si tu savais le don de Dieu

« Ce jour là … Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple ; c’est lui qui l’a promis.» Isaïe 25 « Tous mangèrent à leur faim ; et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles pleines. » Matthieu 15 « Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. » Psaume 22

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Devant ces Divines Paroles, ne restons pas indifférents car Dieu nous parle à nouveau et attire notre attention.

Aujourd’hui encore Il vient nous redire que ce jour qui arrive en notre Temps est déjà là parce que dans Le Temps, le Jour où Jésus a intercédé auprès du Père qui nous a envoyé Le Saint Esprit, L’Alliance de Miséricorde fut accomplie !

Ainsi, par Lui avec Lui et en Lui, nous savons que ce jour là est déjà arrivé – que nous pouvons désormais nous approcher librement car en esprit, de la Sainte Table et communier au corps et au sang de notre Seigneur, sans être jugés pour ce qu’hier nous avons fait.

Oui chers tous, croyons et agissons car il n’y pas d’interdits pour ceux qui ont vu leurs larmes d’humiliés être effacées par La Bonne Main de Dieu Lui-même. Il n’y a pas d’interdits pour ceux qu’Il a réconciliés à Lui parce qu’ils ont placé toute leur confiance en Christ – Sauveur de hommes.  Il n’y a pas d’interdits pour ceux qui L’ont reconnu comme Le Seigneur – leur unique Berger qui par Sa Parole donnée et jamais reprise, a fait qu’ils ne manquent de rien !  (Ps.22) Il n’y a pas d’interdits pour ceux qui sont demeurés unis à Lui en acceptant l’amour de nouveau. (Jn.15)

A juste titre, Lui-même nous donne le droit de profiter pleinement des prés d’herbe fraîche et des eaux tranquilles où Il nous fait reposer, et revivre – Lui-même nous accorde le droit de manger et boire à notre faim et à notre soif au Corps et au Sang du Christ, en honorant Sa Mémoire en Esprit et en Vérité.

Nous voilà comblés !

Toutefois, une chose manquera toujours à notre bonheur. Notre joie ne sera parfaite que le jour où nos dirigeants feront preuve de miséricorde et enlèveront leurs injustes sanctions contre tous les enfants du Bon Dieu.

Car tant qu’ils résisteront, tant qu’ils continueront à sanctionner l’un et libérer l’autre, à nourrir l’un et affamer l’autre, au gré de leur jugement, alors que L’Alliance venue pour sauver et non juger, a libéré tous qui se sont repentis et sont revenus à Lui ; tant qu’ils consulteront leurs propres gens au lieu de se tourner vers La Lumière de L’Esprit Saint, ils seront mal renseignés, et en tout ceci Dieu jugera qu’ils se prostituent, qu’ils ne Le connaissent pas, que leurs actions rendent impossible leur retour à Lui. (Os 4 & 5)

Chers tous,

Ceci ne s’applique pas seulement à nos dirigeants, mais à nos frères et sœurs qui, en communauté, demeurent indifférents au sort des autres membres du Corps. Certains vont même à donner raison à cette œuvre de prostitution. Mais vous qui avez été graciés d’un nouvel amour, vous ne pouvez demeurer indifférents au sort qui leur est réservé. Car vous savez que tous doivent être sauvés, pas un seul ne doit mourir ! (2 Pr. 2,4). Là est la volonté de Dieu, notre Père qui est aux Cieux.

Alors que faire ?  Que faire en attendant que tous voient clair et soient sauvés ? Que faire en attendant qu’ils se soumettent enfin et inconditionnellement au Christ notre Tête ? (Luc 9:23)

Chers tous, prions la prière que Jésus nous a enseigné et faisons monter chaque jour vers Le Père nos « Notre Père qui est aux Cieux … »  Et lamentons-nous, supplions Le Père par les paroles confiées par Le Bienheureux : « Fais nous revenir à Toi Seigneur et nous reviendrons, renouvelle nos jours comme dans l’ancien temps. » (Lm.5)  Espérons, gardons nos lampes allumées, persévérons, ne manquons pas de dire la Vérité comme Elle est, car La Vérité libère (Jn.8,32) et la liberté gardera nos idées, nos pensées et nos actes, clairs et intacts : droits, justes, et purs !

Oui faisons tout cela, mais faisons aussi ce que notre Maître a fait avec la Seule Autorité qui Lui était conférée et qu’Il nous a conférés par l’onction du Saint Esprit reçu le jour de  notre baptême et de notre confirmation : nourrissons nous-mêmes le peuple affamé et assoiffé : multiplions envers lui nos actes d’amour en esprit et en vérité !

Et ne nous inquiétons pas des sanctions qui tomberont, car notre défense est entre les mains du Saint Esprit.  (Lc.12,11) qui a été avec nous partout où nous sommes allés. (2S,7,9). Il est notre Rocher et croyons que Son œuvre en nous est parfaite, car Il nous a établis ! (Jr. 1,5)

‘N’ayons pas peur, ouvrons, ouvrons toutes grandes nos portes au Christ’ comme il nous a été bien conseillé, et laissons L’Esprit Saint agir en chacun de nous. Là où Il nous a planté, nous devons fleurir.

Toutefois dans notre générosité, notre fougue, notre désir de sauver les âmes, faisons bien attention à ne pas nous imposer à elles, car nous serons reprochés.

Je relisais l’autre jour un passage du ‘petit prince’ d’Antoine de St. Exupéry, où le petit prince faisait ses adieux au renard :

« Adieu, dit-il…

– Adieu dit le renard, voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le coeur. L’essentiel est invisible pour les yeux.

– L’essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince afin de se souvenir.

– C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.

– C’est le temps que j’ai perdu pour ma rose… fit le petit prince, afin de se souvenir. »

Marchez donc aux côtés de vos ‘roses’ comme le Christ a marché à vos côtés sans S’imposer, vous laissant toujours libres de choisir votre chemin et le rythme de vos pas. Aimez-les, respectez-les, soyez là pour les nourrir quand elles auront faim, répondez présents quand elles tomberont pour essuyer leurs larmes et les relever ; mais ne les étouffez pas, car chacun doit faire son chemin selon ce qui lui a été prescrit depuis le commencement. Cela je l’ai appris à mes propres dépends.

Soyez bénis chers frères et soeurs, chers pèlerins, de savoir que le Père Se manifeste à travers chacun de vous dans l’invisible. Grâce à vos « oui » sans cesse renouvelés envers Lui, et vos « non » aux pensées du monde, L’Oeuvre de Salut commencé par Jésus se réalise pleinement.

Partons tous dans la Paix et la Joie du Ressuscité, Alléluia !

Amen

«Combien je remercie Jésus de ne m’avoir fait trouver  » qu’amertume dans les amitiés de la terre  » avec un cœur comme le mien, je me serais laisser prendre et couper les ailes, alors comment aurais-je pu  » voler et me reposer ?  » Comment un cœur livré à l’affection des créatures peut-il s’unir intimement à Dieu ?… je sens que cela n’est pas possible»

(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)

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