priez pour nous…

« Telle est la volonté de Celui qui m’a envoyé : que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour.  »

(Jn 6.35-40)


Il y a chez le croyant cette espérance que quoique qu’il puisse lui arriver, il est déjà sauvé – il a vaincu La Mort et donc, La Vie éternelle lui appartient. Car un seul est mort pour la multitude. Donc même si le croyant meurt, il sait qu’il vivra. C’est cette même espérance qui a fait s’exclamer cette petite âme de 24 ans qui se savait condamnée : « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie.« *

Qu’est ce qui peut bien pousser une aussi jeune âme qui sait qu’elle n’a pas longtemps à vivre sur la Terre à poser un tel acte de foi dans le vide de l’incertitude de la mort et de ses souffrances à venir? C’est l’amour – l’amour qu’elle avait pour Celui qui est AMOUR, et qu’elle savait présent dans sa vie au quotidien !

A celui qu’on aime on fait confiance jusqu’au bout, on s’abandonne parce qu’on sait qu’il sera toujours là à nos côtés pour nous soutenir et nous aider, même si on ne le voit pas, ou plus.

Croire c’est s’abandonner entre les mains de L’Invisible Esprit qui EST depuis toujours – du début et à la fin : Jesus-Christ, Fils de Dieu, notre Père qui est aux cieux ! C’est l’amour qui fait espérer au-delà de l’espoir, et Dieu est Amour, et Jésus est Son Fils Bien Aimé. Et c’est de Lui – Le Fils dans Le Père – que nous obtenons L’ESPRIT SAINT ! Pour cela, Le Fils a du passer par les angoisses et les tourments de la mort.

Qui n’a pas peur de mourir ? Même Lui, tout Fils du Tout Puissant qu’Il était de Son vivant sur la Terre, a refusé cette coupe. Et la petite âme y a pensé aussi : « On me dit que j’aurai peur de la mort. Cela se peut bien. Il n’y en a pas une ici plus défiante que moi de ses sentiments. Je ne m’appuie jamais sur mes propres pensées ; je sais combien je suis faible ; mais je veux jouir du sentiment que le bon Dieu me donne maintenant. Il sera toujours temps de souffrir du contraire. »*

Reconnaître ses limites et sa vulnérabilité face au dernier jour et à l’ultime moment, c’est déjà un pas de gagné sur l’Ennemi. C’est ce qui permet de s’abandonner encore plus à Celui qui viendra, faire confiance à Celui qui EST La Vie, à Celui qui a vaincu La Mort, Celui là même qui nous ressuscitera au dernier jour !

La petite âme se savait faible, mais définitivement plus forte avec Jésus – l’Objet de son amour et de sa vie.

Merci petite âme de mon âme de venir à mon secours, de prier pour moi Jésus qui est avec toi. Car la nuit j’ai peur, je perds confiance, je n’arrive plus à m’abandonner, et l’Ennemi en profite pour me narguer, me déstabiliser, m’affaiblir. Si je me tourne vers toi petite âme de mon âme c’est bien parce que tu as promis de faire de ton ciel du bien sur la terre, et que j’y suis encore et que toi tu es au ciel. Et puis aussi, parce que tout comme toi, « je crois que les Bienheureux ont une grande compassion de nos misères, ils se souviennent qu’étant comme nous fragiles et mortels, ils ont commis les mêmes fautes, soutenu les mêmes combats et leur tendresse fraternelle devient plus grande encore qu’elle ne l’était sur la terre, c’est pour cela qu’ils ne cessent de nous protéger et de prier pour nous. »*

Merci petite soeur de mon coeur. C’est vers toi que monte aujourd’hui ma prière. Trop longtemps je t’ai ignorée. Merci de m’avoir rappelée à ton bon souvenir.

Et la petite âme répondit :

« Jésus sait qu’il faut à Ses petites fleurs l’eau vivifiante de l’humiliation. Tu es trop faible pour prendre racines sans Son secours. Accepte l’épreuve de maintenant et le caillou blanc sera à toi. Ton nom y est déjà gravé et je crois bien que tu l’aimeras. N’oublies pas que « l’amour ne se paie que par l’amour », au même titre que la « miséricorde » qui fut ton choix osé. »

À quoi je répondis :

Amen Alléluia Merci Seigneur Jésus +

Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à Moi, et qu’il boive celui qui croit en Moi !

(Jn,7,37) 

* Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face