EVANGILE DE JESUS-CHRIST

« En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule de gens, et qu’ils n’avaient pas de quoi manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit : « J’ai pitié de cette foule, car depuis trois jours déjà ils sont avec moi, et n’ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route ; or, quelques-uns d’entre eux sont venus de loin. » Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour qu’ils en mangent à leur faim, dans ce désert ? » Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. » Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule. On avait aussi quelques petits poissons. Il les bénit et les fit distribuer aussi. Ils mangèrent à leur faim, et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles. Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya. Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.» Marc 8,1-10.

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MEDITATION

« J’ai pitié de cette foule »

Hier matin, jour de la fête de saint Valentin, patron des amoureux, j’ai prié notre Seigneur de bénir les coeurs qui s’aiment et de raviver la flamme d’amour dans ceux qui se sont refroidis. Et Le Seigneur m’a répondu ceci : « bien sur ma douce – ouvre Le Livre à la page 3028 et reçois La Bénédiction. »

Ouvrant La Bible à la page qu’Il m’avait indiquée, je suis ‘tombée’ sur ces paroles de saint Jean, disciple du Christ :

« Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et parvient à la connaissance de Dieu… » (1 Jean 4:7)

Après avoir remercié notre Seigneur pour Sa Bénédiction, je me suis exclamée : « Alors là, si ça c’est une ‘illusion’ de l’ennemi, je mange mon chapeau ! »

Chers frères et soeurs, chers pèlerins,

Je n’ai pas besoin de manger mon chapeau, parce que je sais que c’est notre Seigneur qui m’a parlé parce qu’Il parle aux hommes depuis que le monde est monde. Je sais qu’Il répond à leurs demandes quand celles-ci sont en accord avec La Volonté du Père, et que sur Ses Paroles, l’ennemi n’a pas de prise.

« Aimez-vous les uns les autres … » Il n’a pas dit : aimez-vous les uns les autres juste le jour de la saint Valentin !  Il a dit : car l’amour vient de Dieu. Et Dieu nous le savons est L’Eternel – L’Eternel Source d’Amour, et Sa Volonté est claire :

Dieu veut que la ‘saint Valentin’ soit fêté chaque jour de l’année et pas seulement le 14 février de chaque année ! Que chaque jour, l’amour et la miséricorde soient distribués ouvertement et librement à chacun de Ses enfants de la Terre, parce que c’est de cela dont chacun a le plus besoin !

« J’aurai beau distribuer toute ma fortune aux affamés, s’il me manque L’Amour, cela ne me sert à rien. » (st Paul aux Corinthiens)

Ce n’est pas du matériel dont l’homme a le plus besoin, mais de chaleur humaine avant tout!

Et je me souviens…

Je me souviens quand Maurice est retourné dans ma vie, quand il m’a dit qu’il voulait venir me visiter, que je me suis affolée en me lançant dans un beau discours craignant de l’effrayer par mon aspect extérieur qui alors laissé quelque peu à désirer tant les soucis m’accablaient : « tu sais, lui avais-je dit, je ne suis plus la même, je ne suis plus la jeune et jolie fille que tu as aimée 34 ans auparavant – la vie m’a malmenée…, elle me malmène encore en ce moment même…, mon 3ème mari m’a larguée hier, sans un sou, et bla bla bla… » Et je me souviens de ses premières paroles qui me remuent encore aujourd’hui : « ce n’est pas l’extérieur que je viens voir mais l’intérieur. »

Et je me souviens de tes paroles à toi petite sœur, quand tu disais : Jésus l’artiste des âmes est heureux lorsque l’on ne s’arrête pas à l’extérieur mais que pénétrant jusqu’au sanctuaire intime qu’il s’est choisi pour demeure, on en admire la beauté.  * (ste Thérèse de Lisieux)

Chers frères et soeurs,

J’ose le dire parce que je l’ai vécu ainsi : Ce jour là c’était comme si, pour moi, Le Ciel s’était grand ouvert – que Le Bon Dieu, en Maurice, s’était incarné encore une fois…

C’est pour cela que je me permets de venir chaque jour, ici, en ce puits, pour vous témoigner de ce qu’Il a fait et de ce qu’Il continue de faire.  C’est pour cela que je me permets de vous conseiller, de vous demander de ne pas perdre votre temps à analyser les défauts qui se voient, mais d’aller en profondeur et voir en chacun ce que Dieu Lui-même voit : la semence d’amour qu’Il a Lui-même plantée en chacun de Ses enfants, et qui est appelée à se développer avec le concours de chacun ….

Aimons-nous les uns les autres, comme Jésus a aimé la foule qui le suivait : sans la juger, sans s’arrêter sur ses péchés, mais en ne voyant que l’amour qui manquait aux cœurs qui le suivaient, et faisant ce qu’Il devait faire pour combler ce manque ! Et c’est Se servant d’un don existant (les 2 pains et 7 poissons du petit garçon), en le multipliant, qu’Il arriva à faire que tous ceux qui étaient là puissent en bénéficier. Ensuite Il les renvoya chez eux, sans S’être d’abord assuré que chacun avait le cœur léger et l’âme suffisamment rassasiée, tellement bien qu’il en restait encore pour en redistribuer !

Aimons-nous les uns les autres comme Jésus nous a aimés, en nous souvenant que, chacun à notre manière, nous sommes pécheurs, que chacun à notre manière, nous avons besoin d’être pardonnés. Pardonnons-nous les uns les autres et notre Père des Cieux nous pardonnera. Il enverra à ‘chacun’ un ange pour ‘le’ combler d’amour pour toujours !

Dieu n’a pas besoin de ton argent. IL a besoin de ton amour afin qu’un jour tous Ses enfants de la Terre soient aimés et sauvés.

Merci Seigneur.

Amen

Doris David, servante du Seigneur, Fraternité Dieu Miséricorde

« Jésus l’artiste des âmes est heureux lorsque l’on ne s’arrête pas à l’extérieur mais que pénétrant jusqu’au sanctuaire intime qu’il s’est choisi pour demeure, on en admire la beauté »

Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

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