Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10,1-10
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser à eux, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance.
REFLEXION
« Moi, je suis la porte »
Jean 10
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Parce que notre mission est d’être à l’écoute de nos frères et sœurs de la Terre, sur la porte de notre petite maison, est inscrite une Parole du Bon Berger : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. (Mt.11) C’est une invitation aux visiteurs à Lui ouvrir leurs cœurs. Du reste, à cet effet, et pour honorer La Volonté du Seigneur : Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra (Mt.6), nous avons aménagé en notre maison, une ‘petite chambre’, qui aux dires des visiteurs, est très appropriée et inspirante.
A l’encontre de Maurice, j’aime me retirer dans cette ‘petite chambre’ pour prier, et aussi pour écrire car nous y avons installé mon pupitre. J’y passe donc beaucoup de temps – ce temps que Le Seigneur me donne gratuitement. Toutefois, je suis chagrine de constater que je suis seule à utiliser pleinement cette espace, car Maurice ne m’y rejoint que quand nous recevons pour l’écoute, pour la bonne et simple raison que prier comme je le fais, n’est pas dans son tempérament.
Maurice prie et loue Le Seigneur autrement : ce matin même alors que je m’étais retirée dans ‘la petite chambre’, il était dehors avec un ouvrier, et pendant leur conversation, ce dernier s’est épanché, il lui a ouvert la porte de son cœur et Maurice a fait ce que Le Seigneur attendait de lui : en l’écoutant, il lui a donné un moment de sa vie : le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie (Mt.20)
Quand je pense que pour faire cela, pour plaire au Bon Dieu, il n’a même pas eu besoin de se servir de la ‘petite chambre’ en question !
Ce qui m’a fait réfléchir et je me suis demandée si au final, j’avais eu raison d’insister pour que nous consacrions à Dieu une chambre de notre maison – si ce n’était pas là un caprice, une folie de mon petit esprit, parce que Les Saintes Ecritures attestent bien que Dieu n’habite pas des temples construits par la main des hommes, et Son service non plus ne demande pas de mains humaines (Act.17) D’ailleurs, Maurice ne venait-il pas de prouver cette Vérité et dans le même Souffle, me donner tort ?
Et toi petite sœur, que dis-tu ?
« Il faut que Jésus t’aime d’un amour particulier pour t’éprouver ainsi. Sais-tu bien que j’en suis presque jalouse ? A ceux qui aiment plus il en donne plus, à ceux qui aiment moins il en donne moins !… » ! (Pensée du jour de sainte Thérèse de L’Enfant Jésus)
Merci petite chérie de mon cœur. Tu viens de me remettre du baume sur le cœur.
En effet, chers frères et sœurs, chers pèlerins, le Seigneur a éprouvé mon âme qui s’est posée des questions et remise en question – ce qui lui a permis de conclure qu’il n’y a qu’une manière d’aimer et de louer Dieu notre Père qui est aux Cieux, et c’est en aimant notre prochain, n’importe où nous nous trouvons, n’importe quand, à n’importe quel moment ! Tant que notre cœur battra en unisson avec sa souffrance, que nous soyons bien installés dans un fauteuil ou assis sur un banc dans la rue ou sur un tracteur dans un champ, sur notre lieu de travail ou d’amusement – tant que notre âme verra et entendra sa souffrance, Dieu sera immensément content ! Le lieu, le moment, le temps… tout cela Lui importe peu, car Dieu est Esprit et c’est en Esprit et en Vérité qu’Il veut être adoré ! (Jn.4)
N’est-ce pas Seigneur ?
A cela Le Seigneur répondit par une Parole qui du Ciel vint se reposer sur le rebord de ce puits, et cette Parole disait :
Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car, je vous le déclare : beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce que vous-mêmes voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Luc 10 : 23 & 24
Merci Seigneur d’approuver ! Tu es grand, Tu es bon, Tu es notre Seigneur et notre Maître à tout jamais.
Amen, ALLELUIA ! +
pour la gloire de Dieu et le salut de mes frères