Pensée du Jour :

Nous contenter de moins que Dieu c’est nous attacher ; notre volonté sera alors incapable de s’élever au-dessus d’elle-même. (St Jean de la Croix)

Réflexion du Jour :

Le lundi de la 3e semaine de Carême

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 4,24-30

Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait :  » Amen, je vous le dis, aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon. Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. » A ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.

Paroles du Seigneur. Rendons grâce à Dieu.

A Toi, Dieu de nos pères, notre action de grâce et notre louange, car Tu nous as donné la Sagesse et la Force. *

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« aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays »

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Hier, à un repas de famille, la nourriture et la boisson n’ont pas manqué. Il y en avait même en surplus et mon estomac à la fin de la journée, fut rassasié. Il y avait aussi une piscine où la plupart des invités se sont baignés car il faisait très chaud. Tout était donc au rendez-vous pour que tous passent une agréable journée. Il est vrai, et nous sommes retournés à la maison, nos estomacs comblés, mais mon cœur insatisfait. Déjà pendant la journée, alors que tous s’amusaient, une tristesse s’était progressivement emparée de moi sans que je ne sache pourquoi. Ce n’est pas la première fois que cela m’arrive quand je me retrouve en société, et je me suis toujours demandée pourquoi. Ce matin encore me confiant au Seigneur je Lui ai exposé mon chagrin et ma préoccupation : ‘Pourquoi Seigneur, depuis que je me suis attachée à Toi, et depuis que je vis en Ta Maison, je ne me sens plus vraiment accuellie dans mon pays et à l’aise dans ma société ?’

Alors Le Seigneur, par la bouche du psalmiste m’a ouvert les yeux : « Comme un cerf altéré cherche l’eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. »  Et j’ai compris ! J’ai compris que le monde aura beau vouloir me nourrir, sa nourriture sera toujours une qui se perd ; de même qu’il aura beau vouloir me désaltérer de ses eaux chlorées, ma chair toujours en souffrirait.

Plus d’une fois j’ai médité sur ces textes, mais jamais l’enseignement qu’il me fallait en tirer ne m’a sauté aux yeux comme aujourd’hui. Mon Dieu, je Te rends grâce d’avoir su attendre le moment choisi pour m’ouvrir les yeux.

O petite sœur, comme tu as raison de dire qu’il est des âmes que la miséricorde du Bon Dieu ne se lasse pas d’attendre.»  

Amen +