La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ?
(Jean 18)
Non ! Tu n’as pas refusé de boire à la coupe qui t’était présentée. Tu t’es au contraire, humilié, laissé crucifier. Tu as pris mes péchés. Fais seulement que le jour où la mienne me sera présentée, je ne refuse pas de la boire, et de la boire jusqu’à la lie ! Envoie en ce jour Ton Saint-Esprit – qu’Il me fasse me souvenir qui je suis : une moins que rien que le monde a rejetée et crucifié. Oui, j’ai pardonné, mais je n’ai pas oublié – les cicatrices me rappellent constamment la cruauté des hommes et combien je dois aimer Dieu! Par mes blessures j’ai été guérie ! C’est Toi qui me l’a appris, Jésus Le Nazaréen. Oui, grâce à Ta Miséricorde j’ai vu que des ténèbres avait jailli la lumière. J’ai vu qu’il fallait souffrir pour aller mieux. J’ai vu qu’il faut mourir pour enfin vivre ! Merci merci merci Jésus !
C’est Toi que je vais aujourd’hui adorer sur La Croix de ma petite chapelle où Tu es exposé de jour comme de nuit. Aujourd’hui je vais la recouvrir du linceul blanc qui me dit qui Tu es : L’Agneau de Dieu qui enlève les péches du monde entier. Mon unique Berger, mon seul Directeur, – Celui qu’on « compté avec les pécheurs, alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’Il intercédait pour les pécheurs. » (Livre d’Isaïe 52)
Comment puis-je adorer autrement Celui qui m’a donné Esprit et Vie ? Comment puis-je adorer quelqu’un d’autre alors qu’il n’y a jamais eu que Toi, mon Roi, mon Yeshua à moi. Comment pourrais-je mourir ailleurs qu’accrochée à Toi, sur Ta Croix ? La meilleure place qui soit…
Je T’aime Jésus-Hostie