Le mardi de la 30e semaine du temps ordinaire

LES SAINTES ECRITURES AU QUOTDIEN

« Prête l’oreille, arrête-toi et considère les merveilles de Dieu. »

Job :37,14

«Jamais personne n’a méprisé son propre corps : au contraire, on le nourrit, on en prend soin. C’est ce que fait le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps»

Ephésiens 5

« Heureux qui craint le Seigneur et marche selon ses voies !»

Psaume 128

Jésus disait à la foule :  » A quoi le règne de Dieu est-il comparable, à quoi vais-je le comparer? Il est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a jetée dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre, et les oiseaux du ciel ont fait leur nid dans ses branches. » Il dit encore : « A quoi vais-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »

Luc 13

Ta Parole Seigneur est Vérité ; en cette Vérité, consacre-nous, qui ne sommes pas dignes de nous en approcher… consacre Ton Eglise. Amen +

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Pour en revenir à nous, non seulement en tant que membres du Corps du Christ mais en tant qu’hommes et femmes appelés à nous mettre en couple dans l’amour et le respect, et pour prendre en compte la comparaison de saint Paul : l’amour du Christ envers nous et le nôtre envers nos conjoints respectifs, il est bien vrai que pour vivre en cette alliance divinement comparée, le couple doit s’aimer de l’amour égal que Le christ porte à chacun de membres de Son Corps

A cela saint Paul conseille aux maris d’aimer leurs femmes comme leur propre corps, de ne pas les mépriser mais au contraire de les nourrir et en prendre soin comme Lui-même prend soin des membres de Son Corps en les nourrissant de Sa Parole de Vie ; et aux femmes saint Paul conseille d’être soumises à leurs maris et de les respecter. Alors tous deux pourront s’unir dans L’Amour, le Vrai, et ne faire plus qu’UN

Il n’y a aucun doute que saint Paul a raison en ce qu’il dit car Son inspiration lui vient directement de la divine comparaison d’amour Christ pour tous les hommes. Envers des maris aussi exemplaires, comment leurs femmes pourraient-elles résister à leur être soumises et à les respecter par-dessus le marché ? Aucun problème à ne faire qu’UN avec de tels conjoints ! Celui qui aime sa femme s’aime soi-même, et on pourrait ajouter à cela : et vice versa !

Christ ayant aimé L’Eglise comme Lui-même, aime en Vérité. Par là Il nous apprend L’Amour dans toute sa raison, sa force, son but, sa valeur nutritive ! Aimer l’autre comme s’il était soi ! Aimer l’autre dans l’estime de soi-même, dans la valorisation de soi-même et la confiance en soi-même. Aime comme cela est bien entendu dans l’idéal de tout homme et le rêve de toute bonne femme ! Or cela ne se passe pas toujours ainsi car souvent nous faisons le mauvais choix, par manque d’éducation sur la question.

Il est bon à savoir que qui ne s’aime pas, qui ne s’estime pas, ne peut se valoriser et perd confiance en lui-même. Comment pouvons-nous alors aimer qui que ce soit ? L’estime de soi est ce qui favorise la confiance en soi, qui favorise à son tour l’estime pour l’autre que soi.

Il est aussi bon à savoir que le manque de confiance ne vient pas de soi. Qu’il n’est pas sain de se blamer pour cela. Le manque de confiance est imposé à soi par la pensée d’un autre, ses perpétuelles critiques et  remontrances qui font perdre toute confiance et estime en soi-même.  

Si Jésus a pu venir sur Terre comme un Agneau dans la guele du loup. S’il a pu quitter le cocon Familial du Ciel, et tant aimé L’Eglise de la Terre au point à Se livrer pour elle, c’est parce qu’Il avait confiance en Celui qui L’avait envoyé pour faire ce boulot ! Le Père a eu confiance en Son Fils qui à Son tour a eu confiance en Ses disciples, Ses frères de la Terre, les autres fils du Père ! C’est ainsi qu’est nait L’Eglise Trinitaire – aujourd’hui universelle car Christ est venu et est mort pour TOUS !

C’est ainsi aussi que nous savons que sans la confiance mutuelle entre un homme et une femme il ne peut y avoir de couple – et le couple ne peut faire U

La confiance et l’amour marchent en pair ! C’est cette unité qui doit porter un couple… comme elle doit aussi porter les membres du Corps du Christ. Sans elle, la mort s’installe et la résurrection disparait ! Là est l’horrible sanction

A ce stade de la réfléxion, je voudrais apporter un témoignage vécu : le mien parce que je le connais bien.

