« Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » Marc 5,1-20.

MEDITATION

De même que, du possédé aux porcs, il n’y avait qu’un pas pour la légion de Satan franchir et se perdre dans les flots, s’étouffaient dans la mer, de même entre Jésus-Christ Fils de Dieu et moi pauvre pécheur, quand je Le verrai de loin venir, il n’y aura qu’un pas que je devrais alors franchir. Qu’un seul pas et qu’un grand cri à pousser de toutes mes forces pour Lui confier mes nombreuses erreurs, et pour qu’enfin Il puisse s’adresser à moi, me demander mon prénom, accepter de m’écouter, que je Le supplie alors avec grande insistance de ne pas me chasser en dehors de Son Paradis mais de me prendre avec Lui dès qu’Il m’aura libéré de tous mes péchés.  Alors les gens de la ville viendront en grande quantité pour me voir, constater combien, grâce à Jésus, je suis  devenu raisonnable. Et moi, moi, malgré mon grand désir de demeurer avec Lui, de Le suivre là où Il ira, j’écouterai Sa Volonté, je La respecterai : je rentrerai sagement chez moi et je ne me ferai pas prier pour raconter, pour témoigner, à qui veut l’entendre, du bien qu’Il m’a fait  – combien envers moi Il a été miséricordieux.

Ainsi témoigner de la richesse de sa foi n’est pas un manque d’humilité, ni un étalage de ce bien reçu en Grâce. C’est une obéissance à L’ordre reçu : « Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. »

Merci Seigneur Jésus. Merci d’être venu vers moi malgré mon indignité. Merci parce que Tu ne m’as pas laissé tomber. Merci Seigneur Jésus d’avoir accepté de te pencher sur mon cas, de T’être interessé à moi. Merci de m’avoir parlé, d’avoir ouvert mon esprit sans me brusquer. Merci de m’avoir fait voir mes nombreux péchés, sans me juger, sans me condamner. Merci de m’avoir corrigé, de m’avoir libéré, de m’avoir guéri, de m’avoir rendu la vie . Merci d’avoir rendu mon âme humble et raisonnable par cette rencontre avec Toi. Merci de m’avoir invité à être Ton témoin, moi qui ne méritait rien ! Merci Seigneur Jésus, merci.

Amen +

Fraternité Dieu Miséricorde

« Que Ta Fidélité Seigneur demeure sur moi comme mon espoir est en Toi ! »

« (Ste Thérèse parlant d’elle-même) Ce qu’elle estime, ce qu’elle désire uniquement, c’est faire plaisir à Jésus… Maintenant qu’Il semble s’approcher d’elle pour l’attirer au séjour de sa gloire, votre enfant se réjouit. Depuis longtemps elle a compris que le Bon Dieu n’a besoin de personne (encore moins d’elle que des autres) pour faire du bien sur la terre »

Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

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