le serpent


Nombres 21 * Psaume 78 * Jean 3

 « Fais-toi un serpent, et dresse-le au sommet d’un mât : tous ceux qui auront été mordus, qu’ils le regardent, et ils vivront ! « 

Nombres 21

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Chers frères et sœurs, chers pèlerins

Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passés ce moment en Sa sainte compagnie.

Clouée sur mon lit pour cause de maladie, j’ai marché plusieurs jours dans ma tête en récriminant contre le sort qui m’y a jetée. Mais à travers ce désert où, à mon corps douloureux j’avais donné toute priorité, un serpent vénimeux est venu à moi et de sa suave voix m’a dit ceci : ‘ainsi te voilà dans mon passage à moi et voici que je me dresse devant toi – toutefois sans te juger – de ta vie tu peux en faire ce que tu veux – mais je te préviens quand même, si tu ne lèves pas de ce lit, que tu ne sors pas de mon chemin, alors je te piquerai et de mon venin, tu mourras et pour l’éternité,  car moi, je dois passer … continuer mon chemin … ne pas m’en détourner !’

Oh mes amis, ce n’est pas hier soir dans mon sommeil, que j’ai fait ce cauchemar, mais ce matin, les yeux grands ouverts… au fur et a mesure que je faisais la lecture de l’aventure de nos aïeux dans la foi ! Quel est donc le choix qui s’impose à moi ? Soit je me casse maintenant, j’évite le venin et je vis, mais en même temps j’aggrave mon cas et j’accepte de finir mes jours au lit avec toutes les miséres qui s’imposent ; ou alors je demeure au lit pour encore un moment, je me fais piquer et je meurs du sale venin !  Finalement ais-je le choix ? Que je reste ou que je parte, la mort me guette, elle me regarde.

En cela je me dis, que l’homme est un être librement créé, et par conséquent il aura toujours le choix de bien ou mal vivre sa vie ou de bien ou mal vivre sa mort ! Toutefois, comme bien vivre sa vie c’est se préparer à bien vivre sa mort, alors je me duis dis : va pour bien vivre … malgré le lit … devant le serpent vénimeux et son éternelle mort, moi je me casse, je refuse de me laisser tenter, et je le laisse tranquillement passer son chemin !

Au lit je suis donc retournée mais dans mon cœur un grand espoir s’est formé, car j’avais fait un choix et le meilleur : celui de vivre jusqu’à ce que ce soit La Vie Elle-même qui vienne me chercher.

Je crois que quand on ne se laisse pas intimider par la tentation d’une mort rapide, Dieu voit notre choix et Il nous accorde par Son Esprit, Sa Force, pour lutter et gagner contre la mort, mieux encore, Il nous accorde aussi Sa Miséricorde, pour entrer dans la vraie vie avec Lui. Lui qui a tant aimé le monde, a voulu S’incarner et Se charger de vivre l’inévitable mort de tous ! Là a été Son désir pleinement réalisé en Christ et en ceux qui décident de prendre Ce Chemin de Vie. Et s’Il en est sorti vainqueur par L’Esprit Saint qui souffle sur la Terre et dans les cœurs, c’est bien pour montrer à L’Humanité qu’IL n’a rien à voir avec la mort. Sur La Croix, Il L’a glorifiée : ma vie, nul ne l’a prend, c’est moi qui l’a donne ! (Jn 10, 18)

On donne sa vie, on ne la prend pas ! C’est en regardant La Croix dressée en notre petit sanctuaire ce matin que mon âme s’est élevée et que j’ai compris cela. Finalement, le choix que j’avais à faire, c’est La Croix qui l’a fait – pour moi !

O mon Dieu qu’Elle était glorieuse quand Elle me regardait, et que je L’adorais… sans même me rendre qu’aujourd’hui on La fêterait ! Merci o mon Jésus, de cet autre moment d’éternité où tout est dit sans que rien ne se devine ! Merci d’être mort pour moi sur la Croix, car je sais que demain la mienne sera belle – Tu T’en es chargée depuis 2000 ans ! Ce que je vis à présent, la douleur qui m’est imposée, que finalement en y réfléchissant bien, je me suis imposée à moi-même en cédant aux tentations du monde, c’est du réchauffé, du déjà vu, déjà vécu et conquis ! Je sais ô mon Seigneur combien les misères et la souffrance des enfants du Bon Dieu, Tes frères et sœurs, ne sont pas Tes plaisirs. Bien au contraire. Tu les as toutes portées et leurs poids Tu les connais, chacun selon leur degré. C’est pour cela que Tu as accueilli l’affreuse et cruelle mort qui T’étais destinée alors que Tu ne l’avais pas méritée. Tu l’as accueillie non sans angoisse, mais avec courage et amour car Tu étais certain de ce que Tu faisais : ‘Tu gagnais notre ciel en faisant du bien sur la Terre !’

‘Tout est grâce’ m’as-Tu dit ce matin au coin de mon oreille ‘Accueille docilement la souffrance du moment en te souvenant que Je les connais toutes car Je les ai toutes portées. Cette reconnaissance te guérira et tu vivras ! Maintenant va, va faire ce que tu dois !’

