tout est grâce


1 Corinthiens 11* Psaume 40* Luc7

 

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Que la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passer ce moment en Sa sainte compagnie. Prions et demandons à L’Esprit du Seigneur de nous éclairer alors que nous allons prendre lecture de Sa Parole et y apporter notre réflexion, car notre souhait le plus cher est de L’aider à illuminer tous les cœurs.

« Je vous le dis, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »

                                                     Luc 7

Notre Seigneur Jésus veut aujourd’hui nous donner une belle leçon, à nous chrétiens catholiques qui sommes de même foi mais qui hélas, ne la mettons pas en pratique comme Il le demande. St Paul, en sa lettre, vient y apporter son propre éclairage quand il fait de vives reproches à ses frères les Corinthiens, à cause des divisions qui existent entre eux en Eglise : je ne vous félicite pas pour vos réunions, leur dit-il : elles vous font plus de mal que de bien. Tout d’abord, quand votre Église se réunit, il paraît qu’il subsiste parmi vous des divisions… ! (1 Co 11)A cela, sans vouloir pour autant faire des reproches ou nous défendre en explications, nous désirons apporter nous aussi notre propre témoignage. Car en effet, étant interdits par L’Eglise de communier au Corps et au Sang du Christ, pendant longtemps nous nous sommes sentis méprisés et humiliés d’avoir, pendant la messe, à demeurer dans notre banc comme des affamés, alors que les autres se précipitaient pour prendre leur repas ! (1 Co 11)

Assister à la messe ainsi, avec une telle souffrance au cœur, en effet, nous faisait plus de mal que de bien ! (1 Co 11) Au moment de l’offertoire et de la consécration, je pleurais toujours, jusqu’au jour où, Jésus, entre deux larmes, a dit à mon cœur blessé : ‘je ne veux plus que tu souffres ainsi ; cesse donc de pleurer petit agneau, viens avec Moi dans l’hostie !’ Croyez que je ne me suis pas faite prier deux fois !  C’est à partir de ce moment que ma guérison a commencée.

Toutefois, comme saint Paul le dit, avec mon époux, nous avons réalisé que la messe ainsi célébrée, ce n’est plus le repas du Seigneur qui est célébré, ce n’est plus Sa mort qui est proclamée. (1 Co 11) Lui qui se donne à TOUS est venu pour sauver TOUS.  Nous avons du prendre la décision de suivre le conseil de Paul : Si quelqu’un a faim qu’il mange chez lui, afin que vous ne vous réunissiez pas pour votre condamnation… et ce jusqu’au jour où notre Seigneur vienne Lui-même refaire primer Sa Loi d’amour pour tous : quand vous vous réunissez pour ce repas, ayez soin de vous attendre les uns les autres. (1 Co 11)

Mais dans l’attente de ce grand jour de LIBERATION, Le Seigneur, dans Sa grande Miséricorde, a désiré nous gracier en cet état. Lui qui est DON est venu Lui-même nous offrir un autre sacrement, une autre communion, un autre repas. Un jour que nous étions entrain de prier en nous frappant la poitrine : « Seigneur, nous ne sommes pas dignes que Tu entres sous notre toit. Nous-mêmes, nous ne nous sommes pas sentis le droit de venir Te trouver. Mais dis seulement un mot, et Tes serviteurs seront guéris » (Lc 7), la Parole est tombée l’instant d’après comme une révélation, un appel pressant : « Dans Le Livre, disait-Elle, est écrit pour moi ce que Tu veux que je fasse »(ps.39)

Nous savions alors qu’à travers Les Saintes Ecritures, nous avions trouvé notre nourriture pour subsister, notre joie de vivre pour continuer à oeuvrer et notre force pour résister, sans compter la paix qui s’est installée.

Ainsi, petit à petit La Parole de Dieu nous a accompagné sur ce chemin d’interdits et nous a permis de ne plus les voir avec notre petit esprit humain, comme des sanctions émises pour nous perdre, mais de les regarder en face avec un cœur nouveau, un esprit renouvelé, comme Le Père Lui-même les voit en sainte Trinité, – un chemin de purification pour l’âme. Aujourd’hui, si nous les accueillons pour ce qu’ils sont en Vérité : la voie de notre sainteté, c’est grâce à Sa Fidélité et Sa persévérance à nous instruire nous guider nous relever nous consoler … Merci Seigneur Jésus d’être notre Maître sur ce chemin difficile et douloureux où le silence est d’or et la parole est d’argent.

