Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2, 36-40
Quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.
MEDITATION
« Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière… elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem »
Mes parents m’ont donnée, entre autres, le prénom ‘Anne’. Ainsi je m’appelle Marie Anne Doris …
Je ne sais pas si j’atteindrai l’âge de quatre-vingt-quatre ans comme Anne, la veuve de L’Evangile du jour. Ce que je sais c’est qu’importe l’âge que j’aurai quand Le Seigneur viendra me chercher, Il me trouvera dans la Maison du Bon Dieu, entrain de Le servir comme je le fais aujourd’hui, à l’aube de mes 60 ans, c’est-à-dire, jour et nuit. Je ne sais non plus si, à ce moment là, je serai veuve et prophétesse de surcroit, mais ce que je sais c’est que déjà maintenant, à mon époux et à moi, il nous est donné de voir se manifester la gloire de Dieu dans les petites choses simples de notre vie, et d’en témoigner presque tous les jours.
Ce matin encore … Et cette fois, c’est Maurice qui raconte :
Je suis arrivé au bureau à 7 heures 20 comme à l’accoutumée. Mais ce matin, à l’encontre des autres jours, la porte d’entrée au bâtiment était fermée alors que tous les autres jours elle est déjà grande ouverte à l’heure où j’arrive. Craignant de devoir attendre une à deux heures dans la voiture, que mes collègues n’arrivent, j’ai téléphoné à l’un d’entre eux mais ne reçut aucune réponse. Retournant alors à la voiture, j’ai texté à Doris ma mésaventure, tout en lui faisant remarquer que, puisque j’avais oublié de recharger la batterie de mon téléphone portable avant de partir, ce dernier devait me lâcher d’une minute à l’autre. Me sentant vraiment dans l’embarras, surtout qu’elle m’avait confié un tas de nourriture à être consommée au drink de fin d’année qui devait avoir lieu au bureau au courant de la journée, et qu’il fallait à tout prix réfrigérer dès mon arrivée, elle me proposa de l’aider de son côté en téléphonant de nouveau à mon collègue.. Devant sa proposition je me suis mis à rigoler et en plaisantant je lui ai demandé : « est-ce que tu connaitrais par hasard dans tes fréquentations célestes, un ‘saint’ ou une ‘sainte’ qui pourrait m’ouvrir la porte ? » Sans tarder elle me répondit : « Oui, j’en connais une et c’est Thérèse – Thérèse de Lisieux ! » Car elle s’est souvenu à l’instant des paroles de cette religieuse malade et alitée que nous avions l’habitude de visiter elle et moi, et qui, lors d’une de nos visites, lui avait demandé de s’approcher d’elle pour lui murmurer à l’oreille : « Thérèse a ouvert pour toi le chemin. » Et elle s’était dit : ‘si elle peut ouvrir un chemin, une porte ne poserait pour elle aucun souci !’ Mais moi, je l’avoue, pas du tout rassuré de sa réponse, je lui ai demandé assez ironiquement d’essayer quand même ! Ce qu’elle fit sans tarder tandis que je vérifiais de nouveau la porte qui restait toujours et à mon grand désespoir, bien fermée.
Entre temps, mon collègue avait retourné mon appel et me conseilla d’aller trouver le concierge qui habite à côté de l’immeuble, car c’était lui qui avait la clef et la charge d’ouvrir la porte de l’immeuble chaque matin. Ce que je fis sans tarder. Toutefois, pour me rendre chez ce dernier, je devais obligatoirement passer devant la porte de l’immeuble et à ma grande stupéfaction, je l’ai trouvé cette fois grande ouverte, alors que je venais de la vérifier et elle était bien fermée ! Tout cela se passa en l’espace de quelques secondes, et je n’ai jamais vu le concierge en question, ni arriver ni ouvrir la porte !
Toutefois je ne me fais aucune illusion : le concierge a bien ouvert la porte, et très probablement de l’intérieur de l’immeuble, c’est pour cela que je ne l’ai pas vu. Ce qui est pourtant étonnant en cette histoire c’est la foi de Doris qui n’a pas hésité une seconde à prier, à demander, et il lui fut agréé selon sa demande. Plus tard elle me dira avoir regardé longuement la photo de la petite Thérèse qui se trouve toujours sur son bureau, tandis qu’elle lui parlait, et lui disait, à peu près en ces termes : « Voilà une autre et belle occasion qui t’es donnée ma vieille, de faire de ton Ciel du bien sur la Terre. S’il te plait, ouvre cette porte sinon toute la nourriture que j’ai envoyée sera gâtée. » Et nous savons maintenant que la petite sainte ne s’est pas faite prier par 2 fois.
Ce n’est pas la première fois qu’elle nous fait ainsi un petit coucou. L’autre jour à la messe, le jour de sa fête, de la fête à sainte Thérèse, Doris lui a demandé de lui faire un petit signe de la tête pendant la messe, histoire de lui dire sa présence car la messe est toujours un moment très pénible à vivre pour elle, pour nous deux en fait, parce qu’en tant que couple divorcé et remarié, nous sommes exclus du sacrement d’Eucharistie, l’hostie consacrée Corps du Christ nous est refusée. Et ça fait mal, à chaque fois, c’est une grande souffrance. Alors Doris a pris pour habitude, au moment de L’Eucharistie, de sortir son chapelet et de prier pour ceux qui communient. Et cette fois, tout ce qu’elle a trouvé à faire la petite coquine, en parlant de sainte Thérèse bien entendu, c’est qu’il manque d’hosties pendant la communion : au moins une cinquantaine de personnes durent retourner dans leurs bancs ‘gros jean comme devant’ !
Comme une rosée Seigneur, une rosée qui contribue à nous rafraîchir et à nous faire grandir dans Ton Amour, ainsi nous nous sentons à chaque fois que du Ciel Tu entends nos cris et y répond si positivement. Merci Père, au nom de Jésus entre les mains de Marie.
« Si notre cœur ne nous accuse pas, nous nous adressons à Dieu avec assurance ; et quoi que nous demandions, nous l’obtenons de Lui, parce que nous gardons Ses commandements et faisons ce qui Lui agrée. Celui qui garde Ses commandements demeure en Dieu et Dieu en lui. » *
Amen +
Paroles de Dieu : * 1 Jean 21,24
serviteurs du Bon Dieu
« Ta Fidélité Seigneur est sur nous comme notre espoir est en Toi ! »
« Les illusions, le Bon Dieu m’a fait la grâce de n’en avoir AUCUNE en entrant au Carmel : j’ai trouvée la vie religieuse telle que je me l’étais figurée, aucun sacrifice ne m’étonna et cependant, vous le savez ma Mère chérie, mes premiers pas ont rencontré plus d’épines que de roses !… Oui la souffrance m’a tendue les bras et je m’y suis jetée avec amour… Ce que je venais faire au Carmel, je l’ai déclaré aux pieds de Jésus-Hostie, dans l’examen qui précéda ma profession : » Je suis venue pour sauver les âmes et surtout pour prier pour les prêtres. » » Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)
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