Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6,30-35

En ce temps-là, la foule dit à Jésus : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

REFLEXION

« Ceux qui me mangent auront encore faim, ceux qui me boivent auront encore soif. »

Cette Parole provient du Livre des Saintes Ecritures, plus précisément du Livre de Siracide (24 :21). C’est une Parole sortie de la bouche du Très-Haut (24 :3) C’est La Sagesse qui parle. Elle me fut donnée ce matin pendant L’Oraison.

Etrangement, cette Parole vient rejoindre Celle du Christ en L’Evangile du jour de Jean, et qui dit tout à fait le contraire :

« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » (Jean 6)

Deux Paroles de Dieu s’opposent ici ! Mais n’est-ce pas pour nous faire comprendre combien, pour être complètement rassasiés, être totalement heureux, il ne nous suffit pas d’assister à La Messe tous les dimanches ou tous les jours, de communier au Corps et au Sang du Christ à travers L’Hostie et Le Vin consacrés à chaque fois que l’on s’y rend, mais il nous faut faire la démarche de venir Le rencontrer chaque jour en Sa Parole et croire en Son Enseignement, plus précisément : Le mettre en pratique et être sauvé ?

Depuis que L’Eglise nous interdit de communier au Corps et au Sang du Christ, parce que nous sommes divorcés et remariés, et qu’elle considère que nous vivons dans le péché, que nous sommes adultères, depuis ce moment, Le Seigneur ne nous a pas laissé tomber – Lui-même a vu notre détresse et Il est venu nous trouver : Il S’est penché sur nous, S’est présenté à nous à travers Sa Parole : « Je t’aime depuis toujours, c’est pour cela que je te reste profondément attaché » (Jr.31) L’a incarnée, et depuis Il prend soin de nous – Sa Parole est devenue la nourriture de nos âmes. Comme dit Le Sage : « Mon canal est devenue fleuve et mon fleuve une mer ! » (24 :32) Et sans cesse nous Lui rendons grâce pour les bienfaits qu’Elle nous procure : « Vers qui irions-nous Seigneur, Tu as les paroles de la vie éternelle» (Jn 6, 68)

Dieu n’abandonne personne (Is.41), ne rejette personne (Jb.36), n’exclue ni n’interdit à personne de S’approcher de Lui, bien au contraire, Lui-même invite à Le rejoindre et à Le rencontrer car Dieu ne fait pas de différence entre les hommes (Rm.2)

Voici d’autres Paroles qui témoignent de cette Vérité :

« Venez à moi, vous qui êtes chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11:28).
« Je connais les projets que j’ai formés pour vous, projets de bonheur et non de malheur » (Jérémie 29:11).
« L’Éternel marchera lui-même devant toi, il sera lui-même avec toi, il ne te délaissera pas, il ne t’abandonnera pas ; ne crains pas et ne t’effraies pas » (Deutéronome 31:8).
« Si tu traverses les eaux, je serai avec toi, et les fleuves, ils ne te submergeront pas » (Ésaïe 43:2).
« Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui craint ma parole » (Ésaïe 66:2).

Dieu ne punit pas, mais Il corrige, guéri et sauve (Jn.8, Jn.15)

PARTAGE

Et toi petite sœur, que dis-tu ?

« Puisque je ne puis trouver aucune créature qui me contente, je veux tout donner à Jésus, je ne veux pas donner à la créature seulement un atome de mon amour ; puisse Jésus me donner toujours de comprendre que lui seul est le bonheur parfait même quand lui-même paraît absent » (Pensée du jour de sainte Thérèse de L’Enfant Jésus)

Amen, merci petite sœur, et tu as tellement raison : Lui seul est notre BONHEUR ! 

Mais il est vrai que par moment, Il parait absent de notre vie, non parce que c’est Lui qui nous abandonne – nous l’avons vu : Dieu n’abandonne personne – mais bien parce que c’est nous qui L’abandonnons, quand nous doutons de Son Enseignement, quand nous cessons de croire en ce qu’Il dit, et donnons plus de crédit aux paroles et exigences des hommes !

TEMOIGNAGE

Aujourd’hui je le sais, j’ai péché contre Dieu tout le temps que j’ai souffert à cause de l’interdit de L’Eglise. J’ai péché par inconscience. J’ai souffert de ce que l’homme me faisait en m’interdisant de communier, et cette souffrance qui était devenue je l’avoue, une obsession, m’a empêchée de voir les petites avances que me faisaient Le Bon Dieu, en dehors de L’Eucharistie !

Une amie proche avait beau me dire : « Dépasse l’interdit », mais je n’ai pas compris parce que j’étais bloquée, je ne voyais que la souffrance que l’interdit me causait, et à cause de cela, j’ai tourné en rond pendant bien des années !

C’est alors qu’Il a frappé un bon coup et par la force de Son bras, je fus libérée. Alors Dieu m’a exilée, vers les eaux du repos, Il m’a menée et a refait mon âme si abimée ! (Ps. 23) Pendant 15 ans, Dieu m’a instruite personnellement, et mon bonheur aujourd’hui de Le découvrir à chaque instant que je me nourris d’un petit pain de vie, ne finit pas de grandir.

COMMUNION

Certes, je suis bien nourrie. Je suis même repue, rassasiée, mais je ne me lasse pas de venir à Toi Seigneur Jésus, mon pain de vie, ma nourriture, car c’est à travers Elle que nous pouvons nous parler, communiquer, tout nous dire, mais surtout nous aimer. N’est-ce pas Seigneur ?

Et Le Seigneur répondit par une Parole qu’Il fit déposer sur le rebord de ce puits, et cette Parole disait :

« Je vais encore répandre L’Enseignement comme une prophétie et le léguer aux générations futures. »

(Sr.24 :33)

Merci Seigneur, merci Abba Père, merci Saint Esprit du Père par Le Fils ! Vous me voyez comblée – encore tant d’amour à être déversé et à déverser ! Amen Alléluia !

« Et l’interdit dans tout ça ? Tu n’en parles plus ? » a demandé mon amie !

Et je lui ai répondu :

« Oh l’interdit – c’est affaire de L’Eglise, et point la mienne ! C’est le combat de Dieu, et point le mien. Je suis Sa messagère, je passe Ses messages, je dis à ces messieurs ce qu’ils doivent savoir de Lui, et ce qu’ils doivent faire, mais je ne m’arrête pas là, je ne les attends plus, je passe et continue mon chemin… »

Toutefois au fond de moi je continue à remercier Le Seigneur de m’avoir fait passer par ce chemin de l’interdit, car grâce à cette épreuve et à cette souffrance, je suis aujourd’hui ce que je devais être par Sa Grâce, et ma mission trouve sa place dans L’Eglise. Elle ne la voit pas encore, mais Lui et moi nous la voyons, et c’est ce qui importe.

Il ne faut rien refuser au Bon Dieu car « toute chose a été créée par Lui, pour son utilité et aura sa solution en son temps. » (Sr. 39)

Merci mon Seigneur et mon Dieu. Sans cesse je chanterai Ta louange, proclamerai Ton nom et bénirai Ta Parole de Vérité.

Amen ALLELUIA !

pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères

 

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