A cause de ma situation de divorcée-remariée, par Le Corps même du Christ dont je suis membre à part entière par mon baptême, je suis jugée et sanctionnée car interdite de m’approcher de deux sacrements importants : Corps du Christ en Sacrement d’Eucharistie et Pardon dans le Sacrement de Réconciliation

Un jour que j’ouvrais ma souffrance à un autre membre du Corps, il m’a demandé si des autres membres, j’attendais une reconnaissance ! Et j’ai d’emblé, sans réfléchir, répondu OUI. C’est alors qu’après je me suis rendue compte combien cette sanction de L’Eglise m’avait fait perdre toute confiance en moi-même, à tel point qu’un jour, ne me sentant plus digne d’opérer au sein de ma propre Eglise, j’ai rendu mon tablier de catéchète, et depuis ce jour j’ai vécu comme dans l’attente – l’attente d’une nouvelle naissance – une attente qui toutefois n’est pas prête d’arriver, me dit-on comme pour pas que j’espère jusqu’à la fin de mes jours ! Voilà toute confiance perdue et tout espoir ravagé

Que faire donc ? Que faire aussi quand l’espoir de revivre a disparu ? Comment refaire l’unité, remettre la confiance quand l’amour du départ a été ainsi bafoué ? Comment faire naître un nouvel amour basé sur la confiance ? Car l’amour est ce qui doit être préservé à tout prix

Membre sanctionné de L’Eglise Catholique, je dus me sectionner des autres membres pendant longtemps pour survivre. J’ai erré pendant des années en membre solitaire et ermite, essayant désespéremment de cacher la grosse souffrance de me savoir exclue de l’Eglise et aussi de autres membres de ma communauté. Et ce jusqu’au jour où Le Père ne supportant plus Lui-même de me voir ainsi, est venu me trouver et m’a prise dans Sa Bulle d’Amour – un moment que je ne suis pas prête d’oublier. La Rencontre faite dans la plus strite intimité de Père à fille, je fus remise entre les mains de mon Ainé – Le Fils bien-aimé de qui je reçois depuis, tout L’Amour du Père et L’Instruction. Et la confiance petit à petit est revenue ! Elle continue à ce jour à gentiment me déposer à Terre – au milieu de mes frères qui apprennent eux-aussi bien gentiment à découvrir ce nouveau membre qui leur est confié pour les aider à se rapprocher du Ciel

Pleinement réconciliée, aimée et sauvée par Le Ciel, je me suis posée devant Lui en ‘victime d’holocauste’ pour dire à mes frères et sœurs divorcés-remariés combien de Lui, ils sont aimés et sauvés, et pour aider aussi ceux qui peinent à nous charger, à prendre pleinement conscience de notre situation et lutter avec nous en toute confiance afin que ces fardeaux soient levés – que Le Corps du Christ fonctionne de nouveau comme avant – comme dans l’ancien temps

‘En L’Eglise, Seigneur, j’ai trouvé ma mission : je serai MISERICORDE’, me suis-je exclamée un beau matin d’été, et cette mission je ne l’ai jamais regrettée

La Miséricorde ! Là est L’Arme qui ressuscite – L’Arme de La Résurrection ! Il en a fallu au Père pour envoyer sur la Terre Son propre Fils ! Il Lui en a fallu aussi pour Le Ressusciter 3 jours après Sa mort par la méchanceté des hommes. Il Lui en a fallu pour Le susciter de nouveau par Le Saint Esprit

Il en faudra aussi aux couples, quand bien même il y a eu mal done, trahison, souffrance, déception, manque de confiance, mort d’amour … séparation, divorce

Il en faudra aussi à L’Eglise pour pardonner et enlever ses lois d’interdits envers les divorcés qui se remarient parce que Dieu, par amour et pour l’amour qui doit survivre parce que c’est ce qu’Il est, leur a envoyé une autre chance de survie

La Miséricorde est le produit positif du ‘quand bien même’ – quand bien même ce qui reste ne vaut plus rien, quand bien même tout est fini, qu’il ne reste plus rien !

Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font (Luc 23:34)
En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23:43)
Femme, voici ton fils. À Jean : Voici ta mère (Jean 19:26-27)
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Marc 15:34)
J’ai soif (Jean 19:28)
Tout est achevé (Jean 19:30)
Père, entre tes mains je remets mon esprit (Luc 23:46).

furent Ses dernières Paroles sur la Croix du Sacrifice – toutes criant « C’EST LA MISERICORDE QUE JE VEUX ET NON LES SACRIFICES ! » Rendons grâce pour ces Paroles de la Croix car ce sont elles qui nous aide à abolir à jamais les sacrifices humains et accomplirent définitivement La Mission de Salut !

La Miséricorde est naît de la dernière goutte de sang et d’eau que Jésus Christ avait encore à donner pour sauver L’Humanité ! Cette dernière goutte s’écrasant sur la terre contenait tous les repentirs à venir qui se sont répandues en grâces en devenir. Depuis ce moment d’éternité, La Miséricorde est L’Arme que chaque homme, chaque femme, blessé par la vie, doit utiliser pour tout régler, tout solutionner, tout guérir, tout accomplir.

Plus jamais de sacrifices à offrir pour la rémission des péchés – plus d’interdits à poser mais que de la miséricorde à imposer.

