« Donne-moi à boire. »
Jean 4,7
Pourquoi ce puits ? Qui nous sommesLa cruche t’y conduira te guidera
BON MERCREDI !
dans le Souffle de L’Esprit qui décide !
COMMUNION DU JOUR
« Tu m’apprends le chemin de la vie : + devant ta face, débordement de joie ! A ta droite, éternité de délices ! »
(Psaume 15:11 )
Aujourd’hui encore le Seigneur nous invite à
COMMUNIER à Sa Parole, car
« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Jésus-Christ, Luc 4,4
COMMUNIONS chers frères et soeurs, chers pèlerins, puisque le Seigneur qui se donne à TOUS, Lui-même nous convie. Rendons Lui grâce en toute humilité pour Son invitation.
Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés. Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier. Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde. Par Ton Eau Vive Seigneur, purifie nos coeurs afin qu’ils soient dignes de Te recevoir en Ta Parole. Amen+
lisons, contemplons et communions à la Parole de Dieu
Le mercredi de la 18e semaine du temps ordinaire
Livre des Nombres 13
Psaume 106
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15. 21-28
Au nom du Père du Fils du Saint Esprit, amen +
Me voici Père, petite cruche vide et nue devant Toi et devant mes frères qui peuplent la Terre, afin que Tu la remplisses de Tes Saintes Paroles – l’Eau Vive de sa pauvre vie. Viens embraser mon cœur du feu de Ton amour. Eclairer mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière. Que je puisse discerner et connaître selon Ta Vérité, ce qu’aujourd’hui Tu veux me dire et partager au monde entier. Viens Trinité Sainte en Dieu Fils et Esprit combler l’Humanité de Tes Saints Projets.
contemplons la Parole de Dieu
Chers frères et sœurs, chères petites cruches, chers pèlerins,
Les Saintes Ecritures aujourd’hui nous font découvrir une autre facette de la Nature Divine !
Notre Créateur est un Dieu qui décide, qui prend des initiatives ! Tantôt Il décide de prendre soin, tantôt de sévir, tantôt de pardonner, tantôt de retenir les fautes, tantôt de détruire, tantôt de sauver ! Devant ce qui Lui est présenté, Il coupe et tranche selon Sa Justice et Son Autorité !
Certes Il est un Dieu qui décide, qui agit selon ce qui Lui est présenté. Il est un Dieu Vivant qui marche avec Son Peuple. Mais, de cette nature vivante et agissante, il faut surtout retenir qu’en tout ce qu’Il fait, jamais Il ne cesse d’aimer.
Notre Dieu, le Dieu Eternel, le Dieu de tout L’Univers qu’Il a crée par Amour et avec Amour, est un Dieu dont l’amour est Miséricordieux. Un Dieu qui entend les pleurs des grands, comme les rires des enfants ; les louanges en joyeuses chansons, comme les plaintes des veuves ; les récriminations en gémissements, comme les grincements de dents ; les supplications qui poussent des cris, comme celles qui se glissent à l’oreille !
Oui, chers tous, Dieu entend tout, parce qu’Il veille à tout, Il veille sur tout ! Il sait qu’envers Sa Création Il a prit une responsabilité ! C’est Lui qui L’a voulue, c’est encore Lui qui L’a créée. Envers Elle, Il a plus qu’un devoir. Il a un droit de regard ! Ce droit Il l’exerce selon Son Autorité et Sa Volonté.
Voyez comme devant la détresse de la Cananéenne, notre Maître et Sauveur Jésus, malgré que Son intervention en cette instance n’était pas exigée, a prit action ! Son devoir était envers les fils d’Israel, Il l’a bien spécifié ! Et pourtant, voyez comme Il a tranché ! Voyez comme Il a prit la décision avec Autorité, d’accorder à cette brebis ci, ce qu’elle demandait ! Vers elle, Il n’avait pas été envoyé ! C’est elle qui est venue à Lui de son propre gré, en suppliant par deux fois : « Seigneur, viens à mon secours! »
Ainsi, Jésus Fils de Dieu, prouve que La Miséricorde primera toujours sur le devoir !
Mais Il ne prouve pas seulement cela ! Cette Vérité étant discernée, poussons plus loin notre contemplation de ce bel Evangile qui vient rejoindre celui de l’Exil !
