Notre Père qui es aux cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen †
Bonne Nouvelle de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,1-8
En ce temps-là, un jour de sabbat, Jésus vint à passer à travers les champs de blé ; ses disciples eurent faim et ils se mirent à arracher des épis et à les manger. Voyant cela, les pharisiens lui dirent : « Voilà que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire le jour du sabbat ! » Mais il leur dit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David, quand il eut faim, lui et ceux qui l’accompagnaient ? Il entra dans la maison de Dieu, et ils mangèrent les pains de l’offrande ; or, ni lui ni les autres n’avaient le droit d’en manger, mais seulement les prêtres. Ou bien encore, n’avez-vous pas lu dans la Loi que le jour du sabbat, les prêtres, dans le Temple, manquent au repos du sabbat sans commettre de faute ? Or, je vous le dis : il y a ici plus grand que le Temple. Si vous aviez compris ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice, vous n’auriez pas condamné ceux qui n’ont pas commis de faute. En effet, le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
MEDITATION
« Allez donc apprendre ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice »
(Matthieu 9:13)
Avons-nous appris ? Certains ont appris, mais ils sont hélas peu nombreux, et cela ne suffit pas pour que Le Règne de L’Amour arrive sur La Terre.
Jadis, pour défendre sa propriété, ses biens, voire même sa vie, l’homme se servait de ses poings. Comme cela n’était pas suffisant pour mettre à terre son ennemi, qu’il ne se relève plus, il s’est confectionné une épée ! Aujourd’hui, si tu entres dans sa maison par effraction, il ouvre le feu , ou mieux encore, il appuie sur un bouton et déclenche la bombe.
Qu’est-ce qui a changé ?
Et pourtant, en Dieu, Le Tout Puissant Créateur de toute chose, L’Humanité a un Défenseur ! Car, qu’on le croit ou non, « il en coûte à Dieu de voir mourir les siens ! »
Dieu n’appartient pas ! Il n’appartient à personne, à aucune religion, à aucune église. Dieu EST ! Il ne peut donc appartenir. Qui est comme Lui, EST aussi.
Dieu suffit à celui qui croit en Lui.
Celui qui croit en Dieu a appris de Lui – il sait que miséricorde veut dire : stop ! assez de méchanceté! assez de cruauté ! assez de violence ! assez de deux poids deux mesures ! assez d’injustice, de politique de petits copains, de corruption ! assez de jugement quand tu ne sais rien ! n’as-tu jamais commis de faute ? alors pourquoi juger celle de ton prochain. Ca suffit ! Stop ! Cesse d’imposer des fardeaux trop lourds à porter sur son dos alors que toi-même tu es incapable de porter un léger que Je t’ai donné !
Tout juste petit Coeur. Oui, Miséricorde veut dire : STOP ! Il est temps de t’asseoir à côté de ton prochain – d’écouter son histoire – de participer à sa misère – de l’aider du mieux que tu peux ! Demain, tu peux te retrouver dans le même pétrin, le même chagrin ! Rien ni personne n’est à l’abri de Mon Ennemi. Ce combat n’est donc pas le tien, mais Le Mien ! Viens donc Me trouver. Je suis Le Je SUIS de tous les temps et pour tous les temps. Viens Me parler de lui ! Viens Me parler de toi ! Je suis Le Sauveur – votre Sauveur à tous deux car Je suis votre Père et Je vous aime tout pareillement, sans faire de différences entre vos bons côtés et vos mauvais côtés ! Mon Nom se conjugue au présent ! N’attends pas demain – il n’est pas encore et sans doute ne