Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d’elles parce qu’elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. » Alors Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d’expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Sur votre route, proclamez que le Royaume des cieux est tout proche. » Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,35-38.10,1.6-8.
MEDITATION
Je ne sais, mais il se peut que la pensée « charité bien ordonnée commence par soi », aie prit sa source en cette sage Parole du Christ : « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël»
En effet, si notre Seigneur a conseillé à Ses disciples de se rendre plutôt vers les gens de leur propre maison, c’est parce qu’Il savait très bien que bon nombre s’y perdaient car Il les avait vu Lui-même et pour reprendre Ses propres Paroles : fatiguées et abattues comme des brebis sans berger.
Notre Seigneur Jésus-Christ S’est posé Lui-même en Bon Berger*. Lui sait combien un troupeau a besoin d’être bien guidé pour bien avancer et arriver à bon port. Tout troupeau a besoin d’un bon berger pour le mener vers les verts pâturages. Sans berger, il s’égare et se perd. Pour guider et mener ses brebis vers les eaux tranquilles où elles pourront se reposer, boire et manger à satiété, le berger doit avoir pour elles un grand amour. Alors les brebis reconnaitront sa voix et lui feront confiance. Là où il leur dira d’aller, elles iront. Ce qu’il leur dira de faire, elles feront !
La confiance nait de la foi, qui elle-même naît de la connaissance : « Moi je connais mes brebis, dit Jésus Christ Le Sage, et mes brebis me connaissent. » * C’est ainsi qu’entre le maître et l’élève, le père, la mère et l’enfant, le prêtre et le fidèle, le médecin et le malade, le mari et la femme, un climat de connaissance, de confiance et d’entente est primordial, pour une bonne instruction, une guérison sûre, un amour qui dure …
Il faut d’abord apprendre à se connaitre en s’écoutant, pour après se faire confiance et s’aimer dans la durée…
Un peuple, une église, qui décide de s’écouter les uns les autres est sur le Bon Chemin.
Merci Seigneur de Ta Grande Sagesse
Amen +
Réf. Biblique : * Jean 10 :14 * Luc 24 :13-25 *
Doris David +
servante du Bon Dieu
« Ta Fidélité Seigneur est sur moi comme mon espoir est en Toi ! »
« » La vie est ton navire et non pas ta demeure !… » La sagesse aussi ne dit-elle pas que » La vie est comme le vaisseau qui fend les flots agités et ne laisse après lui aucune trace de son passage rapide ?… » Quand je pense à ces choses mon âme se plonge dans l’infini, il me semble déjà toucher le rivage éternel… Il me semble recevoir les embrassements de Jésus… Je crois voir ma Mère du Ciel venant à ma rencontre avec Papa… Maman… les quatre petits anges… Je crois jouir enfin pour toujours de la vraie, de l’éternelle vie en famille…
Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)
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