« Donne-moi à boire. »
Jésus-Christ à la femme aux 5 maris
Jean 4,7
« Quiconque vient à ces puits et en tire de l’eau c’est-à-dire méditant l’Ecriture, perçoit un sens et une signification plus profondes, celui-là trouvera des noces dignes de Dieu : car son âme sera unie à Dieu. »
Origène
Pourquoi ce puits ? Qui nous sommes
La cruche t’y conduira te guidera
BON JEUDI !
dans le Souffle de L’Esprit averti !
COMMUNION DU JOUR
« Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse ! »
(Psaume 40)
Icônes de Christ en gloire de soeur Jacqueline Poirier, r.m
Aujourd’hui encore le Seigneur nous invite à
COMMUNIER à Sa Parole, car
« L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »
Jésus-Christ, Luc 4,4
COMMUNIONS chers frères et soeurs, chers pèlerins, puisque le Seigneur qui se donne à TOUS, Lui-même nous convie. Rendons Lui grâce en toute humilité pour Son invitation.
Avec bonté Seigneur, Tu nous invites ! Merci de nous lancer cet appel et de nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés. Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier. Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde. Par Ton Eau Vive Seigneur, purifie nos coeurs afin qu’ils soient dignes de Te recevoir en Ta Parole. Amen+
lisons la Parole de Dieu
Livre des Juges 11,29-39a.
Psaume 40
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14
la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux
Ce qui m’interpelle en l’Evangile de ce jour, ce sont les effets négatifs que peuvent avoir sur une âme généreuse, l’indifférence et le mépris des autres ! D’abord c’est la déception, puis c’est la colère, qui elle-même entretenue cède la place au meurtre !
Nous parlions l’autre jour du péché le plus vil qu’est l’orgueil qui pourrit et détruit l’âme. L’indifférence et le mépris des autres, en sont deux de ses conséquences, qui entrainent à commettre des actes lourds de conséquences, voire irréparables, comme dans le cas du roi de l’Evangile de ce jour.
Le péché d’orgueil rend l’âme indigne à tout point de vue. Il est sa destruction.
Hier, en groupe de réflexion, nous parlions de l’orgueil spirituel qui est si néfaste non seulement pour l’âme qui s’y laisse prendre, mais pour la multitude qu’elle appelle à la suivre sur son chemin de destruction. Le sujet plein d’orgueil spirituel, est un traître car Il se prend et se fait passer pour Dieu, mais en vérité, il n’est qu’un possédé du contraire ! Il ne peut qu’être tentateur et dévastateur en tout ce qu’il fait en envers tous ceux qu’il touche et se laissent prendre à son jeu. Vous le reconnaitrez à sa façon de vous travailler, de vous tourner autour, vous obliger à dévier du chemin de La Vérité pour accéder à la sienne. L’orgueilleux travaille en dessous. Dès qu’il a reçu de vous le vote qu’il attendait, vous ne le plaisez plus. Celui qui est atteint d’orgueil spirituel n’a pas de sentiment de compassion pour quiconque, parce tout ce qu’il fait il le fait pour démontrer sa propre autorité, ses propres succès, ses propres statistiques et évolutions de ses projets. Il est facile à cerner et à s’en débarrasser, si sur son état on est bien informé, proprement éduqué, bien entouré, divinement encadré. Seul L’Amour qui est son contraire peut nous aider sur ce chemin.
Père, Toi qui es Bon, qui a mis en chacune de Tes Créatures Ta semence, pourrais-Tu nous éclairer à ce sujet ? Pourrais-Tu nous montrer comment ne pas tomber dans le piège de l’orgueil spirituel, comment nous débarrasser de ce fléau qui entraîne tant de Tes enfants que Tu appelles à Te servir, à se servir eux-mêmes, se détruire et entrainer d’autres dans leur chute.
A ces demandes, le Père en Sa grande Bonté pour la multitude qu’Il appelle à Son service, donne Son instruction :
« A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Jean. 13,35
Chers pèlerins, chères petites cruches qui attendaient l’Eau Vive pour commencer votre journée, La voilà !
L’Amour a donné Son instruction, avec amour et en vue de la destruction de l’orgueil dans les cœurs et la pleine réalisation de Son Royaume d’Amour sur la Terre.
