amour et sainteté

“Le Seigneur Dieu m’a enseigné ce que je dois dire, pour que je sache avec quels mots je soutiendrai celui qui faiblit. Chaque matin, il me réveille, il me réapprend à écouter, comme doivent écouter les disciples.” †(Esaie 50:4)

Le jeudi de la 11e semaine du temps ordinaire

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,7-15.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

La question de la sainteté m’a toujours intriguée. Je sais comment L’Homme juge qui est saint ou qui ne l’est pas. C’est pourquoi la question m’a intriguée parce j’ai toujours pensé que Dieu ne jugerait pas de la même manière.

Comment donc Dieu juge-t-Il la sainteté de quelqu’un ? Est ce par sa vie de piété et de dévotion envers sa congrégation, sa religion, son église ? Est-ce par les longues prières qu’il fait toute la journée, et les nombreux pèlerinages qu’il entreprend chaque année ? Est ce par les miracles qu’il aurait accomplit, les visions et apparitions qu’il aurait reçues ? Est-ce par sa notoriété, sa popularité, son mysticisme, sa foi exemplaire ?

Déjà, les Saintes Écritures nous mettent sur la piste en nous révélant par la bouche du prophète de Dieu, ce qui Lui plaît : « faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs, partager son pain avec celui qui a faim, accueillir chez soi les pauvres sans abri, couvrir celui que l’on voit sans vêtement, ne pas se dérober à son semblable ! » (Isaïe 58, 4-9)

Et aujourd’hui en Son Evangile, notre Seigneur Jésus ajoute à cette liste, le pardon.

Nous remarquerons qu’aucune action énumérée au début de cette réflexion, ne figure sur la liste du prophète, ni sur celle de Jésus. Ce qui ne veut pas dire que dans Son Jugement, Dieu ne les prendrait pas dans Sa Balance.

Toutefois, il est clair que Dieu favorise les actions bienveillantes et miséricordieuses envers le prochain, quel qu’il soit. À Ses yeux, ce sont ceux qui auront agi ainsi qui attirereront Son attention, parce qu’ils auront su garder leur chemin pur en observant Sa Parole. (Psaume 119:9)

Le Chemin de Dieu est Le Chemin de l’amour du prochain. Le Saint ne serait-il pas celui qui aura aimé le plus ?

Que dis-Tu Seigneur ?

Et Jésus répondit :

Petit coeur : « Au vainqueur, Je lui donnerai un cailloux blanc, un caillou portant gravé un nom nouveau, que nul ne connaît, hormis celui qui le reçoit. » (Apocalypse 2:17) La sainteté est donc une affaire entre Dieu et Son enfant. Par le pardon qu’Il lui accordera, c’est Lui qui le sanctifiera, qui lui donnera et le caillou et le nom.

Amen Alléluia + Merci Seigneur. Toutefois me diras-Tu quand est-ce que Dieu accorde la sainteté à Son enfant ? Est-ce durant sa vie sur Terre ou devra-t-il attendre d’être avec Lui au Paradis du Ciel?

Et Jésus toujours patient envers moi, répondit par quelques Paroles qui me laissèrent deviner que le monde actuel est déjà peuplé de saints. Ils ne sont pas nombreux, me dit-il, mais il y en a – ce sont ces communs des mortels qui discrètement, humblement, fidèlement se contentent d’être ce qu’ils sont : du sel pour la terre, de la lumière pour le monde (Matthieu 5) ; qui se contentent de petits bonheurs simples, et qu’un rien rend heureux parce qu’ils font La Volonté de Dieu et sanctifient ainsi Son Nom.

« Avec eux J’ai conclue une alliance éternelle, ajouta Le Seigneur. Je ne cesserai pas de les suivre pour les rendre heureux. J’ai mis ma crainte en leur cœur pour qu’ils ne s’écartent pas de Moi. J’aurai toujours de la joie à les rendre heureux. Et ils auront toujours de la joie à rendre les autres heureux.

(Jérémie 32:40-41)