‘Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère. Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit. Tu le sais o mon Dieu, pour T’aimer sur la Terre, je n’ai rien qu’aujourd’hui’ … et ce puits… ce puits où je dis Ton amour.

Méditation selon >>Les Lectures du Jour

Quand un enfant naît, la première chose que ses parents font après avoir vérifié que tout fonctionne correctement et qu’il a bien ses 10 doigts aux pieds comme aux mains, c’est de voir à qui il ressemble ! Réaction instinctive – je l’ai fait, vous l’avez fait, et d’autres le feront aussi.

Quand un enfant naît, quoi de plus normal que de s’assurer que ce petit être que l’on a porté pendant neuf mois dans ses entrailles, est en bonne santé et a tout, là où il faut !

Toutefois, là n’est pas le plus important. Je le sais aujourd’hui.

Le plus important ce n’est pas l’hérédité : c’est-à-dire ce que l’enfant aura reçu génétiquement de ses parents biologiques, et qui est appelé malheureusement à finir, à mourir !

Le plus important c’est l’héritage, l’héritage qui a été confié à cet enfant dès sa conception, c’est à dire le message qu’il est venu apporter au monde entier, sa mission envers l’Humanité de la part de Celui qui lui a donné la vie en premier : Dieu !

Chers frères et sœurs, ce n’est pas la chair qui m’a appris cela, mais L’Esprit de Dieu Auquel ma petite âme est reliée désormais, parce que jadis Il m’a détachée de tous mes liens avec le Malin.

Oui chers frères et sœurs, ce n’est pas la chair qui me permet aujourd’hui de parler, c’est l’expérience faite hier avec L’Esprit Saint. C’est Lui qui m’a enseignée de ne plus pleurer sur les faits : sur le fait de n’avoir pas pu allaiter aucun de mes enfants, de n’avoir pas pu les nourrir de mon lait, sur le fait que j’ai du les laisser aux mains de leur père quand ils étaient encore adolescents, pour courir le monde et apprendre qui j’étais et devenir La Volonté de Dieu.

C’est L’Esprit Saint qui m’a enseignée que tous ces faits qui m’ont rendu si malheureuse à l’époque, me permettent aujourd’hui d’être heureuse et comblée de la grâce de pouvoir donner à mes enfants ce qu’il y a de meilleur au monde et qui les garderont en vie pour toujours : La Parole de Dieu ! *

Frères et soeurs, comme le dit si bien saint Paul : nous avons une dette, mais ce n’est pas envers la chair !

Notre devoir de parents est d’abord et avant toute chose d’élever nos enfants dans la Présence de L’Esprit Saint et la connaissance de Dieu. Car c’est Lui leur Père, notre Père à tous. C’est Lui le Créateur de tout et de tous ceux qui les entourent. C’est vers Lui que nous crions en L’appelant : « Abba, Père » !

Le reste est important, mais doit passer toujours après.

Dieu est la priorité de nos enfants, parce qu’en vivant de Son Esprit, ils seront capables de Lui – ils seront capables d’agir comme Lui, pour Lui et avec Lui. Alors le monde, notre monde sera plus heureux, plus en paix, plus joyeux, plus Dieu !

Je suis chagrine de ne pas avoir reçu cette instruction plus tôt car non seulement j’aurai évité beaucoup de larmes à mes enfants, mais j’aurai été aujourd’hui bien plus avancée dans ma vie spirituelle avec Lui. Car…

Hier encore j’ai failli à ma mission. Alors que nous étions à une journée sportive et qu’il y avait là pour le moins 50 âmes, presque toutes baptisées en Christ, à déjeuner, j’ai entendu Sa Voix très distincte au fond de moi me demandant de faire le bénédicité avec de manger. Et de peur de passer pour la bonne du curé, je L’ai ignorée, carrément ignorée.

Mais ce matin, Il n’a pas manqué de me rappeler à l’ordre ! Dès les premières Paroles de saint Paul, j’ai compris mes torts ! J’ai compris qu’en ne faisant pas ce que Sa Voix me demandait, j’étais retombée l’esclave des gens qui ont peur. Je n’ai pas agi comme une fille de Dieu que je suis en vérité, car poussée par L’Esprit l’enfant fait toujours La Volonté de son Père des cieux.