Cela ne veut pas pour autant dire que nous nous taisons. La miséricorde dont Dieu a témoigné envers nous a changé nos propos qui ont trouvé eux aussi leur chemin de purification. Loin de la rancune et de l’amertume, Dieu nous a donné de marcher et demeurer en Son Amour. Quand l’occasion nous est donnée, dans la grande assemblée d’Eglise, nous ne manquons pas de dire L’Amour que Le Père a eu pour nous et témoignons de La Vérité qui s’y est révélée. (Ps.39) Et dans notre cœur nous prions pour L’Eglise comme L’Esprit du Seigneur nous l’a enseigné – qu’elle s’engage Elle-même et sans trop tarder sur ce chemin : « Fais nous revenir à Toi Seigneur et nous reviendrons. Renouvelle nos jours comme dans l’ancien temps. » (Lm 5). La Grâce qui nous a été donnée est d’avoir parcouru ce chemin avant elle. Ainsi quand elle reviendra, nous serons prêts. Merci Seigneur, tout est grace !

Oui, tout est grâce petite sœur, tu as bien dit – Merci ! Grâce à ta foi, grâce à ton exemple, nous pouvons vivre en Trinité Sainte, ce parfait amour dont rêve chaque enfant du Bon Dieu. Grâce à toi nous pouvons Le prier constamment : Ne pouvant recevoir la Sainte Communion aussi souvent que nous le désirons, Seigneur, dans Ta Toute Puissance, restes en nous, comme au tabernacle, ne T’éloignes jamais de tes petites hosties. Nous voulons Te consoler et nous Te supplions de nous ôter notre liberté de Te déplaire. Si par faiblesse nous tombons quelquefois qu’aussitôt Ton Divin Regard purifie notre âme consumant toutes nos imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même… ! … (Ste Thérèse). En Eglise, Papa, nous serons MISERICORDIEUX.

A cette supplication, Le Père du haut de Son trône Se pencha jusqu’à la Terre, et fit entendre Sa belle Voix :

 

« Venez vous-mêmes à l’écart, dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. »
 
Marc : 6,31

 

Comme Tu es grand O Dieu, notre Père des Cieux. Merci, Abba, Papa ! En notre petite sœur et tous les saints et les anges qui nous protègent, nous Te glorifions.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Soyez bénis pour l’attention que vous porterez à cette réflexion, en communion avec nous dans le Christ.

Qui a trouvé grâce aux yeux de L’Amour est aimé, est sauvé, et devient Son dévoué serviteur. Quand son Maître lui dit : ‘Va’, il va,’Viens’, et il vient ; et ‘Fais ceci’, et il le fait. Alors L’Amour est dans l’admiration et Il déploie sur ce serviteur toutes sortes de grâces, des miracles en abondance, des flots d’Amour pour lui et en lui. Et le serviteur devient ‘amour’ … et tous autour de lui vivent éternellement en bonne santé. (Luc 7)

Priez avec nous que tous ceux qui souffrent encore des interdits et se sont éloignés de Jésus, reviennent vers Lui, Lui qui demeure ‘fidèle à Sa Loi’, ‘L’ami’ des causes perdues, ‘de la simplicité et de la pauvreté’.

Amen +

« Quand nous sommes incomprises et jugées défavorablement, à quoi bon se défendre, s’expliquer ? Laissons cela tomber, ne disons rien, c’est si doux de ne rien dire, de se laisser juger n’importe comment ! […] O bienheureux silence qui donne tant de paix à l’âme ! »

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Merci petite soeur, de tout mon coeur, pour ton coup’ d’pouce !

L’Église se souvient

SAINT ROBERT BELLARMIN

Jésuite, Cardinal, Docteur de l’Église (1542-1621)

La maison paternelle fut pour lui une école de vertu, où sa piété se développa promptement, et plus d’une fois, dès l’âge de six ans, les gens du voisinage se réunissaient autour de lui pour l’entendre prêcher la Passion de Notre-Seigneur. Dans les plus hautes situations, il vivait toujours comme un religieux austère, fidèle à sa règle, ami de la simplicité et de la pauvreté. L’innocence de sa vie lui faisait aimer les cœurs purs. S’il consentait à dire la Messe pour un malade, le malade guérissait ; il délivra des possédés, il discernait l’intérieur des âmes, arrêtait des incendies. Son humilité ne lui permettait pas de s’attribuer ces miracles, et il disait : « Ce n’est pas moi, c’est la signature que j’ai du bienheureux Ignace. » Saint François de Sales disait de lui : « Il sait tout, excepté faire le mal » .. lire plus >>


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