Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 16,29-33.
En ce temps-là, les disciples de Jésus lui dirent : « Voici que tu parles ouvertement et non plus en images. Maintenant nous savons que tu sais toutes choses, et tu n’as pas besoin qu’on t’interroge : voilà pourquoi nous croyons que tu es sorti de Dieu. » Jésus leur répondit : « Maintenant vous croyez ! Voici que l’heure vient – déjà elle est venue – où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, puisque le Père est avec moi. Je vous ai parlé ainsi, afin qu’en moi vous ayez la paix. Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. »
Courage !
C’est Jésus qui nous en donne, parce qu’Il nous sait faible et souvent sans défense.
Ce matin j’ai été donnée de faire cette expérience : j’ai du faire prélever mon sang pour une analyse, et l’infirmier de service avait de la peine à trouver une veine. Plus il hésitait et plus j’angoissais, et plus je m’en voulais de montrer ma faiblesse à Jésus, sans réaliser que c’est précisément ce qu’Il attendait de moi – que je reconnaisse en cette situation angoissante, mon impuissance et ma faiblesse, et qu’enfin Il puisse intervenir en ma faveur.
“Venez à Moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos.”
(Mt 11 :28)
Jésus-Christ est Le seul à connaître et à comprendre nos fatigues, angoisses et découragements car Il est Lui même passé par là, et avait sans cesse recours à la Toute Puissance de Son Père des Cieux. Sa Résurrection est l’Espérance de l’Humanité. Car alors que L’Homme est exigeant envers lui même et envers les autres, Dieu, Lui, permet à l’Homme d’être faible et sans courage, afin qu’à travers sa faiblesse, se révèle Sa toute Puissance.
“C’est quand je suis faible qu’alors je suis fort”
(2 Co 12:10).
Il n’y a pas de honte à être dépendant de Dieu et à le reconnaître. Au contraire c’est Son Désir.
N’est-ce pas Seigneur Jésus ?
Et Jésus répondit :
“C’est seulement par la conversion au Seigneur que le voile tombe.”
(2 Co.3:16)
Amen Alléluia Merci Seigneur Jésus + Je Te demande pardon d’avoir voulu jouer à la forte ce matin. J’ai appris ma leçon, et je l’accepte de grand coeur. Merci de m’avoir permise de réaliser que je suis froussarde et que j’ai intérêt à l’admettre et à le dire car là est ma conversion, et ce que précisément Tu attends de moi. Dorénavant, comme saint Paul, “je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que Ta puissance fasse en moi sa demeure.”
Et Jésus ajouta :
« Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. »
(2 Co. 12:9)
« Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous bercerai sur mes genoux ! »
(Isaïe 66,13).
Oh Merci Seigneur ! J’aimerai emprunter à ma Soeur du Ciel ses propres paroles pour T’exprimer ma gratitude pour la découverte que j’ai faite grâce au Saint Esprit qui a guidé mes pas jusqu’à elle, et Te dire que “l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont Tes bras, ô Jésus! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, Tu as dépassé mon attente et moi je veux «chanter Tes miséricordes. » (Ps 89,2)
Amen Alléluia +