« Donne-moi à boire. »
Jésus-Christ à la femme aux 5 maris
Jean 4,7
« Quiconque vient à ces puits et en tire de l’eau c’est-à-dire méditant l’Ecriture, perçoit un sens et une signification plus profondes, celui-là trouvera des noces dignes de Dieu : car son âme sera unie à Dieu. »
Origène
Pourquoi ce puits ? Qui nous sommes
La cruche t’y conduira te guidera
BON MARDI !
dans le Souffle de L’Esprit Miséricordieux !
COMMUNION DU JOUR
« Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père : le roi sera séduit par ta beauté.»
(Psaume 45)
Aujourd’hui encore le Seigneur nous invite à
COMMUNIER à Sa Parole, car
« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Jésus-Christ, Luc 4,4
COMMUNIONS chers frères et soeurs, chers pèlerins, puisque le Seigneur qui se donne à TOUS, Lui-même nous convie. Rendons Lui grâce en toute humilité pour Son invitation.
Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés. Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier. Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde. Par Ton Eau Vive Seigneur, purifie nos coeurs afin qu’ils soient dignes de Te recevoir en Ta Parole. Amen+
lisons la Parole de Dieu
Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Édith Stein), carmélite
« Qui entre au Carmel n’est pas perdu pour les siens, mais ils sont encore plus proches ; il en est ainsi parce que c’est notre tâche de rendre compte à Dieu pour tous ».
« une fille d’Israël, qui pendant les persécutions des nazis est demeurée unie avec foi et amour au Seigneur Crucifié, Jésus Christ, telle une catholique, et à son peuple telle une juive ».
Bienheureux Jean-Paul II
« dans un monde de négation de Dieu, elle est un témoin de la Présence de Dieu. »
Professeur Jan Nota
Livre d’Osée 2,16b.17.21-22.
Psaume 45
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,1-13
Au nom du Père du Fils du Saint Esprit, amen +
Me voici Père, petite cruche vide et nue devant Toi et devant mes frères qui peuplent la Terre, afin que Tu la remplisses de Tes Saintes Paroles – l’Eau Vive de sa pauvre vie. Viens embraser mon cœur du feu de Ton amour. Eclairer mon intelligence d’un rayon de Ta Lumière. Que je puisse discerner et connaître selon Ta Vérité, ce qu’aujourd’hui Tu veux me dire et partager au monde entier. Viens Trinité Sainte en Dieu Fils et Esprit combler l’Humanité de Tes Saints Projets.
contemplons la Parole de Dieu
Je lisais hier soir avant de me coucher, un magnifique texte, intitulé « L’Evangile de la Miséricorde » de Louis-Joseph LEBRET. Ce matin en me réveillant, il était encore frais en mon esprit et en y repensant, je le qualifiai une nouvelle fois de ‘magnifique’, tellement il était bien écrit. D’une sobriété et d’une justesse qui fait envie à mes longues, trop longues même, ‘dissertations’ ! Mais là est la nécessité de toute contemplation des Saintes Ecritures. La Parole de Dieu, pour être comprise et bien discernée, doit subir d’abord une lente et progressive « montée » vers l’esprit, la raison qui en extrait l’essentiel – un exercice à vivre dans l’oraison et la prière – avant qu’Elle ne descende dans le cœur – le lieu ou tout se digère en sentiments, en expériences vécues, – pour enfin remplir tout l’être de Ses saveurs. Un exercice qui demande du travail à plein temps. On ne finit jamais de contempler la Parole de Dieu. Elle nous parle de telles manières différentes à chaque fois que nous en prenons connaissance. Dépendant de ce que l’on vit au moment où Elle nous parvient, la Parole de Dieu devient Présence en notre présent. Là est la splendeur de ce cadeau divin.
Ce texte sur la Miséricorde, inspiré de la béatitude « Heureux les miséricordieux. Ils obtiendront miséricorde », m’avait tellement touché que ce matin je l’ai emmené avec moi pendant l’oraison, afin de le contempler de nouveau, cette fois, sous le regard de la Croix. Je ne savais pas alors que nous fêtions aujourd’hui une de Ses plus fidèles et ferventes servantes en Edith Stein – Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix ! Je l’ai su plus tard, après les prières, quand je me suis attelée à l’exercice quotidien de la ‘lectio divina’ (contemplation des Saintes Ecritures).
Mais avant de revenir sur ce texte, je voudrais partager avec vous chers lecteurs, un moment fort vécu à la Croix tôt ce matin – un autre – car il y en a eu et en aura – parce que j’en vois non seulement l’apport important à cette communion mais j’en pressens surtout un signe du Ciel ! Dieu ne se manifeste jamais pour rien. Derrière tout signe distinct de Sa Présence, il y a un Plan Divin.
