Il y a deux jours de cela, une question me fut posée : « Crois-tu que Dieu condamne le mariage entre homos sexuels ? »

Prise au dépourvu, j’avoue que je n’ai pas répondu comme j’aurai du, c’est-à-dire en citant La Parole de notre Seigneur, et je m’en suis voulue après car j’avais choisi à la place de donner ma petite opinion sur le sujet, disant que ‘je ne m’octroyais aucun droit de juger qui que ce soit’, alors que ce n’était pas ce que l’on m’avait demandé.

Alors mon interlocuteur, sachant que j’entretiens chaque matin une conversation avec Jésus Le Fils de Dieu, m’a demandé de Lui poser la question.

Ce que ce matin j’ai fait ! Je me suis lancée non sans une petite appréhension au fond de mon coeur et je Lui ai dit :

« Seigneur, on m’a demandé de Te poser la question suivante : est-ce que Tu condamnes le mariage entre les homos sexuels ? »

Oh mes chers frères et sœurs, à peine avais-je posé la question qu’une grande tristesse a envahie tout mon être, et j’ai su tout de suite pourquoi j’avais eu cette appréhension ! Et j’ai eu honte, car la réponse, bien sur que je la connaissais – elle était au bout de mes lèvres – mais je ne sais pas pourquoi, à ce moment là, quand je fus interrogée, elle ne m’est pas revenue en mémoire.

Sans doute est-ce parce que c’est le désir du Seigneur Lui-même que je vienne ici rapporter ce qui s’est passé !?

Toutefois, croyez, chers tous, que j’ai cru mourir quand au fond de mon cœur meurtri, j’ai entendu Sa Voix me dire : « O ma douce, Tu la connais déjà ma réponse, n’est-ce pas ? »

« Oui Seigneur, fut la mienne à peine audible : « Je ne suis pas venu pour juger mais pour sauver le monde ! » (Jn.12)

Jésus était triste. Je le ressentais et je m’en voulais à mort de L’avoir attristé par mon oubli !

Toutefois, le désir de poursuivre la conversation était plus fort et une fois le moment d’émotion passé, je Lui ai reposé la question : « Seigneur, qu’en penses Le Père ? Est-ce que Lui condamne ce mariage ? »

« Demandons-le Lui », m’a répondu Jésus. « Et voyons ce qu’Il a à nous dire à ce sujet. Ouvrons Le Livre du Verbe. »

Et voici ce qui fut donnée en réponse du Père :

« Soyez généreux comme votre Père est généreux. Ne vous posez pas en juges et vous ne serez pas jugés, ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés, acquittez et vous serez acquittés. Donnez, et on vous donnera ; c’est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante, qu’on vous versera dans le pan de votre vêtement, car c’est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous. {…} Qu’as-tu à regarder la paille qui est dans l’oeil de ton frère ?Et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?…»

(Luc 6)

Quand j’ai eu fini de lire, et de relire, et d’inscrire ces Paroles sur mon cœur, alors humblement j’ai rendu grâce à Dieu.

Merci Dieu de MISERICORDE, Toi qui sait dans le même Souffle d’amour réprimander et récompenser chacun Tes enfants! Merci de me rappeler encore aujourd’hui  ce fait :

« Personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. » (Marc 10)

Fais que jamais je n’oublie que Tu es, comme L’Ecriture le dit : un juge qui ne fait pas de différence entre les hommes. (Ecclésiastique 35 :12) Quelle soit ma réponse en tout et pour tout, malgré tout. Que j’ose de plus en plus témoigner de ce que de Toi je reçois, sans m’inquiéter de ce que les autres diront.  C’est ainsi que je Te rendrai grâce et glorifierai Ton Saint Nom. C’est ainsi que Ton Règne arrivera O Abba, Père !

Amen +

Chers frères et sœurs, chers pèlerins qui avez lu cette confession jusqu’au bout, que Dieu vous bénisse pour votre foi. Et à Son exemple, et dans nos différences, bénissons-nous les uns les autres.

Avant de vous en aller, je voudrai partager avec vous, la pluie quotidienne de roses qui nous parvient de notre petite sœur T, qui de là où elle opère, a su, quand je l’ai reçue, panser mon cœur blessé d’avoir attristé Jésus par mon oubli :

« faisons dans notre cœur un petit tabernacle où Jésus puisse se réfugier, alors Il sera consolé et Il oubliera ce que nous ne pouvons oublier :  » L’ingratitude des âmes qui l’abandonnent dans un tabernacle désert !…  »  » Ouvre-moi, ma sœur, mon épouse, car ma face est pleine de rosée et mes cheveux des gouttes de la nuit  » (Cant. des Cant.) Voilà ce que Jésus nous dit à l’âme quand il est abandonné et oublié !…[…] l’oubli, il me semble que c’est ce qui fait le plus de peine !… »

Merci Jésus, merci petite soeur.

Amen

en toute fraternité, pour la gloire de Dieu et le salut de nos frères et soeurs

Fraternité Dieu Miséricorde

 

« Fais nous revenir vers Toi Seigneur et nous reviendrons

Renouvelle nos jours comme dans l’ancien temps »

(Lamentations 5:21)

(Cette prière fut reçue du Saint Esprit,provenant du Bienheureux Jean-Paul II, lors d’une action de grâce. Adressons là quotidiennement au Seigneur Dieu car là est Son voeu. Amen +)