Père, avec tout le respect que nous Te devons en Christ notre Sauveur, et par les mains de Marie Sa mère choisie, nous Te faisons parvenir de nouveau une supplication : donne raison à ce puits en ce qu’il vient de dire ! Que ceux qui liront cette réflexion lui fassent entière confiance. Par La Parole que Tu accorderas à ce puits, redonne la vie, redonne l’espoir.

 

 

A cela, Le Père, par respect pour Son Fils, s’est de nouveau penché vers Son Trône, et Le Fils, par respect pour Ses frères en ce puits, a fait parvenir L’Esprit qui souffla sur lui Sa Parole de Vie :

 

« Le Royaume de Dieu est au milieu de vous. »
 
Luc. 17,21

 

ALLELUIA ! Merci Abba Papa ! Merci Jésus ! Merci Saint Esprit. Nous transmettrons ! ALLELUIA !

Chers frères et sœurs, chers pèlerins, comme il fut bon d’attendre en silence ce jour de salut (Lm.3) de la part de notre Père qui es aux Cieux qui bénit de nouveau ce puits.

Rendons-Lui grâce car ainsi nous savons par la foi qui habite en nous, que Justice sera faite. Croyons avec toute la foi dont nous sommes capables que si Le Royaume de Dieu est au milieu de nous, si L’Amour vit en nous parce que nous sommes demeurés dans L’Amour, Il sera aussi, à travers la transmission, au milieu de tous !

Chers enfants du Cœur de Dieu, si nous demeurons encore loin de Lui malgré tous les «oui» que nous Lui avons donné, c’est bien parce que nous voulions écouter et faire selon notre propre volonté ! Le Père nous en réclame d’autres pour terminer le chef-d’oeuvre d’Amour. Ne perdons pas de temps à nous regarder, ni même à nous interroger les uns les autres. Tout est dit. Gardons plutôt notre regard fixé sur le Père, regardons L’Amour qu’Il nous voue en cet instant même où nous essayons de nous rapprocher les uns des autres. Ne cherchons pas à nous rendre digne de Lui ni de Son amour. Ne cherchons même pas à Les mériter, car jamais nous ne serons dignes d’être fils et filles d’un si grand Père qui es aux Cieux, tant que nous serons sur la Terre. Jamais nous ne pourrons mériter un Amour aussi parfait que Le Sien. Et Il le sait. Mais accueillons Le, accueillons Sa Bonté, Sa Miséricorde et Son Amour, parce qu’Il veut qu’il en soit ainsi. Accueillons-nous dans nos différences et en notre foi, en l’amour qui jadis nous avait uni pour ne faire qu’UN avec Lui, refaisons L’Unité, faisons la Paix … et laissons Le faire en nous des miracles de sainteté !

Amen +

 

Fraternité Dieu Miséricorde

Pro Deo cum Misericordia

‘Notre secours est dans le Nom du Seigneur, qui a fait le Ciel et la Terre… Notre Joie en Son Verbe incarné, Jésus-Christ… Notre Salut, dans le Saint Esprit.’

« Oh ! oui je désire le Ciel !  » Déchirez la toile de cette douce rencontre « , ô mon Dieu !»

Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face

L’EGLISE SE SOUVIENT de

Bx ANGE D’ACRI

Capucin

(1669-1739)

Le bienheureux Ange d’Acri, né dans la Calabre, de parents pauvres, eut le bonheur d’avoir pour maître, dans son enfance, un pieux capucin qui lui apprit à méditer chaque jour la Passion de Jésus-Christ et à s’approcher souvent du sacrement de Pénitence et de la Table Sainte. Quelle édification pour tous de voir cet enfant passer deux ou trois heures de suite dans la contemplation des souffrances du Sauveur ! À dix-huit ans, il entra chez les Capucins ; mais il en sortit plusieurs fois par inconstance. La troisième fois il se mortifia si bien, il se mit à l’œuvre avec tant de courage, qu’il obtint la grâce de la persévérance et même dépassa de beaucoup la mesure commune de la perfection des religieux. Au jour de sa première Messe, il tomba en extase après la consécration, ce qui lui arriva souvent dans la suite. Son désir était de passer sa vie dans le silence du couvent, tout occupé de Dieu et de son âme ; mais le Ciel le destinait à de grandes œuvres. Ses premières prédications furent laborieuses, car la mémoire lui fit défaut, et il lui fut impossible de prêcher ses sermons comme il les avait écrits. Craignant de ne pas être appelé à la vie de missionnaire, il pria Dieu avec ferveur de lui manifester sa Volonté. Il entendit un jour, pendant sa prière, une voix qui lui dit : « Ne crains rien, je te donnerai le don de la prédication, et désormais toutes tes fatigues seront bénies. Tu prêcheras à l’avenir dans un style familier, afin que tous puissent comprendre tes discours… lire + en cliquant sur l’image qui le représente …

©Evangelizo.org 2001-2012

©Evangelizo.org

Que le Seigneur vous bénisse et vous garde! Que le Seigneur fasse briller sur vous son visage, qu’il se penche vers vous! Que le Seigneur tourne vers vous son visage, qu’il vous apporte la paix!

Amen