Notre Père qui es aux cieux, que Ton nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen †
Bonne Nouvelle de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,46-50
En ce temps-là, comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler. Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. » Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? » Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
MEDITATION
« étendant la main vers ses disciples »
Il est dit dans la première Lecture d’aujourd’hui que Moïse, grand serviteur de Dieu, sous Son ordre, étendit le bras sur la mer, et Le Seigneur chassa la mer et la mit à sec, et les eaux se fendirent. De sorte que les fils d’Israël purent traverser la mer à pied sec, et les Égyptiens qui les poursuivaient pour les ramener en captivité, furent engloutis !
Dans l’Evangile, nous retrouvons la même image : cette fois c’est Jésus qui étend Sa main vers Ses disciples pour désigner au monde qui sont en vérité ceux qu’Il considère être de Son côté, de Sa famille. Et Il dit : « celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Qui y-a-t-il derrière cette image du serviteur de Dieu qui étend sa main ?
Il y a Dieu – Dieu qui agit à travers Son serviteur !
Oui, quand Tu étends Ta main droite Seigneur, c’est soit pour maudire, et nos ennemis s’abîment dans leurs ténèbres, soit pour bénir et La Lumière se fait ! Dans tous les cas, c’est Toi qui agis, et c’est très bien ainsi.
Alors du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
C’est à la liberté que Je vous ai appelés. Et tu as raison de dire petit coeur que si J’étends la main, c’est soit pour maudire ou pour bénir ! Ou les deux en même temps! Dans tous les cas, c’est pour LIBÉRER celui qui, J’estime, fait Ma Volonté. Sur lui, sur ses proches et descendants qui suivent dans ses pas et font aussi Ma Volonté, Je répand alors Mon Esprit et Ma bénédiction.* Quant à l’Enneni, comme tu as bien noté : il s’abîme et regagne ses ténèbres, vaincu !
Oui Père, je suis témoin de Ta toute puissance, et j’aime raconter comment un jour alors que je vivais en captivité dans un troisième mariage, Tu as étendu vers moi Ta main et j’ai ressenti sur mon bras droit une douce mais ferme pression. Je me souviens encore comme si c’était hier ! J’étais alors au volant de la voiture de mon 3ème époux – voiture qu’il adulait – qu’il aimait plus que moi. Cette pression sur mon bras a fait que j’ai perdu le contrôle du virage que je devais éffectuer pour entrer la voiture dans l’allée en passant par le portail. Le résultat a été catastrophique : la voiture a frôlé un poteau en ciment et tout le côté gauche fut abimé ! Je vous passe des détails de « la raclée » que j’ai prise, car, dans l’histoire elle n’est pas importante, sauf sans doute pour dire qu’elle a été somme toute la goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà bien trop remplie ! Quand, quelques jours après, pour la nième fois, mon époux m’a abandonnée, j’ai pu enfin prendre la sage décision qui s’était imposée à moi depuis le premier jour mais que je n’ai jamais eu le courage de prendre, et c’était de ne plus jamais lui ouvrir la porte, ni de mon coeur ni de la maison, tout en lui pardonnant parce qu’il ne savait pas ce qu’il faisait !
La suite, les familiers de ce Puits, la connaisse, mais pour toi premier venu, saches que le lendemain même du départ de ce troisième mari, la sonnerie du téléphone qui s’était endormie depuis 33 ans, a retentit dans le calme soudain de la maison où j’habitais, seule depuis 24 heures ! Au bout du fil, une voix que je n’ai pas reconnue, mais que je connaissais déjà. Elle a demandée à me parler, et s’est révélée être celle de la personne que Dieu avait choisie pour m’aimer de Son Amour à Lui, c’est à dire depuis toujours et pour toujours, dans la vérité et la fidélité ! Et Maurice de mes jeunes années, est retourné dans ma vie, et je lui ai dis OUI, le libérant lui aussi, faisant ainsi La Volonté de Dieu selon l’ordre que j’avais moi-même reçu de Lui alors que j’étais au Ciel, c’est à dire dans l’avion qui, quelques jours plus tard, me conduisait en Angleterre vers Maurice : j’ai mis ma main dans la sienne et j’ai fais mon chemin avec lui.