Chers tous,

Tout comme la souffrance n’est pas une grâce car elle ne vient pas de Dieu, mais un moyen d’obtenir Sa Grâce, la guérison d’une maladie incurable n’est pas de l’ordre humain mais Divin. Quand Jésus guérit et le dit, c’est pour la vie car Il est La Vie. Pendant longtemps je me suis reprochée de l’avoir dit à une petite âme atteinte de l’incurable car peu de temps après elle nous a quitté. C’est alors que j’ai compris et accepté que je lui avais dit la Vérité comme Elle me l’avait été révélée par Jésus Lui-même. « Laisse-moi faire » m’avait-Il dit alors que je priais pour elle en présence du Saint Sacrement, « cette petite âme est déjà guérie, va et dis le lui. » Il m’arrive de penser à elle, et tout de suite elle se manifeste par la soudaine joie qui m’enveloppe.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins, notre Seigneur Lui-même nous as dit que qui accepte de perdre sa vie en faisant comme Lui, c’est-à-dire en acceptant docilement l’inévitable, sera récompensé – Dieu le ressuscitera et son âme vivra pour l’éternité ! (Mt. 10.39). Rendons-Lui grâce par Sa Glorieuse Croix. Sur Elle Il a glorifié Dieu L’Eternel ! A travers Elle, Il nous donne l’accès à Sa Présence – Il nous donne de vivre éternellement avec Lui. ALLELUIA !

Déjà Il nous a accordé Son Esprit Saint … Prions donc notre Père qui es aux Cieux, qu’au nom de Jésus Le Rédempteur, par les mains très saintes de Marie Sa mère, notre Maman dans le Ciel, Il continue à nous accorder Son Souffle afin que nous ne soyons plus que des êtres de chair – ces souffles qui s’en vont sans retour, (Ps 78), mais devenions souffles de vie pour nos frères.

Que la Croix de notre Seigneur Jésus soit toujours devant vous, derrière vous, à votre droite, à votre gauche. Qu’elle soit sur vous et en votre maison, votre seule fierté. Amen +

« Je crois que les bienheureux ont une grande compassion de nos misères, ils se souviennent qu’étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenus les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu’elle ne l’était sur la terre, c’est pour cela qu’ils ne cessent de nous protéger et de prier pour nous

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Merci petite soeur, de tout mon coeur, pour ton coup’ d’pouce !

L’Église fête

LA CROIX GLORIEUSE

FÊTE (627)

 

        La vénération de la Sainte Croix, le 14 septembre, se rattache aux solennités de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, en 335. Le Christ a offert sur la Croix son sacrifice pour l’expiation des péchés de la multitude ; la Croix est pour le peuple chrétien le signe de l’espérance du Royaume, que le peuple juif célèbre lors de la fête des Tentes. C’est dire de quelle lumière brille la Croix glorieuse de Jésus : objet de mépris, la Croix est devenue « notre fierté ». Si l’arbre planté au paradis originel a produit pour Adam un fruit de mort, l’arbre de la Croix a porté pour nous un fruit de vie, le Christ, « en qui nous avons le salut et la résurrection ».

        Sous le règne de l’empereur Héraclius Ier, les Perses s’emparèrent de Jérusalem et y enlevèrent la principale partie de la vraie Croix de Notre-Seigneur, que sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, y avait laissée. Héraclius résolut de reconquérir cet objet précieux, nouvelle Arche d’alliance du nouveau peuple de Dieu. Avant de quitter Constantinople, il vint à l’église, les pieds chaussés de noir, en esprit de pénitence ; il se prosterna devant l’autel et pria Dieu de seconder son courage ; enfin il emporta avec lui une image miraculeuse du Sauveur, décidé à combattre avec elle jusqu’à la mort.

        Le Ciel aida sensiblement le vaillant empereur, car son armée courut de victoire en victoire ; une des conditions du traité de paix fut la reddition de la Croix de Notre-Seigneur dans le même état où elle avait été prise. Héraclius, à son retour, fut reçu à Constantinople par les acclamations du peuple ; on alla au-devant de lui avec des rameaux d’oliviers et des flambeaux, et la vraie Croix fut honorée, à cette occasion, d’un magnifique triomphe.

        L’empereur lui-même, en action de grâce, voulut retourner à Jérusalem ce bois sacré. Quand il fut arrivé dans la Cité Sainte, il chargea la relique précieuse sur ses épaules ; mais lorsqu’il fut à la porte qui mène au Calvaire, il lui fut impossible d’avancer, à son grand étonnement et à la stupéfaction de tout : « Prenez garde, ô empereur ! lui dit alors le patriarche Zacharie ; sans doute le vêtement impérial que vous portez n’est pas assez conforme à l’état pauvre et humilié de Jésus portant sa Croix. » Héraclius, touché de ces paroles, quitta ses ornements impériaux, ôta ses chaussures, et, vêtu en pauvre, il put gravir sans difficulté jusqu’au Calvaire et y déposer son glorieux fardeau.

        Pour donner plus d’éclat à cette marche triomphale, Dieu permit que plusieurs miracles fussent opérés par la vertu de ce bois sacré. À la suite de ces événements fut instituée la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, pour en perpétuer le souvenir.

Abbé L. Jaud,

©Evangelizo.org 2001-2012


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