Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 28,8-15

En ce temps-là, quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange, vite, elles quittèrent le tombeau, remplies à la fois de crainte et d’une grande joie, et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples. Et voici que Jésus vint à leur rencontre et leur dit : « Je vous salue. » Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant lui. Alors Jésus leur dit : « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. » Tandis qu’elles étaient en chemin, quelques-uns des gardes allèrent en ville annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé. Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme en disant : « Voici ce que vous direz : “Ses disciples sont venus voler le corps, la nuit pendant que nous dormions.” Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur, nous lui expliquerons la chose, et nous vous éviterons tout ennui. » Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions. Et cette explication s’est propagée chez les Juifs jusqu’à aujourd’hui.

« remplies à la fois de crainte et d’une grande joie »

Matthieu 28

Très tôt ce matin, j’ai fait un drôle de rêve, ou alors devrais-je dire plutôt un ‘cauchemar’ ? Je ne sais pas…, mais tout ce que je sais c’est que cela m’a laissée pendant toute la matinée dans le même état que les femmes de Jérusalem quand elles quittèrent le tombeau vide de Jésus après avoir entendu les paroles de l’ange ! En effet, quand je me suis réveillée ce matin, j’étais à la foi remplie de crainte et plus tard d’une grande joie, parce que, dans mon rêve, ou mon cauchemar, j’avais pratiqué un exorcisme ! Enfin c’est du moins ce que je pensais…

Je m’en souviens encore : nous étions 4 dans une chambre : une dame qui était venue nous trouver, un monsieur que je ne connaissais pas, Maurice et moi-même. La dame était venue pour son fils, disait-elle, car elle était certaine qu’il était possédé du démon. Tandis que j’avais commencé à prier silencieusement, l’homme que je ne connaissais pas, l’étranger qui était là, soudain nous demanda à Maurice et à moi de nous rapprocher de la dame qui était assise sur une chaise au milieu de nous, et de lui imposer les mains. Ce que nous fîmes sans trop comprendre.

Ensuite l’étranger se tourna vers moi et presqu’en criant il dit : « priez plus fort, priez plus fort, élevez la voix ! » Ce que je fis, je dois avouer contrainte et craintive car c’était bien la première fois que je me retrouvais dans une telle situation – entrain de prendre part à un exorcisme ! Même qu’à un certain moment, tout à coup je me suis retrouvée seule dans la chambre – les autres étaient partis – ils m’avaient quittée, abandonnée, et je me suis mise alors à hurler vers la dame, mains levées, à lui ordonner, tandis qu’elle gigotait de plus belle sur son siège…

C’était très dur, et j’avais très peur, mais en même temps, je tenais bon … une force me poussait en avant et j’ai tenu bon… jusqu’au moment où j’ai essayé de reprendre mes sens… de me réveiller ! Alors j’ai senti que ma langue devenait très lourde et ma bouche très sèche, et j’ai paniqué – je me suis ‘réveillée’ ! C’est alors que je me suis entendue crier : « sors de cette âme Satan, sors de cette âme au nom de Jésus-Christ le Ressuscité, et n’y reviens plus jamais ». Du moins c’était ma voix sans être ma voix, car Maurice, qui dormait à côté de moi, l’a entendue lui aussi, mais comme moi, il ne l’a pas reconnue tant elle semblait être sortie d’un tombeau !

Terriblement secouée, j’ai tenue tout de suite à lui raconter et dans les détails, ce que je venais de se passer en ce Lundi de Pâques, alors que je dormais encore tout en étant très consciente !

A l’heure où j’écris, soit plus de 7 heures se sont écoulées depuis, et je suis revenue tout à fait de mes émotions – je n’ai plus peur, je ne suis plus angoissée, bien au contraire – je suis joyeuse et en paix, parce qu’une chose – comme une forte intuition – me dit qu’en fait, je n’ai pas rêvé : une âme qui ne savait même pas qu’elle était sous l’emprise de Satan, a bien été libérée tôt ce matin ! D’ailleurs j’en suis tellement persuadée que je voudrai rendre grâce au Bon Dieu – Lui qui sait ce qui s’est vraiment passé.

N’est-ce pas Père ?

A cela Le Père répondit par une Parole qu’Il envoya sur la Terre, et qui vint se reposer au bord de ce puits. Et cette Parole disait :

« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et les tiens. »

Actes : 16,31

Et cette Vérité me libéra tout à fait ! Merci Abba Papa !

Cette Vérité en effet me décharge de toute responsabilité, de toute peur car au final c’est Lui, Jésus-Christ Ressuscité, Le Seigneur, qui fait tout, car c’est Lui Le Sauveur de L’Humanité. Tout ce que j’ai à faire c’est à la fois de m’abandonner à Lui tout en Le laissant faire à travers moi ! Et même quand je ne ressens pas toujours qu’Il est là, je ne dois pas paniquer, mais continuer à la fois à croire qu’Il l’est, qu’Il ne m’abandonne pas…

O mon doux Jésus, rends moi forte dans le combat contre Satan et ouverte à Ta Sainte Présence en toute situation. Que jamais je ne Te perde de vue mais que je crois que Tu es, que Tu continues Ton oeuvre grâce à ma foi en Toi.  Amen +

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

La vie souvent est pesante, quelle amertume… mais quelle douceur ! Oui la vie coûte, il est pénible de commencer une journée de labeur, […] ; si encore on sentait Jésus, oh ! on ferait bien tout pour lui, mais non, il paraît à mille lieues, nous sommes seul (e) s avec nous-mêmes, oh ! L’ennuyeuse compagnie quand Jésus n’est pas là. Mais que fait-il donc ce doux ami, il ne voit donc pas notre angoisse, le poids qui nous oppresse ? où est-il, pourquoi ne vient-il pas nous consoler, puisque nous n’avons que lui pour ami ? Hélas ! il n’est pas loin, il est là tout près, qui nous regarde, qui nous mendie cette tristesse, cette agonie, il en a besoin pour les âmes, pour notre âme, il veut nous donner une si belle récompense, ses ambitions pour nous sont si grandes (Pensée du jour de Thérèse de L’Enfant Jésus)

Alors tout est dit ! Merci petite sœur.

Amen et encore ALLELUIA, ALLELUIA, ALLELUIA !

pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères

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