MEDITATION

« Pendant la nuit, le Seigneur lui (Salomon) apparut en songe. Il lui dit : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. » Salomon répondit : « Donne à ton serviteur un cœur attentif pour qu’il sache gouverner ton peuple et discerner le bien et le mal ; comment sans cela gouverner ton peuple, qui est si important ? » Cette demande de Salomon plut au Seigneur, qui lui dit : « Puisque c’est cela que tu as demandé, et non pas de longs jours, ni la richesse, ni la mort de tes ennemis ; mais puisque tu as demandé le discernement, l’art d’être attentif et de gouverner, je fais ce que tu as demandé : je te donne un cœur intelligent et sage, tel que personne n’en a eu avant toi et que personne n’en aura après toi. Et je te donne aussi même ce que tu n’as pas demandé : je te donne et la richesse et la gloire, si bien que pendant toute ta vie tu n’auras pas d’égal parmi les rois. » 1 Rois 3,4-13.

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Ainsi est la bonté de Dieu notre Père miséricordieux devant une sage et raisonnable requête. Non seulement Il accorde ce qui Lui est demandé mais Il accorde aussi ce qui n’a pas été demandé mais simplement désiré dans le secret du cœur.

Louons-Le comme Il le mérite, aimons-Le comme Il le demande : faisons comme Salomon – soyons sages et raisonnables dans nos prières. N’exagérons pas nos demandes et ne nous égarons pas dans de futiles requêtes. Mais sachons discerner ce qui est bien de demander et ce qui est mal, ce qui est prioritaire et ce qui peut attendre. Faisons passer les demandes des autres avant les nôtres et laissons le soin au Seigneur de nous gâter selon Sa bonne volonté en nous donnant ce que nous n’avons pas demandé pour nous-mêmes. 

Alors nous entendrons La Voix de notre Bon Berger murmurer à nos oreilles : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » (Mc.6)

Quelle grâce alors ce sera !

Amen +

Doris David

Fraternité Dieu Miséricorde

« Que Ta Fidélité Seigneur demeure sur moi comme mon espoir est en Toi ! »

« O ma Mère, de quelles inquiétudes on se délivre en faisant vœu d’obéissance ! Que les simples religieuses sont heureuses, leur unique boussole étant la volonté des supérieurs, elles sont toujours assurées d’être dans le droit chemin, elles n’ont pas à craindre de se tromper même s’il leur paraît certain que les supérieurs se trompent. Mais lorsqu’on cesse de regarder la boussole infaillible, lorsqu’on s’écarte de la voie qu’elle dit de suivre sous prétexte de faire la volonté de Dieu qui n’éclaire pas bien ceux qui pourtant tiennent sa place, aussitôt l’âme s’égare dans des chemins arides où l’eau de la grâce lui manque bientôt. »

Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

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