‘Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère. Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit. Tu le sais o mon Dieu, pour T’aimer sur la Terre, je n’ai rien qu’aujourd’hui’ … et ce puits… ce puits où je dis Ton amour.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 17,20-25.

Comme les pharisiens demandaient à Jésus quand viendrait le règne de Dieu, il leur répondit : « Le règne de Dieu ne vient pas d’une manière visible. On ne dira pas : ‘Le voilà, il est ici ! ‘ ou bien : ‘Il est là ! ‘ En effet, voilà que le règne de Dieu est au milieu de vous. » Et il dit aux disciples : « Des jours viendront où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l’homme, et vous ne le verrez pas. On vous dira : ‘Le voilà, il est ici ! il est là ! ‘ N’y allez pas, n’y courez pas. En effet, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, ainsi le Fils de l’homme, quand son Jour sera là. Mais auparavant, il faut qu’il souffre beaucoup et qu’il soit rejeté par cette génération.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

MEDITATION

Comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, c’est bien ainsi que Maurice est retourné dans ma vie. Je ne m’y attendais pas. Je ne l’attendais même pas. Je ne l’ai pas vu venir. Mais dès qu’il fut là, j’ai su que j’avais enfin déposé ma valise.

Cher frère, cher sœur, cher pèlerin,

Ce que dit notre Seigneur en Son Evangile aujourd’hui, je l’ai vécu, (lire ici le récit >>), et c’est pourquoi je peux vous dire, à vous qui cherchez L’Amour :

Quand on vous dira, c’est lui, c’est elle, ou alors c’est celui-là, c’est celle-là, qui est fait, faite pour toi, n’écoutez pas, n’y allez pas, n’y courez pas, car L’Amour vous ne Le trouverez pas en faisant le tour des villes, en courant dans les rues ou en parcourant les places. L’Amour, Le Vrai, viendra à vous naturellement, quand vous aurez renoncé à être prisonniers du monde, quand vous aurez dépassé le monde et sa garde intransigeante, quand vous aurez, dans le même Souffle, rendu vos armes à Dieu, quand vous serez totalement abandonnés à Sa Providence. Alors, comme l’éclair qui jaillit illumine l’horizon d’un bout à l’autre, L’Amour, Le Vrai en celui/celle que Dieu vous a réservé, fera irruption dans votre vie. Et vous Le reconnaitrez. Et vous vous saisirez de Lui, et ne Le lâcherez pas. *

En dépit de la pensée qui dit que L’Amour est un état d’être, que L’Amour est un état d’âme, j’aime à penser que L’Amour est une Personne, bien vivante et bien agissante dans la vie de chacun. Parce que L’Amour, et je le crois, c’est Dieu, c’est mon Père qui est aux Cieux, et les Cieux vivent en moi, quand je suis amoureux de L’Amour.

Pour moi Il a fait des merveilles.

J’aime mon Père. C’est Lui qui m’a créée. C’est Lui qui m’a voulue. Je suis Sa Volonté, Son enfant. Depuis que je le sais, depuis que sur moi Il a daigné Se pencher, mon amour pour Lui est fidèle et pour toujours.

C’est pourquoi je vous dis mes frères et sœurs, qu’il faut chercher L’Amour en Dieu notre Père, qu’il faut faire entière confiance en Son Plan d’amour pour chacun de vous…

Moi, je L’ai rencontré en Sa Parole qui est Fidélité depuis toujours et pour l’Eternité ! Et L’Amour, Le Vrai, me fut redonné.

Quand on rencontre Dieu ainsi, alors Il est présent au milieu de soi, et Son règne arrive en soi… Sa Parole illumine ta vie et alors tu comprends… tu sais. Parce que contre L’Amour, le mal ne peut rien ! L’Amour surpasse tout, pénètre et traverse tout, parce que L’Amour est pur, L’Amour est saint, L’Amour n’attend rien, L’Amour fait tout, L’Amour est illimité … L’Amour ne s’arrête pas d’aimer…

J’aime à croire que Tu as inscris mon nom dans Le Ciel Papa – tout simplement parce que je crois que Tu es Amour… et que Ta Fidélité de Père rime avec toujours…

Merci Abba

Amen +

* Cnt.3 :1-4

Doris David +

servante du Seigneur

« Ta Fidélité Seigneur est sur moi comme mon espoir est en Toi ! »

« … je regardais les étoiles qui scintillaient doucement et cette vue me ravissait… il y avait surtout un groupe de perles d’or que je remarquais avec joie trouvant qu’il avait la forme d’un T… je le faisais voir à Papa en lui disant que mon nom était écrit dans le Ciel et puis ne voulant rien voir de la vilaine terre, je lui demandais de me conduire… »

Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)

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