serviteurs de tous


Sagesse 2 * Psaume 154 * Jacques 3 * Marc 9

Avec bonté Seigneur, Tu nous invites à venir Te rencontrer en Ta Parole ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés.  Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier.  Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Que la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passer ce moment en Sa sainte compagnie. Prions et demandons à L’Esprit du Seigneur de nous éclairer alors que nous allons communier à Sa Parole. Par notre baptême, Elle est inscrite en nos cœurs. Que Le Seigneur ouvre nos coeurs aux merveilles de Sa Parole. Que nous L’entendions à présent avec nos oreilles Gloire au Père par le Fils dans le Saint Esprit. Amen +

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«Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé. »

                                                     Marc 9

Jésus embrasse un enfant. Il le place au milieu de Son cercle d’amis. Il le serre dans Ses bras et Se compare à Lui : Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Qui est cet enfant que Jésus accueille ? De toute évidence c’est l’innocent, le démuni, le pauvre, le mendiant, le dépendant, le sans abri, sans secours, le malade. Toutefois Jésus Lui-même surprend quand chez les plus riches en argent, les plus pécheurs, Il se fait inviter pour un repas et est accueilli en grand Seigneur. A Ses yeux, eux aussi sont des enfants car pauvres et mendiants de L’Essentiel : L’Amour – que l’argent ne peut acheter,… que le péché enlève.

Accueillir chez soi au nom de l’amour, un enfant comme celui-là, c’est accueillir Dieu Lui-même chez soi avec toutes les Grâces qui vient avec Lui : celui qui m’accueille ne m’accueille pas moi, mais Celui qui m’a envoyé !  « N’oubliez pas l’hospitalité, disait st Paul, quelques-uns en la pratiquant ont, à leur insu, logé des anges ! » (Hb 13 :2)

Malgré L’Enseignement, il est évident que même parmi la communauté de croyants le sens de l’hospitalité semble avoir été mis de côté. La vie demande beaucoup il est vrai. La vie de tous les jours est bousculé par le manque de temps – les longues heures de travail au bureau et à la maison, les responsabilités de famille, les enfants ! Le moindre temps libre, les moindres vacances, est pris pour soi, pour récupérer, passer du temps en famille, avec le groupe d’amis, la communauté avec laquelle on prie… quelque part pour ‘satisfaire’ nos propres besoins. Et puis, il y a la méfiance aussi qui s’est installée dans les cœurs – la peur de faire confiance, de laisser entrer chez soi l’étranger, la peur de s’investir aussi – de fréquenter des ‘gens’ qui nos esprits ‘vertueux’ jugent indignes de fréquentation.

Que sommes-nous devenus ?

Rien d’étonnant que ce comportement ne nous rapproche pas de Dieu qui est DON, mais au contraire nous en éloignent. Rien d’étonnant que Ses Grâces ne pleuvent plus, que tout marche de travers, que les mauvais instincts prolifèrent… la jalousie et les rivalités qui mènent au désordre et à toutes sortes d’actions malfaisantes. Rien d’étonnant que nos pensées ne sont plus de sagesse et de paix mais de convoitise, d’hypocrisie, d’impartialité, d’intolérance, d’incompréhension… Rien d’étonnant que les conflits et les guerres sont notre quotidien. Rien d’étonnant que nos prières ne sont plus exaucées …  (Jacques 3)

Rien d’étonnant qu’en pensant et en agissant ainsi, nous livrons, crucifions et tuons de nouveau Jésus-Christ !

Père, à quand donc La Résurrection pour notre monde ? Entends notre appel et répond à notre cri nous T’en supplions car le temps presse et Tu attends le retour de tous Tes enfants.

A cette prière Le Père fit connaitre à la Terre Sa Volonté. De nouveau Il se pencha vers Le Fils qui envoya Le Saint Esprit la Lui souffler :

« Moi, une fois élevé de terre, J’attirerai tous les hommes à Moi. »
 
Jean. 12,32

Merci Abba, Papa ! Nous Te louons et nous Te bénissons pour Ta générosité, Ta fidélité, Ton infinie patience envers L’Humanité.

 Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Il y a 2000 ans et +, La Volonté du Père pour tous les hommes s’est exprimée en Christ Jésus. Elle s’est accomplie en Lui qui obéissant jusqu’au bout, a fait ce qu’Il devait faire en nous donnant le 1er exemple. A nous, qui avons accueilli en Lui La Parole de Dieu faite chair, à nous qui nous disons de même foi que Christ, de continuer Son Œuvre de rédemption. A nous de mourir à nous-mêmes, en nous débarrassant de nos mauvais instincts et penchants ; à nous de changer pour devenir ces ‘hommes nouveaux’– légers car sans péchés – capables de s’élever de terre et d’attirer par notre bon exemple, tous ceux qui restent à attirer… et le nombre est grand, car pendant longtemps, nous avons chomé. Il est grand temps de nous réveiller et de ne faire qu’UN avec notre Père qui est aux Cieux – UN avec L’Amour – UN avec tous nos frères et sœurs de la Terre… en devenant enfin ce que nous sommes en réalité de par notre baptême : ‘serviteurs de tous.’  Rien d’étonnant !.. Toutefois, seuls nous ne réussirons pas ! Jésus Lui-même a eu besoin de l’aide de Son Père pour y arriver, L’encourager. Lui-même a du crier vers Lui.

Il est grand temps de redevenir petits enfants et reconnaitre humblement notre néant, notre incapacité, notre impuissance à nous aimer les uns les autres dans le dévouement et le service. IL est grand temps de Lui demander de nous faire la Grâce de Son aide en Son Amour, Sa Miséricorde.

Petite sœur Thérèse, toi qui nous as promis ton intercession, nous te confions notre prière. Et a toi aussi, cher Padre Pio, dont la mémoire est aujourd’hui fêté, nous te la confions. Qu’à ton exemple, nous soyons ‘fixés à la croix de Jésus’ !  (Ga 2, 19-20)

Amen

«Quand je serai au Ciel que de grâces je demanderai pour vous ! Oh ! je tourmenterai tant le Bon Dieu que, s’il voulait d’abord me refuser, mon importunité le forcerait à combler mes désirs. Cette histoire est dans l’Évangile… »

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Merci petite soeur, de tout mon coeur, pour ton coup’ d’pouce !

L’Église se souvient

Saint Pio de Petrelcina

Capucin

(1885-1968)

 

Un homme de prière et de souffrance.

 

Padre Pio de Pietrelcina, comme l’Apôtre Paul, plaça la Croix de son Seigneur au sommet de sa vie et de son apostolat, comme sa force, sa sagesse et sa gloire. Enflammé d’amour pour Jésus Christ, il se conforma à lui dans l’offrande de lui-même pour le salut du monde. En suivant et en imitant le Crucifié, il fut si généreux et si parfait qu’il aurait pu dire : « Avec le Christ, je suis fixé à la croix : je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 19-20). Et les trésors de grâce que Dieu lui avait accordés avec une largesse singulière, il les distribua sans répit par son ministère, servant les hommes et les femmes qui accouraient à lui toujours plus nombreux, et engendrant une multitude de fils et de filles spirituels. Ce digne disciple de saint François d’Assise naquit le 25 mai 1887 à Pietrelcina, dans l’archidiocèse de Bénévent, de Grazio Forgione et de Maria Giuseppa De Nunzio. Il fut baptisé le lendemain et reçut le nom de François. À 12 ans, il fit sa Confirmation et sa première communion. À 16 ans, le 6 janvier 1903, il entra au noviciat de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins à Morcone, où, le 22 du même mois, il revêtit l’habit franciscain et prit le nom de Frère Pio. Une fois achevée l’année du noviciat, il fit profession en émettant les vœux simples et, le 27 janvier 1907, les vœux solennels… lire plus >>


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