nous sommes demeurés en Son Amour et avons accueilli ainsi L’Amour de Jésus en Eucharistie pour ce qu’Il est : MISERICORDE POUR TOUS !
Croyez qu’en regardant ainci les interdits, qu’en les acceptant ainsi, dans l’espoir qui va au-delà de toute espérance en ces desseins de paix et non de malheur que notre Père forme personnellement pour nous qui sommes blessés par la sanction, la purification et la transformation s’opèrent en nos cœurs…. et notre avenir s’assure au Paradis.
Oui, chers tous, nous savons qu’Il est Le Seigneur quand nous croyons et espérons en Sa Parole … alors nous ne sommes plus déçus des interdits… bien au contraire !
Cela m’a pris personnellement plus de 20 ans de ma vie pour arriver à pouvoir certifier cela, et pouvoir vous dire aujourd’hui avec joie :
‘Je suis heureuse de ce que je suis devenue grâce à ce chemin de vie car je suis aujourd’hui un être accompli parce que libre, et par conséquent, je crois que Dieu m’aime mieux ainsi. Oui, je suis heureuse mes amis et en paix. Toutefois je ne me reposerai pas tant que vous ne le serez pas ! Quand je serai arrivée au Bon Port, je vous promets, à vous mes frères et sœurs qui vivrez de mon passé, je vous promets de vous enseigner mieux que je ne le fais à présent, car mes moyens sont limités par mon humanité. Je vous enseignerai, comme ma petite sœur m’enseigne aujourd’hui, comment il faut faire pour s’abandonner avec amour dans les bras de L’Enfant Jésus et Le laisser vous porter en cette souffrance qui est vraie de ne pouvoir Le recevoir en Eucharistie, en attendant le grand jour où dans la joie vous verrez sur la vôtre, S’éclairer Sa Sainte Face. Oui je vous le promets… je vous enseignerai car Lui mieux que quiconque veut essuyer vos larmes et vous chérir car Il a essuyé les miennes … ’
Rendons grâce à notre Abba, notre Papa, car Il est bon ! Eternel est Sa Miséricorde pour TOUS Ses enfants. Amen +
« Quand je serai au port je vous enseignerai, cher petit frère de mon âme, comment vous devrez naviguer sur la mer orageuse du monde avec l’abandon et l’amour d’un enfant qui sait que son père le chérit et ne saurait le laisser seul à l’heure du danger.»
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face
LE SAINT DU JOUR
SAINT NICOLAS de TOLENTINO
Religieux († 1310)
Il aimait les pauvres d’une affection incroyable. On raconte plusieurs visions d’âmes du purgatoire qui lui devaient leur délivrance. Il s’occupait à catéchiser les ignorants, à prêcher la parole de Dieu, à confesser les pécheurs; les cœurs les plus rebelles se rendent à ses exhortations, il embrase les plus indifférents du feu de l’amour divin, il ébranle les plus obstinés, sa douceur ramène les plus désespérés dans la voie du salut. Le salut des autres ne lui fait pas négliger le sien. On ne saurait dire quand il terminait son oraison; on le trouvait toujours absorbé en Dieu ; il aimait surtout à méditer les souffrances de Jésus-Christ. Nicolas était la terreur du démon, qui venait souvent troubler son oraison… il alla jusqu’à le frapper et à le laisser pour mort ; le saint demeura boiteux toute sa vie des coups qu’il avait reçus. Pendant les six derniers mois de sa vie, les anges descendaient toutes les nuits dans sa chambre et le réjouissaient de leurs chants.