Tous les matins, je suis la première à descendre au sanctuaire. J’aime à me retrouver un moment seul avec Jésus sur la Croix avant de commencer les prières. Comme à l’accoutumée, je demande toujours au Père de me confier une Parole pour inspirer ma journée. Mon époux en fait de même de son côté et nous nous les partageons en les lisant à haute voix. La Bible étant placée directement sous la Croix sur une petite table, je dois obligatoirement m’en approcher. Ce matin je l’ai fait une fois de plus, mais cette fois, je me suis sentie poussée à toucher la Croix. J’ai passé lentement ma main sur Son centre, là où Son Visage m’est familier, et dans mon cœur, j’ai dit en même temps au Seigneur cette prière: ‘ S’il Te plait, guéris moi par Ta croix’. L’instant d’après, j’ai ouvert la Bible et le titre de la Parole révélée, s’intitulait ‘Guérison’ (Luc 4, 38). Quand mon époux est descendu, je lui ai fait part de ma demande à la Croix, en lui demandant de deviner la Parole que j’avais reçue immédiatement après. Il me répondit sans réfléchir : « Seigneur je ne suis pas digne de Te recevoir… » Avant même qu’il eut finit, je l’interrompis en lui disant que ce n’était pas celle-là mais une autre, que j’ai lu à haute voix. Puis, il prit la Bible entre ses mains et au hasard reçu sa Parole à lui. Serez-vous étonnés si je vous disais qu’elle s’est révélée être : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. » (Matthieu 8, 8-10) ?
prions la Parole de Dieu
Hier un texte sur la Miséricorde, ce matin deux Paroles de guérison grâce au cœur Miséricordieux de Jésus, le souvenir d’un cœur dévouée à la Croix à fêter ! Que veux-Tu donc nous dire Père, en ce mardi matin venteux ?
incarnons la Parole
Et le Souffle Saint a soufflé en Son pain quotidien :
« De toute votre inquiétude, déchargez-vous sur Dieu, car Il a soin de vous. »
(1 Pierre 5:7)
communions à la Parole
Chers frères et sœurs, chères petites cruches, chers pèlerins,
Dieu Notre Père qui est aux Cieux, a-t-Il besoin de nous faire un dessein pour que nous comprenions qu’en Sa Grande Miséricorde, Il plane sur La Terre en ce moment même, afin de ramener à Lui Ses enfants, car Il a soin de d’eux ? Lui seul sait pourquoi, par Sa Parole Vivante et Agissante, touche les cœurs inquiets de son sort. Acceptons ici en ce puits, et avec grande humilité de Lui remettre aujourd’hui toutes nos inquiétudes et nos faiblesses à propos du monde ; de les décharger comme Il nous demande à travers le disciple de Notre Seigneur, aux pieds de Sa Croix, afin qu’en Ses pouvoirs salvatrices, Elle nous purifie et nous guérisse, afin que nous puissions Lui porter des fruits. Car avant de nous lancer dans le monde pour l’évangéliser, il est essentiel que notre être tout entier repose dans un climat de compréhension, de paix et d’harmonie profonde de corps d’esprit et d’âme. Car l’évangélisation est un Don Divin qui demande le détachement de sa propre personne pour ne s’attacher qu’à La Croix – Source et Exemple du Don Parfait !
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix avait bien compris cela et nous la prenons ce matin en exemple pour encourager notre mission. Ecoutons-la nous confier sa propre compréhension :
‘Pendant la période qui précède immédiatement et aussi pendant longtemps après ma conversion [… ] je croyais que mener une vie religieuse signifiait renoncer à toutes les choses terrestres et vivre seulement dans la pensée de Dieu. Progressivement cependant, je me suis rendue compte que ce monde requiert bien autre chose de nous […] ; je crois même que plus on se sent attiré par Dieu et plus on doit « sortir de soi-même », dans le sens de se tourner vers le monde pour lui porter une raison divine de vivre.
Chers tous, cette raison divine de vivre que nous devons porter au monde, est aujourd’hui bien défini par tous ces signes reçus du Ciel ! C’est de LA MISERICORDE, dont il s’agit : La Source de Paix et de Guérison.
Le monde a besoin de guérison et c’est en nous guérissant nous-mêmes que nous pourrons l’atteindre.
Ecoutons ce que le merveilleux texte d’hier nous confie là-dessus : La miséricorde ? Il ne s’agit pas d’une simple pitié ou même d’une souffrance ressentie à la rencontre d’un homme malheureux. La miséricorde, c’est la prise de la misère de l’autre dans son coeur, c’est la misère de l’autre qui se loge en nous, qui devient nôtre, d’abord comme une brûlure profonde, mais tout de suite comme une exigence d’action. Le miséricordieux n’entasse pas en lui les misères qu’il rencontre, par une variété de «masochisme ». Non. La misère de l’autre le brûle, mais pour le mouvoir. (L.J. Lebret)
Le monde est peuplé de miséreux !
