« Jésus les aima jusqu’au bout.»
Jean 13
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Ainsi est l’amour du Christ pour Ses disciples qui sont dans le monde : un Amour qui va jusqu’au bout de Lui-même, qui se met à genoux et lave les pieds de Ses amis. Geste hautement noble, hautement affectueux, hautement généreux, hautement humble, et qui révèle la Nature du Père par celle du Fils. Geste que l’on ne peut exécuter que si l’on est de la même Nature ! Geste qui m’a toujours touché jusqu’aux larmes.
Mais ce matin Le Seigneur m’a demandé d’être gaie, d’être joyeuse, d’être en paix intérieurement, d’être confiante surtout, afin que même à travers mes larmes, je puisse garder ma foi, car Sa vie et Sa mort ont glorifié Le Père, et Le Père, ainsi glorifié, L’a ressuscité, comme Lui-même a ressuscité Lazare après avoir pleuré sur sa mort (Jn.11).
« Je suis La Résurrection et La Vie », m’a dit Jésus-Christ. « Qui croit en moi vivra quand même il serait mort ! » (Jn.11)
Et je L’ai cru !
Merci Seigneur Jésus. Mon amour pour toi aujourd’hui a dépassé la souffrance des interdits et car il prend désormais sa source dans la foi que j’ai en Toi et en Ton amour fidèle depuis toujours !
Alors, cette année, ce dimanche, ce jour de Pâque, même si, à cause de l’interdit, je ne pourrais pas Te recevoir en Eucharistie, je Te promets de ne pas pleurer Seigneur mais d’aller jusqu’au bout comme Toi Tu as été ! Certes je souffrirai, je souffrirai de l’injustice qui m’est faite, mais je souffrirai en silence car mon cœur sera rempli d’une nouvelle joie – celle qui désormais me permet de tendre l’autre joue sans riposter, de laver les pieds de ceux qui ont été les premiers à me juger, et les essuyer sans me révolter !
A cela Le Seigneur répondit :
Finissons-en donc avec ces jugements les uns sur les autres : jugez plutôt qu’il ne faut rien mettre devant votre frère qui le fasse buter ou tomber.
Romains : 14 :13
Merci Seigneur. Moi aussi comme saint Paul, aujourd’hui je puis dire : « Je le sais, j’en suis certaine … le règne de Dieu n’est pas affaire de nourriture ou de boisson, il est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint. » (Rm. 14 ) Le savoir me rend sereine. Le vivre encore plus !
Et toi petite sœur, que dis-tu ?
« (Qu’importe, après tout, que la vie soit riante ou triste, nous n’en arriverons pas moins au terme de notre voyage ici-bas) Une journée de Carmélite passée sans souffrance est une journée perdue ; pour toi c’est la même chose car tu es Carmélite par le coeur. » **
Bien sur et tu as raison petite soeur. La souffrance garde l’âme pure et humble, proche de ses frères, elle ouvre le coeur aux dimensions de l’amour don !
On ne peut aimer vraiment, on ne peut aimer jusqu’au bout, si l’on n’a pas accepté que la souffrance, comme la mort fait partie de notre vie. On aimerait bien faire sans mais on ne peut et ce serait se leurrer que croire qu’on en est exempté. Toutefois, savoir qu’après la pluie vient le beau temps, qu’après l’hiver y’a le printemps, qu’après la souffrance y’a la paix, qu’après la mort, la résurrection, est un BONHEUR !
Amen +
** Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus
pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères
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Que Le Seigneur vous bénisse et vous garde
Qu’Il tourne vers vous Son Visage
Et vous donne Sa Paix