Evangile de Jésus Christ selon Saint Jean 1, 29-34
« En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara :« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau,c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. » Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas,mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’ Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » »
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage
Il ne suffit pas de voir, d’entendre, de méditer, de croire en Dieu. Lui-même attend que tu ne te limites pas à ces oeuvres là, mais que tu ailles plus loin.
Dieu veut que tu témoignes aux autres de ce que tu as vu et entendu, de ce que tu as appris, de ce que tu sais de Lui, de ce que Lui-même t’a montré et enseigné.
Tout comme tes parents sont fiers de toi quand tu as réussi à un examen qui va te faire monter en grade, Dieu aussi est fier de toi quand tu ne rates pas l’occasion qu’Il te donne pour transmettre ce que tu sais de Lui avec le zèle de ta foi et de la connaissance que tu as acquises de Lui.
Ce que je vais te dire va sans doute te paraître étrange et incroyable, mais c’est la vérité : j’ai rencontré Dieu sur les bancs de l’école où j’étais retournée à l’âge de 47 ans. Parce que comme toi j’avais composé et passé mes examens, comme toi dans quelques années, j’ai travaillé pour gagner ma vie – ce que j’avais appris à l’école m’a servi pour trouver un emploi. Pendant 23 ans et plus, j’ai travaillé dans le monde, jusqu’au jour où j’ai eu le courage de me rendre à l’évidence : il y avait un grand vide dans ma vie ! Et ce vide, c’était le manque d’amour, du vrai amour – celui qui vient de Dieu, notre Père qui est aux Cieux, ton Père à toi aussi. Mais à l’epoque, je ne le savais pas.
Un jour que je me désolais du manque en moi, et que je voulais me rendre utile aux petits enfants défavorisés de mon quartier, un cours de Catéchèse me fut proposé. Pas du tout enthousiasmée au départ, je me suis quand même laissée séduire et emporter par l’idée. C’est donc avec un grand espoir au coeur, que je suis retournée sur les bancs de l’école ! Le premier jour fut décisif pour moi. Lorsqu’on nous a demandé de prendre un moment de réflexion pour nous dire à nous mêmes, ce qui nous avait motivé à prendre ce cours, je dois dire que je n’ai pas eu à prendre un long temps de réflexion : les mots sont sortis facilement et naturellement de mon coeur en attente, et c’est à Jésus que j’ai adressé une prière. « Seigneur Jésus, je suis venue parce que je veux savoir si Tu m’aimes encore. » Ces mots ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd , car trois mois après et une Parole, la réponse me fut donnée par la bouche du prêtre qui nous faisait le cours :
« Je t’aime depuis toujours, c’est pourquoi je te suis resté profondément attaché. »
(Jérémie 31:3)
En entendant cette Parole, tout a chaviré autour de moi. C’était comme si, pour moi, rien que pour moi, en cet instant, le Ciel s’était ouvert, et j’ai vu Dieu. Comme dit le psalmiste :
« Il s’est penché vers moi » —
(Psaume 40(39),
et m’a prise dans Ses bras. Je me suis retrouvée entourer dans une bulle d’amour, je me suis sentie aimée comme jamais personne ne m’avait aimée ! Du moins je le croyais parce que j’avais oublié l’amour de ma jeunesse – le jeune Maurice de mes tendres années et l’amour pur et intense que nous avions vécu pendant les 3 mois où nous étions inséparables. Maurice avait alors 16 ans et moi allant sur mes 14 ans quand nous nous sommes rencontrés et aimés dès le premier regard. Son père néanmoins, ne voyant pas d’un bon oeil l’attachement que me portait son fils cadet, a tôt fait de nous séparer; et nous sommes restés sans nous rencontrer vraiment pendant 33 ans, jusqu’au jour où Dieu, ou devrais-je plutôt dire : où L’Amour, en Se révélant à moi pendant ce cours à l’école de Catéchèse, nous a montré qu’Il en avait décidé autrement. Une Parole avait suffit :
« Je t’aime depuis toujours … »
et je savais que ma vie ne devait plus etre la meme. Mais rien ne m’avait préparée à ce que je devais vivre quelques semaines après : Maurice, sorti de je ne sais où à un moment où ma vie avait de nouveau basculé par l’abandon de mon 3ème mari, apparaissant devant ma porte après 33 ans d’absence, non comme un fantôme du passé, mais comme La Parole de Dieu incarnée qui venait me reveler mon futur. Quand j’ai vu dans les yeux de Maurice tout l’amour qu’il m’avait gardé depuis et durant toutes ces années, j’ai compris que c’était là La Volonté de Dieu et que ni Maurice ni moi n’avions le droit de Lui dire ‘non’. En Maurice, Son Fils Bien-aimé, Dieu a incarné Sa Parole, et j’ai dis comme le psalmiste :
« Voici, je viens. Mon Dieu, dans Le Livre, est écrit pour moi ce que Tu veux que je fasse. »
Et c’est ainsi que je vis depuis 20 ans : totalement dépendante de La Volonté de Dieu; totalement esclave de connaitre et de partager chaque matin ce qu’Il veut que je fasse, ce qu’Il veut que je dise; totalement dependante de l’Amour qu’Il me donne en Maurice mon Bien-aimé.
Aujourd’hui, tu le vois, mon ami/e, je ne retiens pas mes lèvres ! Aujourd’hui c’est à toi que je dis Son amour et Sa vérité – à toi et à la grande assemblée qui, un jour viendra – quand viendra Le grand Moment de Dieu, lira ce témoignage et comprendra. Ce jour là, dans le coeur de beaucoup, Ta Parole S’accomplira Papa :
« Bienheureux ceux qui T’aiment ! »—
(Tobit13:14)
Alors, du Haut du Ciel, une Voix Se fit entendre et dit :
Heureuse es-tu parce que tu n’as pas failli en paroles – Ta lettre Je l’ai recue, à tes mots J’ai répondu. Heureuse es-tu parce que tu ne t’es pas tourmentée du regret de tes fautes – Tu n’as pas permis à ta conscience de te condamner parce que tu savais que Moi Je t’avais déjà pardonnée. Heureuse es-tu parce que tu n’a pas perdu l’espoir. — (Siracide 14:1 & 2)Le Seigneur ton Dieu t’a bénie en toutes tes actions. (Deutéronome 2:7). Va et que ton témoignage Me glorifie. Amen Alléluia +
Je t’aime, Seigneur, ma force… ma joie…
Pour la Gloire de Dieu et Le Salut de l’Humanité