“Le Seigneur Dieu m’a enseigné ce que je dois dire, pour que je sache avec quels mots je soutiendrai celui qui faiblit. Chaque matin, il me réveille, il me réapprend à écouter, comme doivent écouter les disciples.” †(Esaie 50:4)
Seigneur donne moi un coeur qui écoute…
« Ne craignez pas les hommes, dit Jésus, craignez celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps – mon Père qui est aux cieux. »
La crainte dont Jésus parle n’a rien à voir avec la peur. La crainte de Dieu c’est le respect pour Dieu, pour Lui et pour l’Homme – le prochain. Car, on ne peut dissocier l’Homme de Dieu, ni Dieu de L’Homme :
« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.Voilà le grand, le premier commandement » dit Jésus. Puis dans le même Souffle, Il ajoute : « et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22:37-39)
Puis pour bien faire ressortir que l’on ne peut séparer l’amour pour Dieu et le respect qu’on Lui doit, de l’amour pour le prochain et le respect qu’on lui doit, Il dit ceci : « « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez » (Matthieu 25:40)
En ce moment quand je regarde le monde Seigneur je ne vois pas d’amour ni de respect pour la vie humaine. Je vois des personnes souffrir dans leurs corps, obligées d’attendre la mort qui ne vient pas, la mort cruelle qui prend un malin plaisir à faire souffrir, à torturer, à tourmenter, à narguer, à ronger un corps jusqu’à l’os; et quand elle en a finit avec parce qu’elle n’a plus rien à ronger, c’est alors qu’elle décide d’abandonner sa proie. Ce qu’elle quitte derrière c’est la peau sur les os.
Pardon Seigneur mais je ne comprends pas. Comment assister chaque jour à une aussi cruelle dégradation sans être capable de lever le petit doigt ? Ou est la Miséricorde ? Nous avons beau prier Seigneur pour la libération des grands corps malades. Nous avons beau les visiter, et tout ce qui nous est donné c’est d’assister encore et encore plus à leur dégradation. Y-a-t-il quelque chose que nous faisons mal ? Ou alors que nous ne sommes pas entrain de faire ? Pitié Seigneur pitié, réponds moi…
Et Jésus répondit :
Petit coeur de Mon Coeur. Je te donne 3 Paroles à méditer. Ensuite reviens et nous parlerons.
Une femme, qui adorait déjà Dieu, était tout oreilles; car le Seigneur avait ouvert son coeur pour la rendre attentive. (Ac.16:14)
Qui accueille celui que J’aurai envoyé M’accueille; qui M’accueille, accueille Celui qui M’a envoyé. (Jn.13:20)
Si mon père et ma mère m’abandonnent, le Seigneur m’accueillera. (Ps.27:10)
Au premier abord, ne voyant pas du tout où Le Seigneur voulait en venir avec ces trois paroles, je me suis dis que j’attendrai plus tard pour les méditer. En attendant et instinctivement, j’ai ouvert le Livre et lu L’Evangile du Jour de (Matthieu 7:1-5) où Jésus demande de ne pas juger notre prochain. La lecture terminée de l’Evangile terminée, je fus attirée à lire aussi le commentaire car il était de mère Teresa de Calcutta, une femme que j’admire énormément. Et c’est après que j’ai compris où Le Seigneur voulait en venir. Alors je suis revenue à Lui …
Je comprends maintenant Seigneur que la femme dont Tu parles – celle qui adorait déjà Dieu et était attentive à Sa Volonté, c’est mère Teresa qui vit aujourd’hui avec Toi, parce que je viens tout juste de lire une réflexion d’elle.
Et Jésus répondit :
Très bien petit coeur. Tu as bien deviné. Et qu’est ce qu’elle t’apprend sur ce que tu n’as pas compris de ces grands corps malades dont tu me parlais au début, et de ton incapacité à gérer leur dégradation, à un tel point où tu pensais même à leur venir en aide pour les libérer de leurs souffrances avant le Jour et l’Heure prévus par Le Père de Sa propre Autorité !
Oui Seigneur c’est vrai, ce qu’elle a dit m’a ouvert les yeux :
« Aucun d’entre nous n’a le droit de condamner qui que ce soit. Et cela, même lorsque nous voyons des gens sombrer, sans comprendre pourquoi. Jésus ne nous invite-t-il pas à ne pas juger ? Peut-être que nous avons participé à rendre ces gens tels qu’ils sont. Nous devons comprendre qu’ils sont nos frères et nos sœurs. Ce lépreux, cet ivrogne, ce malade sont nos frères parce que eux aussi ont été créés pour un plus grand amour. Nous ne devrions jamais l’oublier. Jésus Christ lui-même s’identifie à eux lorsqu’il dit : « Ce que vous avez fait aux plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Et peut-être que ces gens-là se retrouvent à la rue, dépourvus de tout amour et de tout soin, parce que nous leur avons refusé notre sollicitude, notre affection. Sois doux, infiniment doux à l’égard du pauvre qui souffre. Nous comprenons si peu ce qu’il traverse. Le plus difficile c’est de ne pas être accepté. »
Ce que je comprends Seigneur c’est que je dois accepter et accueillir ces grands corps malades et leurs souffrances, parce qu’en chacun d’eux c’est Toi qui souffre, et Le Père avec Toi. Je comprends que je ne dois même pas songer à les libérer mais à respecter leurs vies telles que Dieu les a données. Je comprends que finalement c’est entre Lui et l’Homme. Entre lui et le malade. Je comprends Seigneur que Dieu donne la vie et que c’est Lui qui la reprend. Que moi je n’ai rien à voir là-dedans. Je comprends que nous devons respecter la vie comme nous devons respecter tout ce qui vient avec, même les souffrances. Nous devons les accueillir et Te les offrir dans la foi que Tu vas t’en occuper, en Ton temps. Voilà Seigneur ce que je comprends.
Et comment te sens-tu a présent petit coeur ?
En paix Seigneur. Merci.
Alors va et partage La Grâce tu as reçue aujourd’hui.
♥Pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes♥
†du Livre des Saintes Ecritures
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