Souvenons-nous toutefois que seul Dieu a le pouvoir d’Aimer dans la totalité et l’éternité. Nous ne sommes que de faibles mortels limités, qui ne savons pas aimer avec la même intensité. Il est bon de le reconnaitre, ainsi nous apprenons à ne pas tomber dans le péché d’orgueil qui se prend et se fait passer pour Dieu en ses exigences envers son prochain et l’usurpation d’un pouvoir qu’il ne que prétendre avoir.
Dieu est L’Essence d’Amour, nous ne sommes que Ses eaux de toilettes en devenir eaux de Son parfum ! Néanmoins que cette prise de conscience de nos limites, ne nous rendent pas paresseux et vifs à baisser les bras quand devant Son commandement d’amour, nous nous trouvons souvent désarmés.
Il n’est pas facile d’aimer tout le monde, surtout ceux qui ne nous aiment pas, c’est un fait. Dieu le sait car Il s’est fait chair non seulement pour vivre toutes nos difficultés, mais pour nous apprendre comment les chasser. L’amour, comme toute qualité, s’apprend et si nous sommes sur terre ce n’est pas pour travailler à notre propre gloire mortelle, mais pour celle de Dieu qui est L’Eternel Amour qui offre la Vie Eternelle d’amour avec Lui. Voilà pourquoi Il nous a créé dans un Souffle d’Amour et par la suite donner Son Fils dans un Don d’Amour pour nous enseigner comment nous tirer de nos difficultés en choisissant de les déposer à Ses pieds et nous charger du joug le plus léger qu’Il nous offre à porter : son sang déjà versé pour la multitude. Dans cet acte d’amour commence l’enseignement d’amour. Pourquoi Dieu se serait-il donné à l’Humanité de cette façon s’Il n’avait pas pour elle de la compassion ?
L’Amour s’apprend en Le regardant vivre à travers Son Fils : accueillir tos ceux qui viennent à Lui sans faire de différences, pleurer leurs chagrins, prendre pitié de leurs souffrances, libérer de leurs fardeaux, de leurs démons, de leurs fléaux, guérir, mais surtout pardonner à ceux qui reviennent au Pèreen repentir sincère et ardent désir de changer.
Le plus grand des commandements est l’Amour. Jésus nous demande d’Aimer Dieu parce qu’Il sait bien que c’est Lui qui est la Source d’Amour, donc capable de nous aider à nous aimer les uns les autres. Connaissant nos limites, Il ajoute : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » Matthieu. 5.7. Il y a en cette divine instruction une divine promesse qui montre bien, non ce que nous devons nous appliquer de force à faire pour être qualifiés de bon chrétiens, mais ce que nous devons laisser opérer en nous parce que nous sommes chrétiens : le miracle de la compassion.
Aimer est un engagement qui est pris envers le plus Miséricordieux des miséricordieux. Un engagement total de soi qui Le donne entière liberté d’opérer selon Sa Volonté. Cet enseignement ne peut être fait du jour au lendemain, mais en plusieurs étapes, qui demandent de la patience, de la persévérance, de l’obéissance, de la fidélité, du désir de respecter l’engagement envers et contre tout et jusqu’au bout. Apprendre à s’abandonner, se laisser envahir par l’action de l’Esprit en soi, se laisser aller à cette grâce, conduire vers elle, pour enfin la recevoir en sanctification ! Là sont les étapes à franchir avec l’aide la Trinité, Père Fils Esprit Saint. On ne peut rêver de meilleur pour Maître.
Chers pèlerins, le Père nous bénit tous encore aujourd’hui, de Son instruction d’amour qui ne passera jamais. Sachons Lui rendre grâce comme il se doit.
Heureux est l’homme qui met sa foi dans le Seigneur et ne va pas du côté des violents, dans le parti des traîtres. Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ; tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : « Voici, je viens. « Dans le livre, est écrit pour moi ce que tu veux que je fasse. Mon Dieu, voilà ce que j’aime : ta loi me tient aux entrailles. » J’annonce la justice dans la grande assemblée ; vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.
Demeurons chers tous, dans Son Amour, au nom du Père du Fils du Saint Esprit, amen +
