« Il faut se tenir parfaitement tranquille et s’abandonner entièrement à la sainte conduite de Dieu ; suivre paisiblement et avec un grand amour les vues de Dieu et la grâce de son Esprit. »
Vénérable François Libermann
« Mettez-vous dans la tête que vous n’avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction »
Toute personne qui se reconnaît et se dit ‘enfant de Dieu’, possède Sa connaissance et vit selon Sa Loi.
Obligatoirement il est un gêne pour ceux qui pensent et agissent autrement car il leur reproche certains manquements à la Loi et accuse l’infidélité de leur instruction.
Devenu un reproche vivant à leurs pensées, sa seule vue leur est une charge. Car sa vie ne ressemble pas à celle des autres et sa conduite est étrange.
L’enfant de Dieu se vante d’avoir Dieu pour Père et proclame, à juste titre et raison, qu’il est protégé des cieux. A cause de cela il considère souillé qui n’agis pas selon Sa Loi, et de ses chemins, il s’en écarte. A cause de cela, il subira le sort qu’on les justes ici-bas : toutes ses paroles seront vérifiées, il sera jugé et tenté jusqu’au dernier degré de l’épreuve par l’outrage et la torture, et condamné à mourir dans la honte. *
Mais l’enfant de Dieu est un être serein et plein de sagesse, car il croit fermement en La Divine Promesse de Son Maître et Sauveur qui lui dit :«Ne te soucies pas de ta défense. Moi-même, je t’inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous tes adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction.»
L’enfant de Dieu est un être humain pauvre d’esprit. Il est dit de lui qu’il fait souvent des conneries, mais son cœur est riche de reconnaissance et de miséricorde. Quand les deux s’unissent pour ne faire qu’UN, alors il est un être inébranlable – tout lui est possible et il devient impossible de lui résister !
Têtu comme une mule, l’enfant de Dieu sait ce qu’Il veut. Il vit donc sa vie sans se soucier de ce que pensent les ‘bien-pensants’, les gens de sa société qui jugent et sanctionnent son étrange comportement !
Car chaque soir avant de s’endormir, l’enfant de Dieu remet son esprit entre les mains de Son Père qui est aux Cieux, et chaque matin, quand à l’aube il se réveille et Le prie, son Père le lui rend – vide de ce qu’hier il était ou a fait, tout enrichi du ‘Je Suis’ à découvrir aujourd’hui. Quant à son lendemain, l’enfant de Dieu ne s’en soucie guère – il ne se laisse pas tenter à vouloir le connaître, sachant fort bien que le fruit de cet arbre ne le nourrira pas aujourd’hui.
O mon Père qui est aux Cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-moi aujourd’hui mon pain de ce jour. Pardonne-moi mes offenses comme je pardonne aussi à ceux qui m’ont offensés, et ne me soumets pas à la tentation, mais délivre Ton enfant du mal. Amen +
C’est ainsi que l’enfant de Dieu vit – totalement dépendant de Lui. Que nul ne le contredise, ni ne le critique, ni ne l’empêche de vivre ainsi, car c’est ainsi que l’on vit au Paradis. **
*Sg.2, 12-20 ** Mt.19,14
«… Je vois que tout est vanité et affliction d’esprit sous le soleil… Que l’unique bien, c’est d’aimer Dieu de tout son cœur et d’être ici bas pauvre d’esprit »
(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)
Allons à la Chapelle, Marie nous attend