Bon LUNDI dans LE SEIGNEUR
Sois le bienvenu dans la paix du Christ, toi qui es parvenu jusqu’au puits, par le Souffle de L’Esprit Miséricordieux.
Accueil Pourquoi ce puits ? Qui nous sommes
La cruche t’y conduira
Méditation de la Semaine
COMMUNION DU JOUR
Textes liturgiques du jour
(cliquer sur Le Livre des Saintes Ecritures dans la main du Seigneur pour prendre lecture des textes choisis pour ce jour)
Lectures Liturgiques du Jour :
Romains 4,20-25 / Luc 1,69-70.71-72.73-75 / Luc 12,13-21
Saint du Jour :
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SAINT IGNACE d’Antioche, Patriarche et martyr, Docteur de l’Église († c.115)
« Quel honneur pour moi, Seigneur, d’être mis dans les fers pour l’amour de Vous ! Je ne sacrifierai point ; je ne crains ni les tourments, ni la mort, parce que j’ai hâte d’aller à Dieu. Je vais à la mort avec joie, je souffrirai tout avec joie, pourvu que je jouisse de Jésus-Christ. »
prions l'Esprit Saint
Au nom du Père par le Fils dans le Saint Esprit – pour la gloire de Dieu et le salut des hommes Amen †
Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir, mais dis seulement une Parole et mon âme sera guérie, prête à recevoir Ta Parole. Viens, Esprit Créateur, visite l’âme de tes fidèles, emplis de la grâce d’En-Haut les cœurs que tu as créés. Toi qu’on nomme le Conseiller, don du Dieu très-Haut, source vive, feu, charité, invisible consécration. Tu es l’Esprit aux sept dons, le doigt de la main du Père, L’Esprit de vérité promis par le Père, c’est toi qui inspires nos paroles. Allume en nous ta lumière, emplis d’amour nos cœurs, affermis toujours de ta force la faiblesse de notre corps. Repousse l’ennemi loin de nous, donne-nous ta paix sans retard, pour que, sous ta conduite et ton conseil, nous évitions tout mal et toute erreur. Fais-nous connaître le Père, révèle-nous le Fils, et toi, leur commun Esprit, fais-nous toujours croire en toi. Gloire soit à Dieu le Père, au Fils ressuscité des morts, à l’Esprit Saint Consolateur, maintenant et dans tous les siècles. Amen.
riche en vue de Dieu
«Abraham ne tomba pas dans le doute et l’incrédulité. En raison de sa foi, Dieu a estimé qu’il était juste.»
« Il a fait se lever une force qui nous sauve. Le salut qui nous délivre de nos adversaires, des mains de tous nos ennemis.»
«Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie. Et ce que tu auras mis de côté, qui l’aura ? ‘»
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Aujourd’hui le Seigneur invite Ses disciples à réfléchir sur le fléau destructeur qu’est le matérialisme qui quand il gagne le cœur d’un homme, empoisonne son être et le rend fou !
Face à l’histoire que propose Notre Seigneur, une question surgit : Qu’est-ce être riche en vue de Dieu ?
Pour répondre à cette question, peut être qu’il est sage, puisque le Seigneur nous laisse libre de nous juger nous-mêmes, de nous arrêter un moment et nous examiner en toute honnêteté sur le sujet.
Où en suis-je avec mes propres séductions et accumulations de gains de toutes sortes ? Suis-je toujours accros ? Ou encore plus ?
Il est plus que probable qu’au bout de l’analyse, on se rendra compte que l’on est encore en plein dedans. Dans ce cas, il y a urgence car la folie guette. Notre Seigneur est clair sur ce point : «Tu es fou : cette nuit même, on te redemande ta vie.’»
Ceci dit, comment y remédier alors qu’il est encore temps ? Comment m’en sortir avant que la vie ne me soit prise ? Que je me rende compte que je n’ai pas assez de temps devant moi pour réagir, changer et retrouver la santé ?
A tout poison, son antidote ! A celui-ci aussi ! Car Notre Seigneur donne toujours la solution au problème qu’Il met sur le tapis pour être examiné, car Il sait que les sermons ne valent rien sans les solutions ! C’est donc de la manière qu’à vécu notre ancêtre dans la foi que nous trouverons l’antidote au poison du matérialisme ! Ecoutons St Paul nous le présenter.
« Abraham ne tomba pas dans le doute et l’incrédulité : il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’Il a promis. En raison de sa foi, Dieu a estimé qu’il était juste. En parlant ainsi de la foi d’Abraham, l’Écriture ne parle pas seulement de lui, mais aussi de nous ; car Dieu nous estimera justes, puisque nous croyons en lui, qui a ressuscité d’entre les morts Jésus notre Seigneur, livré pour nos fautes et ressuscité pour notre justification.»
Il n’existe pas plus clair raisonnement que celui-là.
La foi en la Puissance de Dieu est ce qui sauva Abraham ! La foi en Sa Puissance de Résurrection des âmes descendues aux enfers, par l’exemple de Jésus-Christ, premier Ressuscité – Sauveur de l’Humanité – est ce qui La gardera en état de salut éternel !
S’abandonner et laisser faire LE PLUS GRAND, LE TOUT PUISSANT, qui a déjà en Jésus accomplit Sa loi, voilà la solution à tout problème humain !
