« n’emportez rien pour la route »


Proverbes 30* Psaume 119* Luc 9

Avec bonté Seigneur, Tu nous invites à venir Te rencontrer en Ta Parole ! Merci de nous lancer cet appel qui nous faire prendre conscience de la course folle dans laquelle nous sommes entraînés.  Aide-nous à nous arrêter, pour respirer, regarder, écouter, faire silence… Te rencontrer et Te prier.  Apprends-nous l’essentiel : non pas la course à l’argent et au bonheur futile, mais une confiance éperdue en Ton amour et en Ta miséricorde.

Chers frères et sœurs, chers pèlerins,

Que la Grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec nous tous qui allons passer ce moment en Sa sainte compagnie. Prions et demandons à L’Esprit du Seigneur de nous éclairer alors que nous allons communier à Sa Parole. Par notre baptême, Elle est inscrite en nos cœurs. Que Le Seigneur ouvre nos coeurs aux merveilles de Sa Parole. Que nous L’entendions à présent avec nos oreilles.

Gloire au Père par le Fils dans le Saint Esprit. Amen

 

peinture de Rupnik

«N’emportez rien pour la route »

Luc 9

Notre Seigneur a raison, quand on a Dieu dans sa vie on a l’essentiel – on a Sa Parole, et Elle suffit à rendre tout homme qui s’y attache, heureux. Il n’a donc aucun désir en lui de voir, d’entendre et de toucher Le Ciel pour croire en Son Existence. Le Ciel vient à lui tous les jours de sa vie.

A travers la confiance que je place en La Parole de mon Père des cieux, je reçois en retour Son Amour et Sa Tendresse. Qu’ais-je alors besoin de bâton, sac, pain, argent, tunique de rechange ? Toute parole de Dieu est garantie ; c’est un bouclier pour ceux qui cherchent en lui leur refuge. Si j’ai Ton amour Papa alors je possède tout, je fais ce que j’ai à faire et je ne me tracasse de rien. Je Te laisse le soin de m’accorder seulement de quoi subsister. Des chemins du mal, je détourne mes pas, afin d’observer Ta parole. Tes préceptes m’ont donné l’intelligence, alors je sais Papa que Tu habites en moi et que j’ai à mon tour trouvé l’hospitalité en Ta maison.

Je sais désormais que je n’aurai plus besoin d’errer sur les chemins en quête d’un abri, que je n’aurai plus besoin de secouer la poussière de mes pieds à chaque fois que d’une maison l’accès m’est refusé, la nourriture interdite. Des gens peu accueillants, je me délierai, je m’en détournerai aisément… et mon départ de chez eux sera le témoignage de leurs mauvais penchants ! Car à présent j’ai trouvé L’Amour – Ma demeure c’est L’Amour, et à qui aime, Tu donnes pouvoir et autorité pour dominer tous les esprits mauvais et guérir les maladies… proclamer le règne de Dieu – Le Seul qui EST – Le Dieu qui est Amour ! (1.Jn.4)

Oui ami, d’hier d’aujourd’hui et de demain, si entre nous nous n’avons que notre foi en Dieu à donner en partage à nos frères et soeurs de la Terre, alors vraiment le monde entier sera entre Ses mains ! Et de là où tu es, et de là où je suis, nous pourrons contempler ensemble, en esprit et en vérité (Jn.4 :23) Sa Gloire en L’HUMANITE – le Chef d’Oeuvre de Ses mains.

O Père, au nom de Jésus Le Christ Ta Parole faite chair, qui est venu nous transmettre Ton Amour,  et par les saintes mains de Sa mère choisie par Tes soins, Marie notre Mère, reçois cette prière. Dans Ta grande Bonté fais parvenir à ceux de Tes enfants qui ont encore peine à croire en Ta Présence Agissante sur la Terre, Ta Parole de Vérité qui leur dira Ta Volonté.

