1 Corinthiens 12* Psaume 100* Luc 7
Chers frères et sœurs, chers pèlerins,
Que la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passer ce moment en Sa sainte compagnie. Prions et demandons à L’Esprit du Seigneur de nous éclairer alors que nous allons prendre lecture de Sa Parole et y apporter notre réflexion, car notre souhait le plus cher est de L’aider à illuminer tous les cœurs. Soyez bénis pour l’attention que vous porterez à cette réflexion, en communion avec nous dans le Christ.
Seigneur ouvre nos coeurs aux merveilles de Ta Parole.
Gloire au Père par le Fils dans le Saint Esprit.
Amen +
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«Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple »
Luc 7
Telle est la Parole qui nous interpelle ce matin. Telle fut la réaction des membres du public qui avaient assistés au miracle que venait d’opérer Jésus en redonnant la vie à un mort. « Ils rendaient gloire à Dieu », dit Luc.
Toutefois, ce qui est remarquable c’est le fait que ce n’est pas au miracle que le plus public a été sensible. Ce n’est pas la bonne nouvelle du miracle qui se répandit dans toute la Judée et dans les pays voisins. Mais la Parole qui émana de l’action de grâce : «Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Témoigner ce n’est pas seulement rapporter ce que l’on a vu et entendu. Témoigner c’est aller au-delà du simple fait vu et entendu, c’est dire la vérité derrière le fait. Dans ce cas précis, les témoins ont fait + que témoigner, ils ont ‘évangélisé’ La Bonne Nouvelle derrière ce qui venait de se passer : « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. »
Témoigner de L’œuvre du Christ, c’est Le porter Lui-même tout en propageant La Bonne Nouvelle qu’Il est en tout ce qu’Il a dit et fait. Or on ne peut porter L’Amour si on n’est pas soi-même un être d’amour. On ne peut porter La Miséricorde si l’on n’est pas soi-même miséricordieux.
L’évangélisation est un don de L’Esprit Saint, qui sert à remuer intérieurement celui qui entend le témoignage, jusqu’à le changer, le transformer. Dieu accorde ce don aux âmes les plus charitables, complètement abandonnées à Sa Volonté, dépendantes de Sa Miséricorde.
Jésus n’a jamais cherché les grands vertueux pour L’aider dans Son œuvre de Salut de l’Humanité. Son regard s’est toujours tourné vers ceux qui n’en avaient pas, car Il savait qu’une fois qu’Il aurait touché leur coeur, ils deviendraient les plus miséricoridieux de Son troupeau. Car aux yeux du Bon Dieu, la miséricorde est la plus vertueuse des vertus ! « C’est la miséricorde que je désire et non les sacrifices. » (Mt.9) Elle est le plus merveilleux des charismes que l’on puisse avoir reçu de Lui, ou que l’on puisse Lui demander.
Est-ce à dire qu’une âme miséricordieuse est perpétuellement en souffrance ? Certes non. Mais elle ne peut s’empêcher de l’être quand elle rencontre une qui l’est. Son seul désir est alors de se charger de la souffrance qu’elle voit, comme Jésus l’a fait. Or Lui seul a pu se charger de toutes les souffrances du monde entier. Parce que Lui était le Fils de Dieu et Dieu Lui avait remis cette tâche. C’était Sa Mission à Lui. Mais Sa miséricorde n’a pas disparue de la Terre pour autant quand IL du remonter au Ciel. Elle s’est propagée en L’Esprit de Dieu qui fut envoyé à Son tour pour continuer L’œuvre de Son Fils.
Ainsi Jésus ne se contente pas de S’asseoir à la droite de Son Père en tournant Ses pouces de toute la journée ! Il ne se contente pas de dormir sur Ses lauriers en Se disant ‘mission accomplie !’ C’est à travers L’Esprit Saint et les dons qu’Il accorde aux réceptifs, qu’Il continue à œuvrer – à être Présence Agissante sur la Terre. Car on n’est pas miséricordieux aujourd’hui pour demain ne l’être plus. On est miséricordieux toute sa vie quand La Miséricorde a daigné s’approcher et nous toucher.
Toutefois être miséricordieux ne veut pas dire s’apitoyer et demeurer passif. Etre miséricordieux c’est se battre pour changer les choses. Jésus aurait pu se contenter de consoler la mère qui pleurait son fils mort. Il aurait pu lui tapoter gentiment le dos en lui disant « Ne pleure pas » et puis passer Son chemin. Mais Il ne s’est pas arrêté aux paroles de consolation. Il a fait bien +. Il s’avança et toucha la civière et commanda au mort : « Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi. » Alors le mort se redressa, s’assit et se mit à parler. Et Jésus le rendit à sa mère.
