nature et regard de Dieu

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PAROLES DE DIEU

 « Tu trouveras tes délices dans le Seigneur » Isaïe 58 « Toi qui es bon et qui pardonnes, plein d’amour pour tous ceux qui t’appellent » Psaume 86 « Jésus sortit et remarqua un publicain assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Matthieu 9

separateurREFLEXION

Les Lectures d’aujourd’hui sont très révélatrices sur la Nature de Dieu et sur le regard qu’Il porte sur l’homme. Dans le même Souffle, elles révèlent aussi comment l’homme juge son semblable.

En effet, Dieu est miséricordieux, Il prend pitié des ‘malheureux’. Mais qui sont ceux que Dieu appelle ‘malheureux’ ?

Contrairement à ce que l’homme pense, que les ‘malheureux’ sont ceux qui n’ont pas d’argent, qui sont pauvres et sans le sou, affamés et sans abri, ou gravement malades, Dieu pense que les ‘malheureux’ sont ceux qui font le mal à Ses yeux, ceux qui par exemple, comme Levi (Matthieu) le collecteur d’impôts de L’Evangile d’aujourd’hui, exploitent leur prochain plus pauvre qu’eux. Ce sont ces gens là qui ont besoin de Lui, ce sont ces gens là qu’on Le verra fréquenter, vers qui Il va Se diriger et qu’Il appellera à Son service : «Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »

Dieu est le Médecin des âmes ! C’est à mon âme qu’Il S’est un jour, dans Sa grande Miséricorde, intéressée quand Il S’est penché sur moi pour la première fois. C’était pour la convertir à Lui, pour la mettre à l’écart, l’instruire afin qu’elle voit la vie et regarde son prochain avec Ses yeux à Lui.

Un jour que je faisais part de ma souffrance de ne pouvoir communier et d’être jugée ‘adultère’ par mes frères, une amie m’a dit : ‘Do, change ton regard, c’est ton regard que tu dois changer ! Tu dois te voir avec les yeux de Dieu. C’est Lui ton juge, c’est Lui qui voit ton âme, la profondeur de ton cœur, et non pas ceux qui ne te connaissent même pas et qui te jugent quand même ! ‘

Mon amie avait raison sur toute la ligne, et avec le temps Le Seigneur m’a montré comment.

Dieu appelle tout le monde à la conversion car finalement tous les humains sont des ‘malheureux’ à Ses yeux car tous ont le mal en eux. Dire et penser que ceux qui s’engagent auprès de Lui en religion sont meilleurs, plus purs et plus saints que ceux qui n’ont pas fait ce choix de vie mais qui servent leurs frères autrement, est injuste. Tous les hommes sont des frères car il n’y a qu’un seul Dieu – un seul Père !

Que je te serve en religion ou en dehors, que je sois croyant ou non croyant, si ce que je fais pour toi te rend heureux, alors je suis un serviteur de Dieu, et Dieu me connait, Il m’appelle Son ami, et Il m’offre même Son Royaume en héritage !

 

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Et toi petite sœur, que dis-tu ?

Le Seigneur explique en quoi consiste : son commandement nouveau. Il dit en Saint Mathieu :  » Vous avez appris qu’il a été dit : Vous aimerez votre ami et vous haïrez votre ennemi. Pour moi, je vous dis : aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent.  » Sans doute, au Carmel on ne rencontre pas d’ennemis, mais enfin il y a des sympathies, on se sent attirés vers telle sœur au lieu que telle autre vous ferait faire un long détour pour éviter de la rencontrer, ainsi sans même le savoir, elle devient un sujet de persécution. Eh bien ! Jésus me dit que cette sœur, il faut l’aimer, qu’il faut prier pour elle, quand même sa conduite me porterait à croire qu’elle ne m’aime pas (Luc 6, 32)… Et ce n’est pas assez d’aimer, il faut le prouver**

Merci petite sœur.

Amen +

moi

pour la gloire de Dieu et le salut du monde

** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus

Unissons-nous dans la prière bxvii

« Comme elles sont belles les villes qui sont remplies d’espaces qui regroupent, mettent en relation et favorisent la reconnaissance de l’autre ! Comme elles sont belles les villes qui dépassent la méfiance malsaine et intègrent ceux qui sont différents »

(Pape François, La joie de L’Evangile)

Seigneur, tu demeures présent au cœur de nos villes, de nos quartiers et nos villages. Tu nous rappelles la beauté des rencontres qui s’y vivent et de la fraternité. Aide-nous à sortir de nous- mêmes pour aller à la rencontre de l’autre, reflet de Toi. Fais de ton Eglise une Eglise sans frontières aux portes ouvertes pour chaque personne en quête de vie, de sens, de fraternité. Fais de nos communautés des lieux où chaque personne, de toute culture et de toute nation est reconnue pour ce qu’elle est, peut dire ses espérances et ses difficultés, reçoit et découvre tout ce qu’elle peut donner. Fais de nous des témoins de ton amour et ta miséricorde, comme Marie, mère aux bras ouverts, qui accueille et accompagne, protège et guide, fais grandir et rend libre. Que nous devenions ainsi signe de ton Royaume!

Amen +

que le seigneur vous benisse