« Quand il (le Défenseur – L’Esprit Saint) viendra, il dénoncera l’erreur du monde sur le péché, sur le bon droit, et sur la condamnation. Il montrera où est le péché, … Il montrera où est le bon droit, … Il montrera où est la condamnation… » Jn 16,5-11.
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Voilà tout le rôle de L’Esprit Saint – de Celui qui désormais prend notre défense depuis que notre Maître et Sauveur est reparti vers Le Père, notre Père qui est aux Cieux : de nous montrer où est l’erreur, ainsi nous pouvons voir où est le bon droit et la condamnation ! En d’autres mots le rôle de L’Esprit Saint est de faire LA LUMIERE en montrant où est LA VERITE.
Ainsi je me regarde vivre Seigneur, sous Ton regard j’examine ma conscience, et Tu m’aides à faire la vérité sur moi-même, sur mes agissements, sur ma bonne comme sur ma mauvaise conduite. Tu m’aides à voir mes erreurs, ma réalité, Tu me mets en face de moi-même et je découvre qui je suis, et j’arrive petit à petit à m’accepter comme je suis… Alors je peux voir où je vais… car je comprends d’où je viens !
Avec Toi dans ma vie ô saint Esprit, je m’exerce à m’accepter comme je suis, avec mes défauts et mes erreurs. Je m’exerce à m’avouer mes torts, et mon âme grandis sur LE CHEMIN de LA VERITE et de LA VIE. Alors je peux voir l’autre – ce prochain que Tu me demandes d’aimer – alors je vois d’où il vient et où il va – et je l’accepte comme il est !
Aimer c’est commencé par se regarder tel que l’on est, et voir l’autre tel qu’il est.
Ainsi, si Toi Seigneur Tu sais m’accepter tel que je suis, avec mes défauts et mes qualités, qui suis-je pour ne pas accepter mon prochain comme il est ? Peut-être que je n’aurai pas beaucoup d’affinités avec lui, peut-être même que je n’en aurai pas du tout ! Mais une chose est sure : si je prends l’habitude de me regarder et de voir combien, en plus de mes qualités, je suis aussi pleine de défauts, j’arriverai à respecter la même chose chez l’autre ; j’arriverai même et plus facilement, à respecter sa liberté d’être. Peut-être que j’arriverai même à le libérer et le laisser être.
Un couple se sépare après bien des années. Tout leur entourage est choqué, car tout est à découvert. La vérité est que la femme trompait son mari – depuis le commencement de leur histoire. Faut-il croire qu’avec lui – son époux légitime – elle n’était pas heureuse, car avec l’autre, avec l’homme qu’elle a décidé de vivre à présent, elle l’est – elle est heureuse et vit dans la sincèrité, elle lui est tout à fait fidèle – chose que jamais auparavant, elle n’avait pu être envers son légitime époux.
Puis-je, en mon âme et conscience, blâmer cette femme ? Puis-je, en mon âme et conscience, penser du mal de son nouveau compagnon qui lui fait un si bel effet ? qui, comme dirait l’anglais, ‘take the best out of her’, chose que son légitime époux n’avait jamais pu faire, pour la bonne et simple raison, qu’ ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre ?
Dans toute relation, qu’elle soit maritale, amicale, ou fraternelle, plus que soi-même, il faut que l’autre qui est en relation avec soi, soit ‘glorifié’ ; c’est-à-dire mis en valeur ! (Jn.17). Il faut que de par mon attitude envers lui ou elle, de par ma façon de faire et d’être, il ou elle puisse s’élever plutôt que régresser ; il ou elle puisse bien agir que mal agir ; que ses bonnes qualités se voient bien plus que les mauvaises. Au cas contraire, il n’y aura jamais de relation intime et vraie entre nous, car elle sera nuisible pour les deux parties concernées !
L’Esprit Saint m’a fait voir et accepter ce que je ne voulais pas voir : (mes torts); comprendre ce que je ne voulais pas croire, (que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre) et depuis L’IMPOSSIBLE est devenu POSSIBLE : (je suis aimée, j’aime et je suis sauvée !)
Oui ! Merci Saint Esprit d’être venu dans mon cœur aujourd’hui afin de l’éclairer tout entier à ce sujet. (Jn.16:12) Oui ! Merci Seigneur Jésus d’avoir accepté de venir au monde et de mourir pour que naisse en moi L’Esprit de Vérité, que je puisse accéder à la vérité toute entière à chaque fois que j’en ai besoin. (Jn.16:13) Oui ! Merci ô bon Père, de m’avoir fait voir mon erreur, de m’avoir aidé à accepter qu’en cette relation, moi aussi j’avais des torts. Cela fut pour moi comme pour lui, ‘un grand gain’, une libération, car nous avons réussi à nous pardonner, à passer chacun son chemin pour Te rejoindre à la fin. OUI ! LA VERITE M’A LIBEREE. Merci Papa. Amen +
« Mon enfant, tes «oui» sans condition font disparaître les barrières, les blocages, pour te faire entrer dans Mon intimité. En reconnaissant ta faiblesse, ta vulnérabilité et ta petitesse, d’autres barrières disparaissent. En acceptant Mon Amour, non seulement d’autres barrières disparaissent, mais tu deviens habité par Mon Amour. » *
Merci Père, au nom de Jésus par Marie.
Amen +
à Toi Père, je le suis, par Christ car Christ est à Toi.
« je vois ma faiblesse et c’est pour moi un grand gain…»
(Ste Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face)
« Fais nous revenir vers Toi Seigneur et nous reviendrons
Renouvelle nos jours comme dans l’ancien temps »
(Lamentations 5:21)
(Cette prière fut reçue du Saint Esprit et provenant du Bienheureux Jean-Paul II, lors d’une action de grâce. Adressons là quotidiennement au Seigneur Dieu car là est Son voeu.)
Fraternité Dieu Miséricorde, pour la gloire de Dieu et le salut de nos frères et soeurs de la Terre. Que la Paix et la Joie du Christ Ressuscité vous accompagne tout au long de votre journée.
