Vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours ! Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
Lettre de saint Jacques 5,1-6.
Tel est le destin des insensés et l’avenir de qui aime les entendre – il rejoint la lignée de ses ancêtres qui ne verront jamais plus la lumière.
Psaume 49(48)
« Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. »
MÉDITATION
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 9,41-50.
En lisant Les Saintes Lectures du Jour ce matin, mon cœur s’est serré, ma gorge s’est nouée, et mon âme a pleuré, car voici un mois seulement aujourd’hui, que ma mère est repartie vers Le Père, et déjà, il est temps de faire le partage de ses biens…
Dans son petit testament, elle a demandé que les parts soient égaux entre ses enfants. Mais ce que je retiens et retiendrai toujours, c’est son vœu de voir ses enfants s’aimer et vivre en paix. « Que cesse cette indifference », a-t-elle demandé ! Toutefois, elle a ajouté quelque chose qu’elle n’aurait sans doute pas du :« mais je sais que cela n’arrivera pas ». Et cela n’est pas arrivé !
Sans doute que Maman n’a pas cru que la paix pouvait s’installer entre ses enfants, et l’a exprimé, gravé, noir sur blanc, dans une lettre stereotypée ! Aujourd’hui, ils vont hélas se graver sur mon cœur … sans que je ne puisse rien faire ! Ce qui est écrit, signé et publié, ne peut être effacé. Les paroles, dit-on, s’envolent, mais les écrits restent !
Maman n’a pas cru à la paix. Certes je ne lui en veux pas, parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait, et l’ignorance est toujours pardonnable ! Devant elle Le Ciel s’ouvre, Le Père ouvre Ses bras, Il accueille l’ignorance, et la comble de Son Intelligence !
Ma mère, depuis son retour à La Vie, est venue à moi dans mon rêve, elle m’a embrassée sur les lèvres. C’était un de ces baisers que les mamans aiment à donner à leurs bébés. Maman est venue me donner la paix car elle me connaît, elle sait que je vais me tracasser parce que son dernier vœu n’a pas été respecté. Ce qui toutefois me rassure, c’est que maintenant qu’elle vit avec Celui qui est La Vérité, elle sait que j’ai fais tout ce qui était en mon pouvoir de faire, pour que cesse l’indifférence entre nous.
Pour cela j’ai pris des coups, en maintes reprises, tendu l’autre joue, pardonné, à chaque fois que l’on me l’a demandé, et on me l’a même reproché, avec suspicion !
J’ai prié Le Bon Dieu d’intervenir, d’assouplir les cœurs, de chasser l’orgueil et la méchanceté, la jalousie et la rancune, les désirs et vengeance. À chaque fois qu’une persécution me parvenait, me jetait à terre, et me mettait hors service, j’ai supplié Le Bon Dieu d’éloigner de moi la colère contre mes persécuteurs, et de me redonner Sa force ! Et Il l’a fait…
Je ne cesserai pas de prier pour l’unité et la paix dans ma famille. Comme je ne cesserai pas de prier pour l’unité et la paix dans le monde entier, la famille que Dieu m’a donnée.
Que puis-je faire d’autre ? Que pouvons-nous faire d’autre ?
Père, prends pitié des membres de ma famille biologique et celle du monde entier dont je fais partie, je ne peux l’ignorer ! Certes, je me dissocie de la méchanceté qui règne dans ces deux familles, mais je ne peux pas les abandonner. La guerre a commencé, Père je Te prie pour la guérison de ceux qui l’ont commencée, et point contre eux, parce que j’ai fais le vœu d’être au sein de L’Église, MISÉRICORDE ! Seigneur prends pitié de nous et du monde entier.
Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Que celui qui exerce la miséricorde, le fasse en rayonnant de joie.* Que ton coeur ne se trouble pas petit coeur ! *Tiens ton âme en paix et silence, comme un petit enfant contre sa mère. *Voici que Je suis venu comme chaque matin, éveiller ton oreille pour que tu écoutes comme un disciple.*
Merci Père. Oui, je T’écoute. Que puis-je faire ?
Tu dois poursuivre ce qui favorise la paix et l’édification mutuelle. * Je pardonnerai toutes les offenses et guériai toute maladie.*Concentre toi à ne point juger, mais à écouter le petit comme le grand.*
Merci Papa, oui je ferai ce que Tu m’as demandés.
Bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur!
Lc,1,45
Amen Amen Alléluia
*Ps,28,7*Jn,14,1*Ps,131,2*Is,50,4*Rm14:19*-Ps,103,3*Dt,28,9*Rm,12,8