« ta guérison sera pour les gens un témoignage . »
Luc 5
MEDITATION
J’ai toujours aimé assister à la Sainte Messe. J’ai été en cela, je pense, depuis ma tendre enfance, très chanceuse, parce que mon père, quand j’avais 10 ans, avait choisi de construire la maison familiale dans une des plus belles avenues de la ville où nous habitions – L’Avenue Bernardin de saint Pierre à Quatre-Bornes – où la belle Eglise de Notre Dame du Rosaire se situait, ainsi que l’école, qu’avec ma grande sœur, j’ai fréquentée : Le Couvent des Religieuses de Lorette. Ce qui fait que chaque jour, je me faisais, non pas un devoir, mais une joie, d’être levée la première, douchée et en route pour l’Eglise, pour assister à la première messe du matin avant de me rendre ensuite à l’école. Ainsi on peut dire que je suis tombée très jeune dans la Marmite !
Pourquoi ce souvenir soudain d’une partie de ma vie qui a marquée le reste jusqu’aujourd’hui ?
Sans doute parce que ce matin, pendant l’oraison, parce qu’il faisait chaud et que j’avais ouvert la porte qui donne sur le petit balcon, j’ai ainsi pu entendre les premières cloches de la même Eglise, carillonner au loin, comme au bon vieux temps, appelant les fidèles à la première messe du matin.
Sans doute aussi et plus particulièrement, parce que c’est La Volonté même du Bon Dieu que je m’en souvienne. Ceci afin de témoigner publiquement et devant vous mes chers frères et sœurs, chers pèlerins, des richesses que ces messes ont apportées à ma pauvre âme depuis qu’elle est toute jeune. Que ce souvenir et ce témoignage, glorifient Son Saint Nom !
Malgré que je sois retournée vivre dans ‘la ville des fleurs’ comme jadis on l’appelait, j’avoue que je n’assiste plus aussi souvent à la Sainte Messe. Non parce que je suis aujourd’hui physiquement loin de l’Eglise, mais parce que L’Eglise elle-même, depuis des années maintenant, s’est éloignée de moi, en me privant de communier au Corps et au Sang du Christ.
Pendant longtemps je me suis demandée pourquoi cela m’était arrivé à moi, alors que je suis née un dimanche à 6 heures moins dix du matin, juste après que les premières cloches avaient carillonnées pour annoncer la première messe. Quand j’ai appris cela de la bouche de mon papa, j’avais atteint l’âge de raisonner, et j’y ai tout de suite vu comme une sorte de prédestination – une prédestination à vivre de la Sainte Messe, à me nourrir de la Sainte Eucharistie. C’est pour cela que j’ai beaucoup souffert d’en avoir été privée et ce jusqu’à ce jour !
Mais ce matin, se révèle clairement à moi, la vraie raison de cette ‘prédestination’ ! Par une Parole accordée ce matin pendant l’oraison, La Vérité me fut donnéé :
« Toi, tu vas te ceindre les reins, te lever et leur annoncer tout ce que je te commande ; ne te laisse pas accabler par eux, sinon c’est moi qui t’accablerai devant eux. Moi aujourd’hui, je fais de toi une place forte, un pilier de fer, un rempart de bronze, face au pays tout entier, faux aux rois de Juda, à ses ministres, à ses prêtres et à sa milice ; ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi : je suis avec toi – oracle du Seigneur – pour te libérer. » *
Alors j’ai compris que c’était La Volonté même de Dieu, qu’à travers ce que j’ai qualifié de ‘souffrance’ et de ‘lèpre’, Son Nom soit sanctifié; qu’à travers ce que j’ai qualifié, d’’injustice’, Son Règne arrive ; que par l’accueil que je leur ferai à présent, Sa Volonté soit faite !
Oui, chers frères et soeurs, chers pèlerins,
En mon incapacité de m’unir à Lui par la communion au Corps et au Sang du Christ, je suis arrivée, petit à petit, avec Sa patience et Sa persévérance, à comprendre Sa Volonté : que j’arrive à mieux L’apprécier non seulement dans le désir de La Communion Divine qui m’est refusée et que je vis de plus en plus en Esprit en en Vérité, mais dans L’Adoration de Sa Parole qui a pris toute Sa place, toute Sa dimension, toute Sa valeur, dans ma pauvre vie ! En Elle, en La Parole de Dieu, je suis véritablement unie à Jésus-Christ, Son Fils, Son Verbe, fait chair : pas seulement l’eau, mais l’eau et le sang. *
Merci ô mon Père, mon Créateur, mon Dieu, mon Seigneur, mon Christ. Merci de T’être ainsi révélé à petit moi, en me faisant me souvenir de ce temps attachant de ma jeunesse, de ces moments de messes où je me donnais à Jésus comme une jeune mariée se donne à son époux ! Ainsi je n’ai plus peur : de toutes ces grandes personnes, je ne crains plus le jugement, je ne me cache plus, je ne recule plus devant leurs lois, mais vois comme je vole maintenant au-dessus ! Que mon témoignage en cet humble écrit, Te glorifie. Que ma guérison, Te glorifie. Que mon amour, Te sanctifie. Que ma pleine libération Te glorifie et glorifie les âmes qui viendront, en cette Vérité accordée, Te chercher, et Te trouver.
Amen, Abba, Papa ! +
Paroles de Dieu : * 1 Jean 5 * Jérémie 1 :17-19
Fraternité Dieu Miséricorde
« Que Ta Fidélité Seigneur demeure sur nous comme notre espoir est en Toi ! »
«Je suis d’une nature telle que la crainte me fait reculer ; avec l’amour non seulement j’avance mais je vole… » Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus, (Extrait de « Œuvres Complètes »)
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