Moïse devant les récriminations de son peuple, et la lassitude de Dieu et Ses menaces de punition, décide de prendre les devants, l’initiative de parler à Dieu pour intercéder en faveur de son peuple : « Dieu a décidé de les détruire. C’est alors que Moïse, son élu, surgit sur la brèche, devant lui, pour empêcher que sa fureur les extermine. »
Et Jésus fait de même ! Devant la prière d’intercession de ses apôtres : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus s’arrête et décide d’examiner le cas de plus près : Pourquoi retirer le pain de la bouche de mon peuple pour le donner à un autre non choisit par mon Père pour recevoir Ses faveurs? Et Il en fait la remarque à la Cananéenne : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. » Et la réponse surprise arrive comme un baume sur le cœur de Jésus: « C’est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Et Jésus décide de trancher dans le vif : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie !
Celui qui a prouvé au monde entier que La Miséricorde primerait toujours sur le devoir, vient confirmer que le droit de regard est encore plus important que le devoir, car il est un regard qui se pose avec droiture sur TOUS ! Toute la Création a droit au regard de Son Créateur. Sur Tous Il fait lever Son soleil avec Justice : bons ou méchants, blancs ou noirs, rouges ou jaunes, petits ou grands, malades ou bien portants ! Tous doivent avoir foi en ce Dieu Unique et Eternel qui a pour l’homme un regard tout spécial, car Il n’oublie pas qu’il n’est que chair ! Devant sa fragilité, Il s’incline.
incarnons la Parole
Nous aussi, chers frères et chères sœurs en Christ, chers pèlerins, nous devons nous incliner devant Sa Toute Puissance, nous plier à Son Divin Regard, car Il est non seulement Grand et Puissant, Justice et Vérité, mais aussi tellement Bon et Miséricordieux. Notre Dieu est un Père qui décide d’un cœur attendri, de s’occuper du sort de Ses Enfants! Hélas, peu le savent, et peu le reconnaissent !
Comme Moïse, comme les apôtres, intercédons auprès du Père, au nom du Fils et du Saint Esprit, qu’Il veuille bien accorder un autre droit de regard sur notre monde en détresse qui en oubliant tous Ses bienfaits et mis de côté Son Autorité, L’a renié et a failli contre Lui. Supplions car les temps changent et l’heure du Jugement est déjà là. Il attend seulement de voir ce que nous ferons, nous d’abord, qui à cause de notre âge qui avance à grands pas vers sa Résurrection, reconnaissons avec Sagesse Sa Présence en Son Saint nom divinement chanté et mémorisé en quotidienne louanges ! Ainsi nous Lui avons donné priorité et autorité sur nos projets et nos idées ! N’oublions pas en nos supplications, que nous avons affaire à un Dieu qui nous a montré qu’Il est capable de dépasser nos petites convenances, traditions et devoirs à maigres valeur humaines, pour redresser comme Il le faut et selon Sa Volonté et Son Autorité, la barque qu’Il a jadis construite et instituée sur le roc solide d’Une unique et infaillible Pierre Angulaire, et non sur la richesse éphémère de ces multiples pierres en perpétuelle remise en question !
Chers tous, quelqu’un a dit que ‘les rues du Ciel commencent sur la Terre !’ C’est bien vrai ! Dieu a fait au Ciel, Un Chemin de Vérité et de Vie, que tous Ses enfants doivent emprunter dès ici-bas ! De Lui, nous avons reçu non seulement l’Autorité, mais aussi le Pouvoir de décider de L’emprunter ou pas ! Prenons cette décision sans hésiter. Du Ciel, Ses anges veillent à ce que cette Volonté s’accomplisse dans toutes les maisons !
En charité bien ordonnée, commençons par Lui demander de changer notre propre regard sur nous mêmes d’abord ! Nous aider à reconnaitre notre impuissance à tout gérer ! Et notre regard sur le monde, sera plus compatissant ! Envers TOUS, et non seulement envers nos familles immédiates et nos amis courants, usons de notre pouvoir de persuasion ! Et dans tous les sens de cette Vérité, décidons de Le revenir !
