1 Corinthiens 8,1b-7.11-13 * Psaume 139 * Luc 6, 27-38

 « Aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Dieu très-haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants. Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous .« 

Luc 6

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Chers frères et sœurs, chers pèlerins

Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passés ce moment en Sa sainte compagnie.

Grâce à L’Esprit Saint, nous comprenons et il est clair, qu’en cet Evangile de Luc, Jésus nous appelle à une vraie conversion en une réelle humilité et la reconnaissance de notre néant. Jésus nous appelle à faire pénitence *

L’Enseignement d’aujourd’hui, sans doute le plus beau condensé de tous, est celui qui nous révèle à nous-mêmes, qui nous aide à nous regarder de plus près, à nous examiner de fond en comble, à nous juger nous-mêmes, nous donner des points ou nous en retirer. C’est celui qui, parce qu’il nous dit comment vivre pour être heureux et mériter le bonheur éternel, peut être considéré comme le ‘Trade Mark’ du chrétien, le symbole même de sa manière de vivre, son état de santé !

Tout y est et tout nous est dit. Merci Seigneur Jésus d’être la clef même de notre sainteté. Merci Saint Esprit de nous aider à reconnaitre, qu’IL n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui tout vient et vers qui nous allons ; et il n’y a qu’un seul Seigneur, Jésus Christ, par qui tout existe et par qui nous existons. (1 Co.8) En cette révélation nous puisons notre force pour prendre la résolution de nous défaire de nos mauvais penchants, de l’orgueil surtout et ses maladies d’où naissentl’envie, les querelles, les propos injurieux, les mauvais soupçons, les discussion sans fin d’hommes pervertis d’esprit et dépourvus de la vérité (1 Tm 6) ; de nous détacher des plaisirs du monde matérialiste et des doctrines étrangères à notre baptême, vers lequels nous avons trop tendance à nous incliner, pour nous attacher à L’Enseignement Divin de Notre Seigneur Jésus-Christ qui est conforme à la piété qui nous est demandé. (1 Co.8)

Oui, chers tous, le moment est arrivé de nous encourager les uns les autres à mieux vivre, c’est-à-dire vivre de la piété unie au désintéressement, car nous n’avons rien apporté en ce monde, comme nous n’en pouvons rien emporter. (1 Co.8) Si nous avons nourriture et vêtement, nous nous en contenterons. Pour ceux qui veulent devenir riches, ils tombent dans la tentation, le piège et une foule de convoitises insensées et funestes, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car la racine de tous les maux, c’est l’amour de l’argent, et certains, dans cette convoitise, se sont égarés loin de la foi et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de tourments. Fuyons tout cela; recherchons au contraire la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combattons le bon combat de la foi, assurons-nous la vie éternelle en vue de laquelle nous avons été appelés par notre baptême. (1 Tm 6)

Pour tout cela, nous rendons grâce à Dieu pour saint Paul, l’apôtre du Christ-Jésus, l’apôtre converti et instruit par Jésus Lui-même, dont saint Jean Chrysostome, saint homme honoré en ce jour par L’Eglise, a dit de lui cette belle parole : « Le cœur de Paul était le cœur du Christ ».

Fions-nous donc à tous ces enseignements dans la pleine confiance qu’ils sont de Dieu Lui-même pour le bien de chacun de Ses enfants. N’ajoutons rien de plus mais louons notre Dieu pour nous les avoir donnés. Louons-Le pour s’être humilié en notre chair pour nous donner Son Verbe ; louons-Le pour avoir souffert du rejet de Ses propres enfants, pour avoir subi leur violence et leur cruauté ; louons-Le pour avoir accepté la mort, Lui L’Eternel, Le Tout-Puissant Créateur du Ciel et de la Terre, de L’Univers et tout ce qu’ils contiennent ; louons Le qui a vaincu la mort pour nous donner Son Saint Esprit – grâce à qui nous voyons clair. Oui Louons Dieu notre Père qui est aux Cieux, par Christ Son Fils unique, dans le Saint Esprit qui les réuni pour tout ce qu’Il a fait pour nous et continue de faire par Sa solidarité exemplaire !

* Dieu très-haut qui fais merveille. Béni soit ton nom ! Dieu vivant qui fais largesse, Béni soit ton nom !

Comme au ciel t’adorent les anges et sans fin te chantent louange nous aussi prions sur la terre : Béni soit ton nom !

Dieu vainqueur de nos ténèbres, Béni soit ton nom ! Dieu penché sur nos faiblesses, Béni soit ton nom !

Ton amour est notre espérance, Ta bonté nous rend l’innocence, de Toi seul nous vient la lumière : Béni soit ton nom !

Dieu très saint qui nous libères, Béni soit ton nom ! Dieu fidèle en Tes promesses, Béni soit ton nom !

Ton Église adore en silence tt proclame la délivrance, de nos cœurs monte une prière : Béni soit ton nom ! *

Amen +

Merci de votre visite et de votre écoute. « Que la bénédiction du Père, du Fils et de l’Esprit descende sur vous et y reste à jamais »

* faire pénitence ce que ça veut dire … lire + ici >>

** Un grand merci à notre petite sœur Marie-Claire (Commission Francophone Cistercienne) pour cette belle louange.

« Je vous en supplie, ne vous traînez plus à ses pieds, [au pied de Jésus] suivez ce  » premier élan qui vous entraîne dans ses bras  » c’est là votre place. J’ai constaté […] qu’il vous est interdit d’aller au Ciel par une autre voie que celle de votre pauvre petite sœur. Pour ceux qui l’aiment et qui viennent après chaque indélicatesse Lui demander pardon en se jetant dans ses bras, Jésus tressaille de joie […] Ah ! mon frère, que la bonté, l’amour miséricordieux de Jésus sont peu connus !… Il est vrai que pour jouir de ces trésors, il faut s’humilier, reconnaître son néant, et voilà ce que beaucoup d’âmes ne veulent pas faire...»

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Merci petite soeur, de tout mon coeur !

L’Église fête

SAINT JEAN CHRYSOSTOME

Évêque et Docteur de l’Église (c. 344-407)

Saint Jean, surnommé Chrysostome, c’est-à-dire Bouche d’Or, à cause de la force et de la beauté de son éloquence, était doué d’un génie supérieur, objet de l’admiration universelle. Toutefois, incliné au plaisir, il fut ramené à la réalité des choses et conquis à la perfection de l’Évangile. Devenu clerc de l’église d’Antioche, Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle ; il ne paraît qu’avec une tunique pauvre ; la prière, la méditation, l’étude de l’Écriture Sainte,  partagent son temps. Il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu’il accorde à son corps, après de longues veilles. S’élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques,  il devient l’œil, le bras, la bouche de son évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y avait souvent jusqu’à cent mille auditeurs à l’entendre.À trente ans, Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l’épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper. Emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale, son zèle, l’indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité ; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire ; il ranimait la foi au cœur des fidèles et convertissait une multitude de personnes. L’éloquence de l’orateur dévoilait le cœur d’un père, d’un apôtre et d’un saint. Dieu permit que la croix vienne achever en Chrysostome l’œuvre de la perfection. Le courage invincible du Pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l’exil. En quittant Constantinople, il fit porter à l’impératrice cette fière réponse : « Chrysostome ne craint qu’une chose : ce n’est ni l’exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c’est le péché. » Il mourut en exil, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu’il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire. Saint Paul était l’objet de son admiration et de sa dévotion. Il a dit de lui cette belle parole : « Le cœur de Paul était le cœur du Christ. »

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