Hélas Père ! Si seulement tous Tes enfants voulaient s’effacer totalement, mourir à eux-mêmes en mourant à leurs mortelles richesses accumulées, faibles comme le vent ! Si seulement ils voulaient lâcher les rennes et Te laisser guider! Si seulement ils voulaient laisser de côté amertumes et regrets qu’ils essaient d’étouffer par vains achats et diverses séductions mondaines ! Si seulement ils Te laissaient combler leurs vides Père, comme Tu changerais leurs âmes désolées, en âmes bien faites et bien élevées !
A cette longue plainte qu’Il prit pour une supplication, le Père vint à la rescousse de la terre. Se penchant sur elle, Il lui chuchota tendrement à l’oreille une Parole qu’elle n’avait jamais auparavant reçue de Lui :
« Revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience. »
Colossiens. I 3,12
Chers pèlerins, chers frères et sœurs, chères petites cruches qui attendaient l’Eau Vive, chères petites âmes qui communiez chaque jour en ce puits, par ce Divin conseil, que la grâce de Dieu et la paix de Jésus-Christ soient avec vous.
Toute âme qui est appelée à ce que s’accomplisse en elle La Sainte Promesse Divine, est aussi appelée à mener le rude combat contre le matérialisme dans la foi qui se caractérise parfaitement par les sentiments de doute et d’incrédulité. Le doute diminuant et appauvrissant la foi, il dévide l’âme au point où elle est incapable de raisonner et de comprendre le Divin Projet qui veut se réaliser en elle et par elle.
Jamais sure d’elle, toujours à douter de ses capacités, elle vit sans cesse dans la culpabilité, et s’étiole lentement si elle n’est pas protégée. Et ça, l’ennemi le sait.
De tels sentiments, divinement accordés, sont sans nul doute, les armures dont elle devra se revêtir en tout temps. Car ce sont elles qui l’aideront certainement à résister et vaincre le mal qui n’a qu’une chose en tête : la démolir en la poussant à pécher contre chacun d’eux.
La tendre compassion est l’antidote contre le poison des accusations sans ménagement.
La tendre bienveillance celui de la méchanceté en pensées, en paroles et en action.
La tendre humilité celui de l’orgueil et de l’ambition : la pleine satisfaction d’avoir réussi à grimper les échelons de la notoriété. Regardez moi je suis arrivé !
La tendre douceur celui de l’arrogance et de la fierté : la jouissance malsaine d’avoir réussi à battre son opposé.
Et finalement, la tendre patience est l’antidote à tous les poisons. Sans elle, on se précipite dans l’arène sans armures ! On se jette à l’eau sans bouée ! On court sans avoir appris à marcher ! On se défend sans avoir appris le maniement des armes ! Et l’on se fait massacrer à coups sur, sans avoir commencé à vivre !
Merci Seigneur pour la richesse des poisons dans la diversité de leurs actions ! Sans eux comment aurions-nous pu découvrir tant d’antidotes qui non seulement font effet de guérison, mais deviennent de vraies barrières contre toute future invasion !
rendons grâce à Dieu
Père,
Nous te louons et nous Te bénissons! Tu es le Seigneur de la Vie, Le Seigneur de la Paix, Le Seigneur de la Joie. ALLELUIA !
Au nom du Père par le Fils dans le Saint Esprit – pour la gloire de Dieu et le salut des hommes Amen †
communion humblement partagée en Jésus Miséricorde, par votre soeur Doris, en union bénie par L’Amour avec votre frère Maurice, en la maisonde David, Ses serviteurs, pour la gloire de Dieu et le salut des hommes.
CADEAU DE PETITE THERESE
1 octobre
Oh ! Si j’étais infidèle, si je commettais seulement la moindre infidélité, je sens que je le paierais par des troubles épouvantables, et je ne pourrais plus accepter la mort. Aussi je ne cesse de dire au Bon Dieu : « mon Dieu, je vous en prie, préservez-moi du malheur d’être infidèle. » de quelle infidélité voulez-vous parler ? D’une pensée d’orgueil entretenue volontairement. Si je me disais, par exemple : J’ai acquis telle vertu, je suis certaine de pouvoir la pratiquer. Car alors ce serait s’appuyer sur ses propres forces, et quand on en est là, on risque de tomber dans l’abîme. Mais j’aurai le droit sans offenser le Bon Dieu de faire de petites sottises jusqu’à ma mort, si je suis humble, si je reste toute petite.
STEJ (Extrait de « Œuvres Complètes » aux Ed. du Cerf P 1083, 7-8-97 4)
CADEAU DU BIENHEUREUX JEAN PAUL II
« Pour être témoin du Christ, pour lui rendre témoignage, il faut d’abord le suivre. Il faut apprendre à le connaître, il faut se mettre, pour ainsi dire, à son école, pénétrer tout mystère. C’est une tâche fondamentale et centrale. Si nous ne le faisons pas, si nous ne sommes pas prêts à le faire constamment et honnêtement, notre témoignage risque de devenir superficiel et extérieur. Il risque de ne plus être un témoignage. Si au contraire nous restons attentifs à cela, le Christ lui-même nous enseignera, par son Esprit, ce que nous avons à faire, comment nous comporter, en quoi et comment nous engager, comment conduire le dialogue avec le monde contemporain……»
Commentaire lors de sa rencontre avec les jeunes de France – dimanche 1 juin 1980