C’est de cette miséricorde là que Jésus a voulu que nous goûtions. C’est de cette miséricorde là qu’Il veut que nous usions.
Quand je rencontre quelqu’un qui souffre, est-ce que je me contente de paroles de réconfort ? Ou alors est-ce qu’en +, je vais vers lui, je le visite, je lui apporte des fruits, je le prends dans mes bras et je l’embrasse, je passe un moment avec lui, je lui donne un peu de mon temps, je remplis un peu sa solitude ? Peut-être que je ne peux faire tout cela ou une partie de tout cela, ou même un de tout cela, mais ce que je peux faire c’est prier pour lui en recommandant sa souffrance à Dieu qui prendra soin de lui. Est-ce que je prie pour mes frères et sœurs souffrants ?
Quand Dieu visite Son peuple, devant ses misères et ses souffrances, Il est saisi de pitié. Je dois Seigneur avoir foi en cette Parole. Car Tu n’exiges pas de moi de grands miracles – Tu connais mes limites. Tu me demandes seulement de fleurir là où Le Père m’a planté … de faire avec ce qu’Il m’a donné.
A chacun son don, à chacun son charisme certes, mais les montagnes ne se déplacerons pas si tous les charismes ne sont pas réunis. Les apôtres dirent au Seigneur : Augmente-nous la foi. Et le Seigneur leur dit : Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi, et plante-toi dans la mer ; et il vous obéirait. (Lc.17) La Bonne Nouvelle n’a pas été donnée a une personne, mais à 12 qui ont eu la charge de La propager. La Foi en cette Bonne Nouvelle n’a pas été donnée à une personne, mais à 12 qui l’ont demandée et reçue avec charge de La communiquer. Pas la peine donc de se comparer et de se juger. C’est l’union de tous qui fait la force d’un groupe, d’une communauté, d’une Eglise. Ce sont les membres du corps qui font le corps. Et si un membre souffre, nous dit saint Paul, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres s’en réjouissent avec lui. (1 Co.12).
Si donc chaque chrétien se contente de faire ce qu’il doit avec ce qu’il a, il édifiera le Corps du Christ et Le Christ fera à travers Son Corps des miracles merveilleux.
Jésus n’a jamais marché seul ! Il était toujours accompagné et a toujours partagé son pain. Sa Mission seule était isolée mais s’Il a pu la mener jusqu’au bout, c’est grâce à la force humaine qui Le suivait là où Il allait.
Oh Père, viens visiter nos coeurs – viens prendre pitié de nous qui sommes pécheurs – viens changer nos cœurs de pierre chargés des misères de la Terre, de l’orgueil la jalousie, de l’hypocrisie la perfidie, viens les rendre charitables et généreux, solidaires et miséricordieux comme Le Tien – viens Esprit Saint habiter nos âmes, les rendre pures, saintes, semblables à Toi car là est Ton désir de toujours, pour Ta plus grande gloire et le salut de nos frères de la Terre. Amen +
A cette supplication Le Père s’est de nouveau penché vers la Terre et fit entendre de Sa Belle Voix, cette Parole :
« Le soleil de justice se lèvera portant la guérison dans ses rayons. »
Ml. 3,20
Merci Abba Papa, merci de Te manifester si rapidement au cri de Tes enfants. Sois béni sois loué sois glorifié en tout ce que Tu dis et fais.
Chers frères et sœurs, chers pèlerins,
Soyez bénis vous aussi pour l’attention que vous porterez à cette réflexion, en communion avec nous, au nom du Père par Le Fils dans le Saint Esprit. Qu’elle aide dans son humilité à édifier le Corps du Christ qui vit et règne dans les cœurs des chrétiens du monde entier.
Amen +
«Si nous sommes aux prises avec une âme désagréable, ne nous rebutons pas, ne la laissons jamais. Ayons toujours » le glaive de l’esprit » (Ep 6, 17) à la bouche pour la reprendre de ses torts ; ne laissons pas aller les choses pour conserver notre repos ; combattons toujours même sans espoir de gagner la bataille »
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face
Merci petite soeur, de tout mon coeur, pour ton coup’ d’pouce !
L’Église se souvient
SAINT THOMAS de VILLENEUVE
Archevêque de Valence, en Espagne (1488-1555)
Fut formé à la piété et à la générosité envers les pauvres, les malades et tous les malheureux par ses parents, fort vertueux et charitables. Prédicateur ardent, le zèle de Thomas remuait les âmes de fond en comble. Le Saint puisait son éloquence au pied de la croix : « Dans l’oraison, disait-il, se forment les flèches dont les cœurs des auditeurs doivent être percés. » On l’a surnommé : l’Aumônier, à cause des charités incalculables qu’il ne cessait de prodiguer. .. lire plus >>
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