« Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.«
Luc 6,19
1 Corinthiens 6,1-11 * Psaume 149 * Luc 6, 12-19
Chers frères et sœurs, chers pèlerins
Ce n’était pas n’importe quelle force qui sortait de Jésus. Ce n’était pas une force humaine mais une qui Lui venait directement d’en Haut, du Ciel. Car Jésus fut envoyé sur la Terre pour sauver toute l’Humanité. Jamais Il ne se serait contenté de choisir dans le lot qui Il devait guérir – Il les guérissait tous. Et pour cela Il lui fallait une force disons sur humaine – La Force du Tout Puissant Dieu notre Père qui es aux Cieux qui au-dessus de tout et tous.
Quand il s’agit de faire plaisir à Son Père, Jésus ne choisit pas, ne juge pas, ne comptabilise pas. Il fait ce qu’Il doit. D’abord Il s’éloigne, se retire et prie. Car mieux que quiconque Il sait que c’est la puissance de Sa prière qui Lui obtiendra la force nécessaire pour faire ce qu’Il doit.
Toutefois quand il a fallut nommer Ses disciples, Il a du faire un choix – 12 seulement – du nombre qui Le suivait. Et pourquoi ? Pourquoi Jésus a choisi Ses disciples tandis que les malades qui venaient à Lui, Il les guérissait tous. Surement que ce choix a du faire de nombreux frustrés et de jaloux parmi ceux qui sont restés sur le tas. Alors pourquoi ? Est-ce pour des raisons pratiques de logement ? ou de préférences ? d’affinités peut-être ? Est-ce que Jésus a choisi les meilleurs pour L’accompagner dans Sa mission et abandonné le reste à leur sort ? Saint Paul nous donnerait-il la réponse quand il dit que les débauchés, les idolâtres, les adultères, les dépravés et les pédérastes, les voleurs et les profiteurs, les ivrognes, les diffamateurs et les escrocs, ne recevront pas le royaume de Dieu en héritage ? Certes cela est vérité. Toutefois, le choix de Jésus sur Ses 12 disciples élus parmi le tas, a porté sur des traîtres – tous L’ont abandonné au moment du danger ! Mais par la suite, quand ils ont compri le sens de Sa mission et l’immense Amour qu’Il avait au coeur pour tous … tous ont donné leur vie pour Lui. Et beaucoup continuent … qui étaient des débauchés, des idolâtres, des adultères, des dépravés et des pédérastes, des voleurs et des profiteurs, des ivrognes, des diffamateurs et des escrocs …devenus des saints par la Volonté du Père.
Quel prophète, quel homme habité de Dieu fut Jésus-Christ pour deviner ainsi Sa pensée ! Surement Le Plus Grand ! Car Il avait un talent : celui d’aimer.
Jésus a aimé tous par-dessus tout ! Et Il a su communiquer Son amour… car jusqu’aujourd’hui, Il est fort, Il vit à travers Le Saint Esprit qu’Il a envoyé. Nombreux sont ceux qui Lui répondent OUI, peut-être pas nécessairement en entrant au couvent ou au monastère, en se faisant prêtre, religieuse, ou missionaire, mais OUI à l’Appel à AIMER… tout simplement !
Personnellement, j’ai appris à aimer en priant. A m’aimer en premier. C’est comme ça que j’ai commencé… A me remettre à Jésus, en Lui demandant de m’aider, de m’aider à aimer tout ce qu’en moi je n’aimais pas. Et Il m’a montré comment Lui remettre tous ceux que je ne peux aimer, que je trouve difficile à aimer. Alors je ne me suis plus occupée de moi… J’ai commencé par Lui offrir, pour chacun, une dizaine de chapelet … à tous j’ai envoyé une bonne pensée. En retour c’est la Paix que j’ai reçue … et eux aussi… je crois bien qu’ils L’ont reçue … j’en suis sure… car elle dure. Une fois que ce bon courant avait passé… j’ai su que prier, chercher Dieu, chercher L’Amour dans la prière, … c’était suffisant… pour aimer et être aimé … alors je continue … merci Jésus !
Il faut chercher Dieu … chercher Jésus… Il faut chercher L’Amour qui est en eux… Leur demander l’amour … tour à tour … Ne jamais s’arrêter dans sa quête et sa demande, car la force d’aimer vient du désir que l’on a d’aimer … même ceux qui ne sont pas aimables … et la force d’agir vient de la volonté d’aimer… Alors que de guérisons ! Merci Seigneur Jésus, sois loué, sois béni… louange à Toi Seigneur Jésus.
Seigneur je veux être un être d’amour. Toi qui es L’Amour, Toi qui es mon Maître en amour, enseigne-moi sur le sujet. Aide-moi Jésus à aimer comme Le Père m’aime. Donne-moi la force d’aimer mes frères… surtout de ne pas les juger car pécheur je le suis aussi. Que tous soient sauvés car aimés, pour la plus grande gloire du Père par le Fils dans le Saint Esprit…
Notre Père qui es aux Cieux …
Je te salue Marie comblée de grâces…
Gloire au Père au Fils au Saint Esprit …
Amen
Chers frères et soeurs, chers pèlerins, merci de votre visite
« Que la bénédiction du Père, du Fils et de l’Esprit descende sur vous et y reste à jamais »
« J’ai compris plus que jamais à quel point votre âme est sœur de la mienne puisqu’elle est appelée à s’élever vers Dieu par l’ASCENSEUR de l’Amour et non pas à gravir le rude escalier de la crainte… Je ne m’étonne en aucune façon que la pratique de la familiarité avec Jésus vous semble un peu difficile à réaliser ; on ne peut y arriver en un jour, mais j’en suis sûre, je vous aiderai beaucoup plus à marcher par cette voie délicieuse quand je serai délivrée de mon enveloppe mortelle.»
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face
Merci petite soeur, de tout mon coeur !
LE SAINT DU JOUR
SAINT JEAN-GABRIEL PERBOYRE
Lazariste, Martyr en Chine, (1802-1840)
Issu d’une famille religieuse, il respira la foi et reçut des valeurs simples et saines et comprit le sens de la vie comme un don. Adolescent, Dieu semblait l’ignorer. Il s’adressa à son frère cadet pour qu’il entre au séminaire. On demanda à Jean-Gabriel d’accompagner le petit frère durant quelque temps, en attendant qu’il s’habitue à son nouveau cadre. Il y était arrivé par hasard et il aurait dû en sortir vite. Mais le hasard révéla aux yeux étonnés du jeune homme des horizons insoupçonnés et que sa voie était ici au séminaire. Ce n’est pas un hasard si l’oncle Jacques était Lazariste. Cela explique qu’en 1818 mûrit chez le jeune Jean-Gabriel l’idéal missionnaire… >> lire plus loin en cliquant sur son image.