1 Corinthiens 12* Psaume 33* Luc 7
Chers frères et sœurs, chers pèlerins,
Que la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passer ce moment en Sa sainte compagnie. Prions et demandons à L’Esprit du Seigneur de nous éclairer alors que nous allons prendre lecture de Sa Parole. Par notre baptême, Elle est inscrite en nos cœurs. Seigneur ouvre nos coeurs aux merveilles de Ta Parole. Que nous L’entendions à présent avec nos oreilles Gloire au Père par le Fils dans le Saint Esprit. Amen +
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«la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »
Luc 7
Qui est gracié d’avoir reçu la sagesse de Dieu, se répète chaque jour : ‘s’il me manque l’amour je manque de tout !’ Et il vit de cette pensée car c’est de La Vérité qu’il la tient. L’amour est un don de Dieu – le plus merveilleux – plus grand que la foi et l’espérance.(1 Co 12) Qui l’a reçu possède toutes les vertus, surtout celle d’être miséricordieux.
Toutefois, plus qu’une vertue, la miséricorde est un acte d’amour. Agir avec miséricorde c’est souffrir avec la victime et en même temps pardonner à son bourreau ; c’est ne plus tenir compte de la blessure en tenant plus compte de qui l’a infligée… car Dieu veut que tous les hommes soient sauvés par la repentance de leurs péchés. (2 Pierre 3 :9)
Il est facile d’aimer quand tout va bien mais bien plus difficile quand rien ne va plus – quand on a blessé ou que l’on a été blessé. C’est le moment où la miséricorde doit se manifester et où le ressentiment, la colère, voire même la pitié, – légitimes sentiments en cet instant, – doivent s’estomper pour faire place au repentir et au pardon accordé.
Entre miséricorde et pitié il y a une différence. La pitié est un sentiment et comme tout sentiment il va et il vient. Tandis que la miséricorde est un acte d’amour, qui, une fois posée, demeure. Tandis que la pitié s’apitoie et puis s’en va, la miséricorde s’apitoie mais demeure – elle tient la main jusqu’au bout de la douleur.
Plus que ressentir nous devons poser des actes. Que ce soit en amour ou en amitié poser un acte d’amour aide à garder la flamme allumée… et Dieu éveillé ! C’est Lui qui me l’a appris, comme tout ce qu’Il me souffle de comprendre, d’assimiler, d’accueillir, de penser et d’écrire, quant en venant me trouver dans les révoltes de mes jeunes années, Il s’est un jour penché sur moi. Dieu est Amour et Dieu est Eternel, il faut donc L’aimer mais surtout s’aimer les uns les autres par-delà tout ce qui est mortel, tout ce qui passe, tout ce qui nous est infligé comme peine, blessure, séparation, divorce… car l’amour … car l’amour ne passe jamais … (1 Co 12)… l’amour est ce qui doit subsister.
Père, nous ne savons pas aimer comme Tu aimes. Nous passons notre temps à récriminer les uns contre les autres, à nous juger les uns les autres, à nous plaindre des uns et des autres. Alors que ce que Tu nous demandes c’est de faire tout le contraire – de tout excuser, de tout croire, tout espèrer, tout supporter ! Comment y arriver Seigneur sans Toi pour nous tenir la main et le cœur ? S’il y a une chose dont nous avons besoin c’est bien de Ton amour, c’est lui notre pain quotidien. Accorde le nous Père et pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Nous Te le demandons par Jésus Ton Fils notre Sauveur que nous voulons déclouer de sur la Croix en nous convertissant à Toi. ‘Que Ton amour soit sur nous comme notre espoir est en Toi’.(Ps.33) O Abba, notre Papa, notre Bon et Eternel Dieu, que toute gloire Te soit rendue, Toi qui es qui étais et qui viens pour les siècles des siècles. Amen.
O Vierge Marie, notre Dame, en mémoire de votre visite sur la terre au petit paradis de la Salette, priez pour nous pauvres pécheurs. Que notre âme ne soit jamais séparée de Dieu notre Père qui est aux Cieux.
A cette supplication, croyez chers frères et sœurs, chers pèlerins, que le Ciel s’ouvrit et fit descendre sur cet humble puits, Sa Divine Parole :
« Rien ne pourra nous séparer de l’Amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. »
Rm. 8,39
Plus nous cotoierons L’Amour, plus nous contemplerons L’Amour, plus nous demanderons de l’amour, et plus Il se manifestera et plus nous en recevrons.
Montrons-nous donc sages en nos demandes, montrons-nous justes envers notre Père des Cieux, ne Lui demandons rien d’autre que Son Amour, pour nous-mêmes et pour le monde entier. Il vient encore une fois de nous Le manifester par cette Sainte Parole accordée. Seul Lui qui est Bon et Miséricordieux peut nous aider à ne pas entretenir le mal qui nous empêche d’avancer vers Lui.
Aujourd’hui Jésus nous a parlé sur nos plaintes et nos récriminations. Je me suis souvenue, en méditant L’Evangile, d’une belle réflexion que j’avais lue sur le ressentiment et qui disait à peu près ceci : le ressentiment est une petite flamme qui une fois allumée peut devenir un grand feu, exploser, se propager, empoisoner ma vie et celle de mes amis !
Tout mal s’y applique. Il faut lui couper court quand il se manifeste et courir se réfugier dans les bras de L’Amour, puiser en Lui… Toi qui m’a créé, Toi seul peut me réparer !
Prions, prions l’Amour, prions La Vie … et Le Ciel s’ouvrira, fera pleuvoir des pluies de charité. Prions pour ne pas entrer en tentation – notre Seigneur Jésus a parfaitement raison. Tant que nous Lui serons accrochés, l’unique tentation que nous aurons sera de poser dans les cœurs, des actes de miséricorde. Ainsi le mal sera vaincu et le Bon Dieu nous aimera et nous sauvera et avec nous le monde entier. Alléluia ! Dieu est Bon Dieu est Amour Dieu est Eternel. Rendons-grâce à Dieu car Eternel est Son Amour. Amen
«Ce n’est pas » la mort » qui viendra me chercher, c’est le Bon Dieu. La mort, ce n’est pas un fantôme, un spectre horrible, comme on la représente sur les images. Il est dit dans le catéchisme que » la mort c’est la séparation de l’âme et du corps « , ce n’est que cela ! »
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face
Merci petite soeur, de tout mon coeur, pour ton coup’ d’pouce !
L’Église se souvient
Apparition de Notre-Dame de la Salette
Le 19 septembre 1846, sur les pentes du mont Planeau à près de 1800 m, deux enfants bergers, Mélanie et Maximin, illettrés et pauvres jouent à faire un paradis avec les fleurs de la montagne. Après avoir partagé un frugal repas vers midi ils s’endorment au soleil, puis recherchent leurs vaches éloignées et voient une grande clarté, une sorte de globe de feu tournoyer d’un éclat insoutenable. Dans la lumière apparaît une femme assise sur une pierre dans le paradis des enfants, les coudes sur les genoux, les mains lui couvrant le visage. Elle pleure. Elle ressemble, au dire de Maximin, à une pauvre mère que ses fils auraient battue. « Avancez, mes enfants, n’ayez point peur. Je suis ici pour vous conter une grande nouvelle. « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils : il est si fort et si pesant que je ne puis le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres… vous n’en faites pas de cas. » La Vierge Marie leur montre la chaîne qui, un jour, doit enchaîner Satan, c’est le collier de roses, le rosaire qui doit lier l’ennemi. À la Salette elle vient leur apprendre que seul le chapelet donnera la victoire.… .. lire plus >>
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