scupture de Marie Hélène Vallade-Huet

MEDITATION

« Il s’étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d’alentour en enseignant. »

                                                                   (Marc 6, 1-6)

Hier soir avant de nous endormir, Maurice et moi avons prié pour une intention confiée pendant la journée : une jeune âme atteinte du cancer. Puis pendant mon sommeil, une Parole de Jésus m’est revenue pour ne pas me quitter. Toutefois je n’arrivais pas à La formuler entièrement tant mon esprit était ensommeillé. Tout ce dont il se souvenait c’était de ces quelques mots : « Si vous aviez la foi comme une graine de moutarde vous diriez à cette montage… » Bien que je dormais profondément, j’étais tout de même frustrée de ne pas m’en souvenir entièrement, et ce matin en me réveillant, j’avais tout oublié !

Du moins c’est ce que je pensais, car pendant l’oraison, Jésus me fit un grand cadeau. Comme d’habitude, Il me demanda d’ouvrir Le Livre des Saintes Ecritures et je suis ‘tombée’ sur le passage de L’Evangile de Matthieu où Il disait : « Si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible. » (Mt.17:20)

Tout de suite j’ai pensé combien Il est Grand notre Maître – Grand et si Bon. Et dans mon cœur tout joyeux, je L’ai loué. Cependant je n’ai pas pu m’empêcher de me demander pourquoi Il m’avait envoyé cette Parole. Mais plus tard quand j’ai lu L’Evangile du Jour : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. Et là, Il ne pouvait accomplir aucun miracle ; Il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains. Il s’étonna de leur manque de foi. », j’ai compris que Jésus voulait de nouveau attirer mon attention sur un sujet dont hier nous avions parlé : la foi, la seule foi qui suffit : la foi qu’une personne peut avoir pour une autre qui n’en a pas suffisamment et qui suffit pour l’affranchir, la libérer, la guérir !

Il est vrai qu’hier soir notre dernière pensée à Maurice et à moi, fut pour cette jeune âme en souffrance. Il est vrai aussi qu’en priant avec ferveur et une foi aveugle, pour sa guérison, nous avons eu suffisamment de foi pour elle. Il est vrai surtout qu’à l’heure où j’écris ces quelques lignes, je suis à me demander si L’Esprit Saint n’est pas entrain en ce moment même de nous signaler sa guérison complète et totale ?

Toutefois, pourquoi me demander alors que je sais, alors que sur La Croix, tout fut accompli ? Pourquoi poser la question alors que Jésus m’a enseigné de demander, parce que je recevrai! (Mt.7:7-11)

Alors je cesse de me laisser tenter et j’attend en demeurant unie avec cette petite âme,  dans la foi et dans son combat. (1.Tim.6).  Et je garde mon âme en paix et silence, comme un petit enfant contre sa mère, (Ps.131 :2), en continuant dans l’abandon à faire confiance à La Miséricorde de Notre Père qui est aux Cieux. Car je crois, et là est ma foi, que si envers Maurice et moi, Il en a eu pleinement, Il en aura aussi envers ceux qu’Il nous envoie. (Jn.17 :20)

C’est ainsi, chers frères et sœurs, chers pèlerins, que Jésus nous apprend, à travers L’Esprit Saint, à continuer avec Lui, L’œuvre du Salut, en accomplissant nous aussi, Les Saintes Ecritures. Ceci afin que sur la Terre comme au Ciel, Le Règne de Dieu arrive, et Son Nom est sanctifié. C’est ainsi qu’en priant avec foi pour ceux qu’Il nous envoie, nous nous aimons les uns les autres, et nous brillons aux yeux des hommes et nous éclairons tous ceux qui sont dans la maison, pour qu’en voyant nos bonnes actions, ils rendent gloire à leur Père qui est aux Cieux. (Mt.5)

Alors, seulement alors, les miracles se font… les montagnes se transportent… tout devient possible !

Merci Abba, Papa. Amen +

« L’espérance ne déçoit point parce que l’Amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l’Esprit-Saint qui nous fut donné. »
 
Romains :5,5

Doris David

Fraternité Dieu Miséricorde

« Que Ta Fidélité Seigneur demeure sur moi comme mon espoir est en Toi ! »

« A chaque nouvelle occasion de combat, lorsque mes ennemis viennent me provoquer, je me conduis en brave, sachant que c’est une lâcheté de se battre en duel, je tourne le dos à mes adversaires sans daigner les regarder en face, mais je cours vers mon Jésus, je lui dit être prête à verser jusqu’à la dernière goutte de mon sang pour confesser qu’il y a un Ciel »

Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

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