viendra pas ! Viens ! Là, maintenant, tout de suite. Asseyons-nous. Dis-Moi tout. Discutons. Et tu verras que Je porte ton prochain aussi bien que Je te porte. Sur lui comme sur toi Je fais pleuvoir, Je fais luire ! JE SUIS, ton prochain. JE SUIS, toi ! Il souffre, il a faim, Je souffre, J’ai faim, et demain son souci sera le tien car Il est Mien. Avec lui, toi comme Moi, nous formons ce que vous appellez une Sainte Trinité. Approche toi de Moi, et Je te parlerai de lui. As-tu compris ? Je te vois petit coeur, ne te mets pas la tête entre les mains, il n’y a pas une situation qui n’a pas de solution. Car Je suis la situation et Je suis aussi la solution. Oui, c’est ça, releve la tete, souris… J’aime mieux ca ! Regarde toi dans le miroir a présent et dis moi ce que tu vois ! Oui, c’est Moi, Je te souris – JE SUIS ! Je ne suis pas là-bas, JE SUIS ici avec toi et lui – ce prochain auquel tu penses – c’est Moi. Pour lui, pour elle, tu ne peux rien faire – Je le sais. Mais Moi je peux. Et Moi Je peux Me transporter, alors que toi tu es limitée. Transporte-Moi auprès de lui, maintenant, et crois que J’y serai maintenant, tout de suite, a la pensée de ta pensée. Essayons, veux-tu ? Fermes les yeux. Cesses d’écrire et penses très fort à quelqu’un
Effectivement Seigneur ! WAOW ! J’ai pensé à mon époux qui était dans la pièce à côté, et je lui ai envoyé cette pensée : « viens me trouver, je suis à la chapelle… !!! Et la porte s’est ouverte et il est entré !! »
Tu vois petit coeur – le souci de L’Homme est qu’il n’ose pas ETRE ! Il n’ose pas ÊTRE VÉRITÉ ! Comme JE SUIS ! Je suis Esprit ! Et si Je veux être adoré en esprit et en vérité, c’est afin que nous soyons deux, toi en Moi et Moi en toi ! Je vous ai créés à Mon Image. Pour que Mon Règne arrive sur la Terre comme Il est au Ciel – vous devez ÊTRE.
Va leur dire petit coeur, et continues ce que nous avons commencé ensemble aujourd’hui : transporte Moi. J’ai confiance en toi comme tu as confiance en Moi. Conduis-Moi vers ce prochain qui souffre et ensemble guérissons-le veux-tu ?
Oh oui Papa, oui, oui! Mais avant, pouvons-nous rendre une petite visite à ma maman que je n’ai pas vu depuis longtemps parce que la loi m’empêche de la visiter ?
Tu n’es plus sous le jugement de la loi Mon petit, ne le sais-tu pas ? Tu vis sous Ma Grâce. Allons-y ! Nous ferons un petit détour pour faire à ta mère un coucou de la part de ton père. N’est-ce pas aujourd’hui son anniversaire ?
Oh oui Père, Merci de t’être souvenu… Oups ! Oui, mais bien sûr … excuse moi je ne suis pas encore habituée à l’idée…
Que Je lise dans ta pensée ? C’est plus grand que cela petit Coeur. Mais tu t’habitueras à l’idée – à l’idée qu’en vérité : Je Suis ta pensée. Je suis heureux aujourd’hui petit Coeur, car malgré tout, Je vois combien tes parents ont fait en toi un bon travail – la bonne base a été posée et Je n’ai fais que bâtir dessus. Tiens, regarde au dehors petit Coeur, est-ce que tu entends le petit oiseau qui chante ? Tu l’entends oui, mais tu ne le vois pas ! Il s’est caché de toi tu dis ? Sans doute, mais il est là… l’important c’est que tu entendes sa voix, alors tu sais qu’il est là, et que petit à petit, il fait son nid. Toi aussi, tu feras ton nid, auprès de Moi, et Moi Mon nid auprès de toi. Cela a déjà commencé Mon Coeur. Plus tu seras fidèle à ce que Je t’ai aujourd’hui enseigné, plus ta vie en dépendra, et avec toi, celle de ton voisin, et La Mienne ! Allons maintenant, vole †