« Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. »
Genèse 2
« Tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur, mais dans son ventre, pour être éliminé »
Marc 7
Quand nous étions petits, maman nous purgeait en nous faisant avaler de l’huile de ricin à grosses cuillérées. Beurk ! Rien que d’en parler 50 ans après, j’ai toujours la nausée. Mais bon, c’était pour notre bien, pour purifier nos petits intestins, et former nos petits ventres mal élevés ! Aujourd’hui je rends grâce pour l’avoir écouté et obéi.
Il y a des choses comme ça, des événements marquants qui se sont produits dans notre enfance, que notre petit cerveau a enregistrés bien malgré lui, et qui ressortent ainsi après bien des années. Il suffit quelques fois d’une parole qui est prononcée ou d’une odeur qui titille le nez, ou d’un chant que l’oreille entend, pour que la mémoire fasse ce retour en arrière et rapporte avec elle des souvenirs d’antan – souvent intentionnellement enfouis pour ne pas se rappeler – éviter ‘une inutile souffrance’ !
Toutefois, il n’y a pas de souffrance inutile … Tout est utile, tout est grâce – Dieu n’a rien créé d’inutile car Il est Lui-même Grâce, Il est Lui-même Don, Il est Bienfait. Dieu est Souffle de Vie ! Sans ce Souffle, l’homme n’est rien, il n’est que poussière tirée du sol (Genèse 2)
Si l’homme est vivant c’est à cause de Dieu : Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. (Genèse 2) Dieu est la vie de l’homme, et par amour pour lui, Il fait toutes choses concourir pour son bien. (Romains 8)
Dieu c’est La Vie, Dieu c’est Le Bien – Il ne peut avoir créé La Mort, Il ne peut avoir créé Le Mal. Et pourtant tous deux existent, les Saintes Ecritures en témoignent : Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. » (Genèse 2
Si donc Dieu n’a pas créé la Mort ni le Mal, alors qui ? Ou quoi ?
C’est la désobéissance – la désobéissance de l’homme à l’ordre de Dieu qui a donné naissance au Mal et à la Mort ; et puisqu’il connait maintenant le bien et le mal, puisqu’il a le choix entre les deux, à chaque fois qu’il choisit de mal faire, l’homme continue à alimenter le mal et à maintenir la mort en vie.
Jésus Christ, Fils de Dieu, n’a jamais fait que le bien quand Il était sur la Terre. Il est d’ailleurs venu dans ce but : sauver le monde ! Pourquoi Lui qui est pleinement Dieu et était aussi pleinement Homme, n’a-t-Il jamais eu de choix à faire entre le bien et le mal ? La réponse c’est saint Paul qui la donne :
Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. (Philippiens 2)
L’obéissance de l’homme à la Parole de Dieu est ce qui enrayera et Le Mal et La Mort de la Terre.
Approuves-tu ce qui est dit Seigneur ?
A cela le Ciel s’ouvrit pour laisser passer la Réponse de Jésus-Christ qui vint se reposer sur le rebord de ce puits :
« Celui qui croit en Moi, fera, lui aussi, les oeuvres que Je fais. »
Jean : 14,12
Merci Seigneur.
Ainsi l’obéissance est de l’ordre de la foi et non du choix. Celui qui a la foi en Dieu, n’a pas de choix, Il obéi à Sa Voix point barre. Celui qui a la foi en Sa Parole fait ce qu’Elle dit sans discuter, sans poser de questions. Et Dieu Lui donne de faire Ses œuvres et plus encore ! Et Dieu Lui donne d’aimer comme Il aime !
Tout est possible à celui qui croit !
(Marc 7)
Merci Seigneur.
Et toi petite sœur, que dis-tu ?
Ah ! Seigneur, je sais que vous ne commandez rien d’impossible, vous connaissiez mieux que moi ma faiblesse, mon imperfection, vous savez bien que jamais je ne pourrais aimer mes sœurs comme vous les aimez, si vous-même, ô mon Jésus, ne les aimiez encore en moi. C’est parce que vous vouliez m’accorder cette grâce que vous avez fait ce commandement nouveau. – Oh ! que je l’aime puisqu’il me donne l’assurance que votre volonté est d’aimer en moi tous ceux que vous me commandez d’aimer !…**
Alors tout est dit ! Merci Abba Père, Merci petite sœur !
Amen +
pour la gloire de Dieu et le salut du monde
** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus
« Comme elles sont belles les villes qui sont remplies d’espaces qui regroupent, mettent en relation et favorisent la reconnaissance de l’autre ! Comme elles sont belles les villes qui dépassent la méfiance malsaine et intègrent ceux qui sont différents »
(Pape François, La joie de L’Evangile)
Seigneur, tu demeures présent au cœur de nos villes, de nos quartiers et nos villages. Tu nous rappelles la beauté des rencontres qui s’y vivent et de la fraternité. Aide-nous à sortir de nous- mêmes pour aller à la rencontre de l’autre, reflet de Toi. Fais de ton Eglise une Eglise sans frontières aux portes ouvertes pour chaque personne en quête de vie, de sens, de fraternité. Fais de nos communautés des lieux où chaque personne, de toute culture et de toute nation est reconnue pour ce qu’elle est, peut dire ses espérances et ses difficultés, reçoit et découvre tout ce qu’elle peut donner. Fais de nous des témoins de ton amour et ta miséricorde, comme Marie, mère aux bras ouverts, qui accueille et accompagne, protège et guide, fais grandir et rend libre. Que nous devenions ainsi signe de ton Royaume!
Amen +