Et de nouveau La Voix du Ciel se fit entendre et dit :
Puisque vous avez cru bon d’attendre en silence que Je vous libère et vous accorde votre salut*, voici que Je vous ai tous deux employés à Mon service. * Souvenez-vous toutefois que ce n’est pas en Me disant: »Seigneur, Seigneur », que vous entrerez dans Mon Royaume, mais c’est en faisant Ma volonté, Moi votre Père. Courage ! Remettez-vous au travail ! Car Je suis avec vous… Ne craignez pas !* Étendez vos mains unis en Mon Amour et pour la vie, et libérez Mes enfants, faites en Mes disciples ! Approchez-vous d’eux, et s’ils vous le demande, faites route avec eux.* Comme J’ai fais, vous ferez . Allez ! Voici que, de nouveau, avec Ma Grâce et Ma Bénédiction, Je vous envoie † Alléluia
Je cours Papa, pour Toi qui es toujours si tendre avec moi, et me redonne La Joie ! Je vais transmettre Tes Volontés d’abord à Maurice, puis au monde entier ! Je vole, pressée de nous remettre au travail pour Ta gloire et le salut de nos soeurs et frères, Tes enfants de La Belle Terre. Ainsi soit-il, Alléluia Alléluia Alléluia, ma Joie †
Et tandis que je volais, de loin je pouvais encore entendre La Voix du Père qui disait :
« Pose-Moi comme un sceau sur Ton coeur petit coeur – comme un sceau sur ton bras. Car l’amour est fort comme la Mort, la passion, implacable comme l’Abîme : ses flammes sont des flammes de feu, fournaise divine. * Et Je te comblerai de Mes bienfaits.*
Alors je sus que L’Esprit de mon Seigneur était sur moi, parce que mon Père venait de me consacrer à nouveau par l’onction de ce témoignage de vérité racontée dans toute Sa toute vérité et Sa puissance. †
*Ga,5,13*Is,44,3*Mt,7,21*Ag,2,4*Lc,24,15*(Ct,8,6)*Gn,32,13*Lc,4,18
A la lueur de cette « Conversation », que nous apprend La Bonne Nouvelle d’aujourd’hui ?
D’abord, que, si nous voulons vivre, nous devons faire La Volonté de Dieu, et pour cela il faut La connaitre – savoir reconnaitre La Voix de Dieu parmi toutes ces voix qui nous parviennent dans le monde. Il faut se retirer de ce monde, faire silence, prendre du temps pour Dieu, pour écouter et méditer Les Saintes Ecritures à travers lesquelles Il parle à tous ceux qui veulent connaitre et faire Sa Volonté. Il faut surtout de la patience et de la persévérance. Ce travail prend du temps pour porter ses fruits. Il faut aussi, avec l’aide de Dieu, combattre la tentation d’abandonner, la peur du doute, la honte de chercher Dieu, le manque de foi – tout ce qui vient de l’Ennemi de Dieu qui veut nous empêcher de devenir Ses serviteurs. Voyant notre bonne volonté et fidélité, quand nous repartirons dans le monde en grands vainqueurs, Dieu Lui-même nous accordera volontiers Son Esprit qui va nous accompagner. C’est Lui qui va nous aider à discerner entre la voix de l’Ennemi et Sa Voix à Lui, en éclairant les textes que nous allons continuer à lire et méditer chaque jour.
Le silence est nécessaire à l’âme en Chemin – c’est lui qui la prépare à accueillir La Volonté de Dieu pour après la mettre en pratique. Il faut que l’âme fasse silence chaque jour, sinon elle ne pourra jamais servir Dieu comme Il le veut. Elle ne pourra pas étendre sa main et faire des heureux.
Le silence précède la paix, qui elle-même précède l’abandon, la confiance, la foi, le savoir, l’action !
Dieu EST Le Tout-Puissant ! C’est L’Eternel Dieu Tout-Puissant ! Il n’y a qu’Un Seul ! Je l’ai vu à L’Oeuvre plusieurs fois dans ma vie, et je sais que je n’ai pas fini d’en voir, car Ses faveurs ne connaissent pas de limites – elles se renouvellent chaque matin pour l’âme qui prend du temps pour Lui. Pour cela je L’en remercie, et j’attends dans le silence, la faveur qu’Il va m’accorder aujourd’hui – mon pain quotidien.
J’attends surtout que Dieu vienne installer autour de la Maison qu’Il se construit en ce Puidamour, Ses caméras, prêts à filmer, pret à tourner la petite histoire de ma vie qui dira Ses Bontés. Alors qui sait, peut-être alors que ma mère et mes frères, devant la vérité, reviendront à Lui †