Hier j’ai compris que la véritable humilité est en effet de refuser d’être la bonne du curé pour être la servante de Dieu.

Alors, humblement je veux devant mes frères et sœurs Te demander pardon Seigneur :

« O Père, pardonne mon manquement à faire Ta Volonté alors que Tu me l’avais distinctement donnée. Au nom du Christ Jésus, son Maître et Sauveur, prend moi dans Tes bras et ressuscite Ton enfant suppliant. Ressuscite Ta fille Père, afin que Ta fille puisse enfin Te glorifier comme elle le doit. Fais-lui la grâce d’une autre occasion où elle pourra se racheter. »

Et à cela Le Bon Papa des Cieux a répondu par une Parole de Son Fils :

« Comme le Père M’a envoyé, Moi aussi Je vous envoie. Ayant dit cela, Il souffla sur eux et leur dit: ‘Recevez l’Esprit-Saint’. »

Jn,20,21

A cet instant, croyez mes frères et sœurs, que je me sens comme un petit enfant qui vient de naître, de nouveau.

Merci mon Seigneur et mon Dieu.

Amen +

* Lc 11,27-28

Doris David +/ Fraternité Dieu Miséricorde

témoin de La Miséricorde devant tous les hommes

« Ta Fidélité Seigneur est sur nous comme notre espoir est en Toi ! »

« Que les prêtres nous montrent donc des vertus praticables ! C’est bien de parler de ses prérogatives, mais il faut surtout qu’on puisse l’imiter. Elle aime mieux l’imitation que l’admiration, et sa vie a été si simple ! Quelque beau que soit un sermon sur la Sainte Vierge, si l’on est obligé tout le temps de faire : Ah ! Ah !… on en a assez. Que j’aime lui chanter ; L’étroit chemin du Ciel tu l’as rendu visible (elle disait facile). En pratiquant toujours les plus humbles vertus. » (Pensée de Sainte Thérèse de L‘Enfant Jésus et de la Saint Face – Extrait de « Œuvres Complètes »)

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COMMENTAIRE 1

Cette semaine est une semaine difficile pour moi. Mes enfants prennent part à leurs examens qui leur permettront de passer d’un grade à un autre. …evidemment c’est moi qui prends les commandes et qui cherche à tt contrôler. Comme d’habitude! Et hier, le Seigneur m’a bien fait comprendre que je n’ai en réalité AUCUN contrôle. Ni sur mes enfants, ni sur moi même! Une grosse douleur à la poitrine et au bras m’a obligée à m’arrêter….alors je me suis adressée à Lui. ‘Mais comment veux tu Seigneur, que j’aide mes enfants à faire leurs devoirs?’ Je comprends bien alors que ce qu’il veut, c’est que je m’en remette à Lui parce que moi je n’ai pas le contrôle! Mais ça ne me fait pas plaisir car il est de MON DEVOIR de faire réviser MES enfants! Mais physiquement je sais pertinnement que mon corps ne suit pas et ds ma tête, ce n’est pas mieux. J’ai l’impression qu’elle va éclater! Ce matin encore, j’ai pris le livre de science:il fallait que je m’assure que ma fille aînée soit prête pour son examen. ‘J’ai peur pour elle Seigneur. J’ai vraiment l’impression que je n’ai pas donné mon maximum’…..Je sais bien au fond que c’est faux. Tout comme je sais qu’il est l’heure pour moi de les confier à leur Père Céleste. …pas facile! Nous ne mettons pas au monde pour soi. À l’instant même où ils naissent, ils appartiennent à Lui….j’ai peur Seigneur mais je te demande constamment de m’aider à te confier ces enfants que tu m’as données car Toi tu sais ce qu’il leur faut. Alors que TA SAINTE VOLONTÉ soit faite! Donne moi ta sagesse et la Foi pour que je sache m’arrêter et m’incliner quand arrive l’heure où il faut m’abandonner à Toi… Marie notre Maman à tous, donne nous de suivre ton exemple. Tu as su te plier à la Sainte Volonté de ton Père même si au fond, ce n’était pas facile. ….Amen.

Intention de prière confiée : à toutes les Mamans.