A cela, Le Père, par le Saint Esprit, S’est exécuté :

« Maintenez-vous dans l’amour de Dieu; placez votre attente dans la miséricorde de Jésus. »
 
Jude : 1,21

ALLELUIA ! Merci Abba, Papa ! Amen  – Tout est dit ! 

«Ne vous étonnez pas si je ne vous apparais pas après ma mort, et si vous ne voyez aucune chose extraordinaire comme signe de mon bonheur. Vous vous rappellerez que c’est « ma petite voie » de ne rien désirer voir. Vous savez bien ce que j’ai dit tant de fois au Bon Dieu, aux Anges et aux Saints : Que mon désir n’est pas de les voir ici-bas…»

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face

L’Église se souvient

SAINTE THERESE COUDERC

Vierge et fondatrice des sœurs du Cénacle

(1805-1885)

Marie-Victoire Couderc est née à Sablières en Ardèche le 1er février 1805. A vingt ans elle a un grand désir de se consacrer à Dieu. En janvier 1826, elle quitte sa famille et rejoint la communauté d’Aps où elle prend le nom de Thérèse.

Vers 1832, Thérèse devient supérieure générale de toutes les communautés fondées par le père Terme : Lalouvesc est alors la Maison-Mère. Très vite, Thérèse prend conscience que l’accueil des femmes est insuffisant : les femmes n’ont pas de formation chrétienne et la communauté ne peut pas mener une réelle vie religieuse. En 1828, elle parvient à convaincre le père Terme de n’accepter que des femmes qui voudraient prendre un temps de prière et d’approfondissement de la foi durant trois ou neuf jours pour mener ensuite une vie chrétienne solide dans leur milieu. Le père Terme fait une retraite chez les jésuites de Vals près du Puy, il est enthousiasmé par la découverte des « Exercices spirituels » de Saint Ignace de Loyola. Dès son retour, il exige que les sœurs en fassent immédiatement l’expérience et qu’elles se servent de cette méthode pour aider les personnes qui viennent en pèlerinage. Les sœurs n’osent pas employer tout de suite le mot de retraite. En 1831, le père Terme consacre les biens et les personnes de la communauté au Sacré-Cœur par les mains de Marie. Les maisons de retraite se développent malgré le manque de moyens. En 1855, Thérèse est envoyée à Paris pour dénouer la crise et calmer les esprits. Fin 1856, elle devient supérieure de la communauté de Tournon. En 1860, elle est nommée assistante de la supérieure de Montpellier : durant cette période sa vie spirituelle s’épanouit. En 1867, elle revient à Lyon qu’elle ne quittera plus. Une longue épreuve intérieure commence pour elle : la participation à l’agonie du Christ. Dans les dernières années, sa santé se dégrade et elle éprouve de grandes souffrances physiques. Si Thérèse n’a plus de fonctions d’autorité sauf en de brèves occasions, elle n’est plus à l’écart. Elle est peu à peu reconnue comme témoin du passé, la première « religieuse ». Très présente dans la communauté, elle est aussi impliquée dans la vie apostolique : elle est chargée de catéchismes, de la formation d’adultes et d’adolescents n’ayant pas eu de catéchisme et en prépare d’autres aux sacrements ; elle accompagne des retraitantes. Elle continue à assumer certains services : infirmerie, lingerie … La maladie puis la vieillesse la diminuent physiquement et au plan spirituel, c’est la nuit : elle ne goûte plus la présence de Dieu mais continue à prier longuement. Pendant ces années, son expérience spirituelle s’approfondit et elle rayonne. En 1877, la nouvelle supérieure générale au courant des différentes crises traversées par la congrégation, fait connaître Thérèse comme cofondatrice avec le père Terme : c’est une reconnaissance officielle. En 1878, des chrétiennes laïques s’agrègent à la congrégation. Thérèse meurt le 26 septembre 1885 au Cénacle de Fourvière. Quelques jours plus tard, son corps est transporté à Lalouvesc.

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