PAROLES DE DIEU

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,46-50.

En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF,

REFLEXION

Qui n’aimerait pas être Ton frère ou Ta sœur Seigneur ?

Je sais que moi j’aimerai bien… afin que Dieu soit mon Père ? Mais pour l’être, Tu me poses une colle : « celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » Or pour faire la volonté du Père, je dois d’abord La connaitre, et qui mieux que Toi Seigneur, pour me L’enseigner, Toi qui es Son Verbe fait chair ? Dis-moi donc Seigneur ce que je dois faire  ?

Vous avez appris qu’il a été dit: Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. (Mt.5)

Aimer mon ennemi Seigneur ? Tu me demandes là quelque chose d’impossible !

« Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. » (Mt.19)

Et pourtant c’est bien à moi que Tu donnes ce commandement, et plus humain que moi tu meurs ! Comment penses-Tu que j’y arriverai puisqu’au départ cela m’est impossible ? D’avance, je pars perdue !…

Petite sœur, toi qui a passée avant moi dans ce filet, comment as-tu fait pour y échapper ? Mais en toute honnêteté, je crois que si Jésus me demandes d’aimer mon ennemi, c’est parce qu’Il pense que je peux y arriver ! Sinon Il ne me le demanderait pas. Alors petite sœur, toi qui es aujourd’hui certainement assise à Sa droite parce que tu as du trouver le moyen pour y arriver, montres le moi – dis moi comment je fais pour devenir ‘parfait’ comme Lui est !

Pour moi je trouve la perfection bien facile à pratiquer, parce que j’ai compris qu’il n’y a qu’à prendre Jésus par le Cœur… Regarde un petit enfant, qui vient de fâcher sa mère en se mettant en colère ou bien en lui désobéissant ; s’il se cache dans un coin avec un air boudeur et qu’il crie dans la crainte d’être puni, sa maman ne lui pardonnera certainement pas sa faute, mais s’il vient lui tendre ses petits bras en souriant et disant :  » Embrasse-moi, je ne recommencerai plus.  » Est-ce que sa mère pourra ne pas le presser contre son cœur avec tendresse et oublier ses malices enfantines ?…

Ste Thérèse de L’Enfant Jésus et de la Sainte Face

Merci petite sœur.

Sans doute, Marie, Sa mère, elle aussi avait compris la même chose que toi. Sans doute, c’est elle qui t’a inspirée cette leçon qui me parvient aujourd’hui après bien des siècles, mais dont le parfum est toujours d’actualité ! Elle aussi avait su prendre Jésus par le cœur car elle en connaissait la largeur, la longueur, la profondeur ! Lors des noces à Cana, elle avait vu de quelle grandeur Il était capable de l’ouvrir, car, alors que Son heure n’était pas encore arrivée pour qu’un miracle soit fait, Il l’a fait quand même, non pour plaire à Sa mère, mais pour faire La Volonté de Dieu Son Père : afin que son prochain soit heureux ! (Jn.2)

Prendre Jésus par le cœur. Je commence par croire que ce n’est pas une mauvaise idée ! Et puis, il n’a pas que Sa mère, y’a aussi Marie, La Madeleine. Si Jésus lui a pardonnée ses nombreux péchés, n’est-ce pas parce qu’elle est venue à Lui de son plein gré, que tout en pleurs, elle s’est tenue derrière lui, près de ses pieds, et s’est mise à les mouiller de ses larmes et à les essuyer avec ses cheveux, les couvrant de baisers et répandant sur eux le parfum qu’elle avait acheté ? (Lc.7)

Prendre Jésus par le cœur, tu as sans doute raison petite sœur… y’a pas que Marie et Marie Madeleine, y’ai aussi Marie de Béthanie, celle qui ne voulait pas aider sa sœur dans les travaux ménagers parce qu’elle préférait se tenir aux pieds de Jésus et écouter toutes Ses histoires. N’avait-Il pas dit qu’elle avait choisit la meilleure place ? (Jn.12)

Prendre Jésus par le cœur, n’est-ce pas comme prendre un enfant par le cœur, pour soulager ses malheurs, tout doucement, sans parler, sans pudeur, prendre un enfant sur son cœur, prendre un enfant dans ses bras … ?

Prendre Jésus par le cœur, n’est-ce pas redevenir soi-même petit enfant, et voir le monde avec les yeux de Celui qui l’a créé ? décider de ne pas le juger mais l’aimer pour le sauver ? (Lc.6)

Aujourd’hui petite sœur, pour commencer… je vais essayer de faire attention à la poutre qui est dans mon œil…

Amen
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ALLELUIA LE CHRIST EST VIVANT pour la gloire de Dieu et le salut des hommes !

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