Néanmoins, soyons conscients que sur ce Chemin de Vie, il n’y a pas de place pour de veilles comme de nouvelles richesses, pas de place pour les futilités mondaines et inappropriées, pas de place pour les conversations de salon et nos inutilités ! Nous devons les larguer tous ! Vendons les à nos voisins … oh que dis-je – mieux encore, détruisons les pour ne pas tenter tout le quartier ! Et revenons chers tous, revenons vers la Pauvreté et l’Humilité, l’Egalité et la Fraternité depuis longtemps oubliées, mises au rencard de nos vaines folies et intérêts ! Revenons à la Prière, à l’Oraison, à la Contemplation quotidienne des Saintes Ecritures, sous le Doux Regard de Jésus qui ouvre les âmes au calme et au silence d’où les meilleurs décisions prennent leur source et les sages inspirations leur ressources !
Enfin, revenons à nos moutons ! Revenons en compagnie de nos bons pasteurs conscients, vers les brebis qui se sont égarées à cause de notre entêtement à vouloir toujours tout diriger, tout contrôler par nous-mêmes, rien partager, rien abandonner pour le Royaume Universel ! Abandonnons-nous à La Miséricorde, qui nous aidera à préparer le monde à recevoir de nouveau, Le Souffle de Sainteté, qui bientôt lui sera accordé en mémoire de La Croix d’ Amour qui se veut Miséricorde et Espérance !
Décidons en cet instant d’être HEUREUX et de rendre le monde HEUREUX ! Jésus nous donne beaucoup d’exemples à suivre, dont ceux-là … N’hésitons surtout pas à nous inspirer de leur foi … oh que dis-je … à vivre de leur foi ! Ainsi, en nous, et pour nous, ils continuent à cheminer avec nous sur le Chemin de La Vérité dont ils ont maintenant pleine conscience !
« Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement… Je sentis en un mot la charité entrer dans mon coeur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !… «
(Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face)
rendons grâce à Dieu pour Sa Parole
Rendons grâce au Ciel, que nous avons affaire à un Dieu qui se laissera toujours attendrir par les cris et les supplications de ceux qui ne se lassent d’intercéder au Ciel comme sur la Terre, pour le retour du monde qu’Il a voulu selon Sa Volonté – un monde de Paix et de Réconciliation.
Que Dieu nous bénisse tous, de Son Saint Regard Compatissant.
Au nom du Père Fils Saint Esprit Amen
« Seigneur, voilà plus de soixante-cinq ans que Tu m’as fait le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, Tu n’as cessé de me combler de tes grâces et de ton amour infini. Au cours de toutes ces années se sont entremêlés de grandes joies, des épreuves, des succès, des échecs, des revers de santé, des deuils, comme cela arrive à tout le monde. Avec ta grâce et ton secours, j’ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. Aujourd’hui, je me sens riche de mon expérience et de la grande consolation d’avoir été l’objet de ton amour. Mon âme te chante sa reconnaissance. Mais je rencontre quotidiennement dans mon entourage des personnes âgées que Tu éprouves fortement : elles sont paralysées, handicapées, impotentes et souvent n’ont plus la force de Te prier, d’autres ont perdu l’usage de leurs facultés mentales et ne peuvent plus T’atteindre à travers leur monde irréel. Je vois agir ces gens et je me dis : « Si c’était moi? » Alors, Seigneur, aujourd’hui même, tandis que je jouis de la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, je T’offre à l’avance mon acceptation à ta sainte volonté et, dès maintenant, je veux que si l’une ou l’autre de ces épreuves m’arrivait, elle puisse servir à ta gloire et au salut des âmes. Dès maintenant aussi, je Te demande de soutenir de ta grâce les personnes qui auraient la tâche ingrate de me venir en aide. Si, un jour, la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, déjà, Seigneur, ma soumission est devant Toi et se poursuivra en une silencieuse adoration. Si, un jour, un état d’inconscience prolongée devait me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j’aurai à vivre soit une suite ininterrompue d’actions de grâce et que mon dernier soupir soit aussi un soupir d’amour. Mon âme, guidée à cet instant par la main de Marie, se présentera devant Toi pour chanter tes louanges éternellement. Amen »
Acte d’abandon à la Miséricorde Divine du Bienheureux Karol Józef Wojtyła.