Celui qui a faim, celui qui n’est pas vêtu, celui qui n’est pas logé, celui qui est infirme, celui qui est malade, celui qui est chômeur. Le pauvre d’esprit, le mal doué, l’irrésolu. L’ignorant. Le méprisé, le délaissé, le trahi. Celui qui est sans amis, sans au moins un ami. Le clochard, l’ivrogne. Le désespéré. Mais aussi bien, le riche égoïste, le savant si spécialisé qu’il oublie l’essentiel, le vaniteux plein de soi, l’orgueilleux qui cherche la gloire, le dominateur qui opprime.(L.J. Lebret)
L’atteindre en sa misère, l’écouter, la comprendre, arracher sa misère, la porter, la ressentir peser en soi comme si elle était sienne, pour ensuite la déposer aux pieds de la Divine Croix Miséricordieuse, qui les a déjà toutes portées, c’est cela l’exigence d’action, c’est cela se mouvoir pour l’autre – les autres !
L’action commence toujours par la prise de conscience qui précède le désir d’agir. Si le désir de la Croix n’est pas fort en soi, si la compréhension de Son sens divin et humain en même temps, n’est pas comprise jusqu’au don complet de soi-même, alors l’action ne viendra pas ! La Lumière ne jaillira pas et les lampes s’éteindront d’elles-mêmes.
Que ce soit par le moyen de la prière, du témoignage oral ou écrit, en passant par les actes de charité petits ou grands, le monde a besoin de savoir où il en est avec Celui qui l’a créé. Il a besoin de savoir qu’Il est bien Présent et Agissant et qu’il peut toujours compter sur Lui. Le monde a besoin de rallumer en ses maisons la flamme du don, de la fraternité, de l’ouverture du cœur.
Le monde n’a pas besoin de jugement mais de guérison !
L’homme est pécheur en son état mais il est surtout un être en devenir saint comme Celui qui l’a désiré et créé. Avant de créer le monde, Dieu avait une compréhension de lui qui demeure encore un grand mystère. Notre mission n’est pas de le découvrir, mais de le porter en nous comme une source de guérison à venir.
Chers pèlerins, en tant que témoins de Sa Miséricorde en notre propre vie, nous nous sommes consacrés à Dieu en Jésus Miséricorde, pour aider à la concrétisation de Son Cœur Miséricordieux dans le cœur de chacun. Chaque matin, Jésus vient au puits, et remplit des Ses propres mains, les petites cruches dévidées la veille d’avoir témoigné de Sa Bonté. Si le cœur vous en dit, joignez-vous à nous, car plus il est de cruches miséricordieuses, plus le monde n’en sera que plus abreuvé.
Nous commençons notre journée en nous rendant d’abord au sanctuaire, en cortège de foi rassemblée pour la journée, afin de nous prosterner d’abord devant la Croix, et recevoir d’Elle la grâce de l’écoute et du regard, partie importante de notre mission. Puis nous Lui demandons la purification de nos âmes et nous chantons Son pardon. Ensuite nous ne manquons pas de Lui demander de nous séduire de nouveau comme Il l’a fait la première fois quand Il est venu nous parler au bord du puits de Samarie, quand nous avons compris qu’elle était notre mission de petites cruches bien disposées à contenir L’Eau Vive de Ses Paroles et en abreuver les passants avec générosité. Et si besoin est, nous n’hésitons pas à Lui demander de nous entraîner de nouveau jusqu’au désert, nous reconduire s’il le faut en l’exil … afin de nous parler cœur à cœur, refaire le point sur l’état de nos âmes en contact journalier avec le monde et ses virus. Là Il nous reparle de justice et de droit, d’amour et de tendresse ; et nos âmes ainsi rechargées, reviennent au puits en chantant avec allégresse, l’espérance et la fidélité ! Ainsi se passe notre journée dans le travail et la prière. Nous la terminons bien entendu en action de grâce pour toute guérison reçue le jour courant.
Chers tous, il n’est rien en ce qui a été dit ici, que vous apprendrez de nouveau ; car tout s’est dit déjà en votre cœur depuis longtemps si votre souris vous a conduit jusqu’à ce puits !
Le monde cri MISERICORDE … et le puits en est remplit !
Si ce concept de vie vous convient, alors n’hésitez pas ! Construisez-là de vos propres mains ! Creusez-vous un puits là où vous êtes et vivez de L’Eau Vive qui en jaillira par votre bonne volonté ! Partagez-Là surtout, il ne faut rien garder pour soi. Distribuez-en, mais soyez prévoyants : veillez à ce votre cruche soit toujours pleine quand arrivera le premier passant.
ALLELUIA !
rendons grâce à Dieu pour Sa Parole
Père,
Je Te rends grâce pour cette communion qui nous rappelle notre devoir et notre mission envers Toi et nos frères. Je Te rends grâce de m’avoir ouvert l’esprit et réconcilié l’âme de sa fausse culpabilité. Je T’en suis reconnaissante pour l’Eternité.
prions pour le monde
Nous Te confions Père, l’intention de prière confiée à nos soins par ce pasteur de Ton choix : ‘ Priez pour moi, que mon ministère soit fécond auprès des âmes que Dieu veut toucher par sa miséricorde.’
ALLELUIA ! Au nom du Père du Fils du Saint Esprit, amen +
