co-naissance

si tu savais le don de Dieu

« Il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu sur ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer. » Isaïe 11 «  Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bonté. » Luc 10

« Soyez saints, car je suis saint. »«Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait.»

Là n’est pas une réflexion, mais La Volonté de Dieu pour tous les hommes. (Lv.19,2) (Mt.5,48)

L’homme est saint mais souvent il n’en est pas conscient. Car l’image du saint – stigmatisée par ‘grandes œuvres, miracles et martyrs’ – l’effarouche à un tel point qu’il a bien évidemment peine à s’y reconnaitre ! Alors il traîne la savate pensant qu’il est moins que rien …

La sainteté, ben ce n’est pas pour moi’ ! De toutes façons, je ne suis pas prêt, je fais mon petit bonhomme de chemin, je m’efforce à ne pas faire du tort à mon prochain, quant à obéir aux commandements j’avoue que ce n’est pas mon fort … ’

Ces personnes qui renient ainsi la sainteté pour elles-mêmes et pour leurs proches, ne se rendent pas compte qu’en agissant ainsi, elles sont déjà et activement bien engagées sur le chemin de la sainteté.

Etre saint ne veux pas dire être ‘sans faute’ ou faire du ‘sans faute’.  Dieu sait et mieux que quiconque pour l’avoir créé, que l’homme est imparfait. Il sait qu’il peut être un ange à l’instant et un démon la minute d’après. A regarder un enfant dormir comme un ange après qu’il fut désagréable avec ses parents l’instant d’avant, on peut penser que l’homme ne peut être ange et démon en même temps. 

La sainteté est donc pour lui un état, un moment, un privilège, une grâce sur un long chemin que fait son esprit (l’âme) qui, malgré les luttes et les combats, les hauts et les bats, les chutes et les relèvements, les victoires et les conquêtes, les souffrances et les chagrins, résiste, tend et demeure coûte que coûte sur ce chemin.

Etre saint c’est rendre grâce par mon être tout entier, à Sa Parole de Vérité : « Demeurez en mon amour ! » (Jn.15,9) Lui sait pourquoi Il nous le demande ainsi. Nous n’avons qu’à obéir et être.

C’est par mon corps, appelé à souffrir et à mourir, à faire l’expérience du manque, de la faim et de la soif, mais aussi à vivre et connaitre les sains plaisirs, que j’apprend à fortifier et sanctifier mon esprit, mon âme, qui est appelée à vivre pour louer L’Eternel son Créateur – ainsi à vivre éternellement car là est sa raison d’être.

Quand mon corps est uni à mon âme, qui s’unie avec JE SUIS – L’Esprit de mon Créateur – c’est à ce moment que JE SUIS pleinement – car tout mon être est avec Lui – je suis avec Lui de Qui je viens et vers Qui je m’en retourne. C’est le moment où je suis sain d’esprit ! Autrement je suis fou, car je ne suis rien sans L’Esprit Saint – je suis nulle part – je ne suis que poussière qui retourne à la poussière.

Ainsi il n’y a rien de pédant ni d’orgueilleux à désirer la sainteté pour soi et pour les siens. Il n’y en a pas à avoir honte non plus à en parler autour de soi. Bien au contraire ! Chaque homme y est appelé. La sainteté, étant par sa relation directe avec son Créateur, la vraie nature de l’homme, et sa mission.

Il n’y a pas à penser non plus que l’un est plus prêt que l’autre à y accéder, tout simplement parce celui-ci lit la Bible tous les jours ou qu’il a fait des années d’études théologique, ou alors qu’il a fait des miracles et des grandes oeuvres ! « Ce que le Père a caché aux sages et aux savants, Il l’a révélé aux tout-petits. Oui, Il l’a voulu ainsi dans Sa bonté. » 

La sainteté est pour tous et chacun !

C’est en rencontrant personnellement Le Christ en Son Enseignement, que je suis arrivée à connaitre Dieu, et mon travail est loin d’être terminée – il durera l’éternité qu’Il est. De même c’est en me redonnant l’amour qu’Il m’a permis de faire avec Lui plus ample connaissance ! Je ne me lasse jamais de le dire et le redire. Je ne le peux d’ailleurs, ni le veux. Témoigner de ma foi en Dieu qui est Amour et témoigner de ce que pour moi Il a fait et continue de faire, est plus qu’un plaisir. Là est mon point d’équilibre. Un de mes proches dit que j’en ai fait une obsession ! Quelque fois je me pose la question : qui de nous deux a raison ?

C’est au moment où je ‘fréquente’ mon prochain en qui je vois L’Amour, que je suis le plus proche de mon point de ressemblance avec Dieu, mon Père qui est aux Cieux. Parce que Christ étant Son Verbe fait chair comme je suis chair, Christ a Sa connaissance et je l’ai aussi ; Christ est son Fils, et je le suis aussi ; Christ est Sauveur de tous les hommes, et je le suis aussi. Peut-être que je ne réussirai pas à les sauver tous, mais si je me contente de n’en sauver qu’un  – je sais qu’Il sera tellement heureux qu’Il serait capable de me sanctifier.  (Luc 15)

Alors je me dis et je me console en pensant que tant que la sainteté est une obsession de Dieu et non une possession de Son Ennemi…

Ceci dit en passant …

« Tout m’a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »

L’Evangile décrit aujourd’hui un Christ en pleine louange et en pleine reconnaissance envers Son Père – exultant de joie sous l’action de L’Esprit Saint – rempli de La Joie Parfaite !

C’est donc ainsi que nous devons êtres tous les jours de notre vie : vivants de la simple joie complète car parfaite ! Une belle joie en effet, et qui n’a pas besoin d’être grandement démontrée pour être, exister ! Car elle est La Joie qui vient de l’intérieure de soi, de l’esprit petit uni au Grand Esprit – La Joie de se savoir aimé de Lui, de L’aimer en retour, d’être uni à Lui pour le plaisir de se faire mutuellement plaisir, l’espace d’une prière, d’une adoration, d’une louange de reconnaissance …

 L’homme est saint quand il prie son Père qui est aux Cieux

L’homme est saint quand le nom qu’il porte sanctifie le Sien …

L’homme est saint quand il L’honore en faisant Sa volonté

L’homme est saint quand il communie – que son être tout entier tend essentiellement vers Sa Parole et S’en nourrit

L’homme est saint quand il apprend à pardonner – qu’il n’a plus rien à se reprocher ni à reprocher …

L’homme est saint quand en lui il ne se fera plus rien de mauvais ni de corrompu …

L’homme est saint quand il n’a plus en rien en lui à tenter, qu’il est totalement délivré … libre en Vérité !

 

L’homme est saint au moment où L’Esprit Saint le saisit !

Maintenant que tu en as la connaissance, il te suffit de l’accepter, et pourquoi pas ‘naître de nouveau’ à cette idée – en toute co-naissance de La Vérité qu’elle est – en faire ta réalité !

Alors la prochaine que l’on te demandera qui tu es, tu pourras répondre fièrement : je suis saint !

Grande Gloire et Puissance à L’Amour – Père par le Fils dans le Saint Esprit. Bénis sois la Terre et tous ses habitants. Béni sois-tu cher frère, chère sœur, cher pèlerin… qui que tu sois !

Amen

«…Je sentais aussi le désir de n’aimer que le Bon Dieu, de ne trouver de joie qu’en Lui, souvent pendant mes communions, je répétais ces mots de l’imitation :  » O Jésus ! douceur ineffable, changez pour moi en amertume, toutes les consolations de la terre !… « »

(Sainte Thérèse de L’Enfant Jésus et de La Sainte Face)

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