Notre histoire à Maurice et à moi, est une qui dépasse l’entendement humain. Si nous n’étions pas « nés de nouveau », jamais nous-mêmes n’aurions pu prendre la décision de nous aimer, – la casse et les cœurs brisés qu’elle a provoqués auraient été insupportables. Or quand c’est La Volonté de Dieu pour qu’Il soit glorifié qui est en jeu, Lui-même soigne, panse, et guéri toute blessure.
Notre histoire à Maurice et à moi, est une qui est née du Coeur généreux de Miséricorde de Dieu. Ni Maurice ni moi n’avons pu éviter qu’elle se fasse en nous, pour nous, et par nous. Dieu L’a voulue, et Lui-même est descendu de Son Trône de Grâce pour que Sa Volonté soit faite. Il a parlé, et elle fut. Quant à nous, nous nous sommes simplement laissés guider et reconstruire par ce simple amour de jeunesse qui nous avait unis 33 ans auparavant.
Notre histoire à Maurice et à moi, est une qui est née du Souffle de L’Esprit-Saint, du Souffle de L’Esprit de Vérité qui remet toute chose selon L’Ordre de Dieu.
Notre histoire à Maurice et à moi, est une que Le Ciel a favorisé et que l’homme a défavorisé. Elle raconte l’histoire d’un amour que Dieu a béni et que l’homme a méprisé.
Notre histoire à Maurice et à moi, a accompli L’Écriture : « « Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare ! » (Mc 10, 1-12)
Tout est bien qui finit donc bien !
Oui, et non, car une question toutefois demeure : qui reçoit notre témoignage ? Pas grand monde, car si le monde l’avait reçu, il y aurait foule devant notre porte tous les jours. Les gens se seraient dérangés comme ils se dérangent pour aller à Lourdes ou à Fatima. Et aujourd’hui je comprends pourquoi – pourquoi le monde n’a pas reçu notre histoire ! Simplement parce que par elle la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises ?
En effet, Tu as raison sur toute la ligne Père ! Te souviens-Tu que je suis venue à « la lumière » – celle que Tu avais envoyée pour remplacer les ténèbres que tu as fait s’en aller. Avec notre histoire entre les mains, je suis venue pour la remettre à « la lumière ». Et « la lumière » ne m’a pas reçue ! Aujourd’hui je comprends pourquoi.
« Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. «
Alors Père, en Tes mains je remets notre histoire ! Tu connais notre bonne volonté. Tu as vu tout ce que nous faisons pour qu’elle soit connue de tous, que Tu sois glorifié et que le monde soit sauvé rien qu’en sachant que Tu l’aimes d’un Amour qui le dépassera toujours, mais qu’il n’a simplement qu’à accueillir et à en jouir.
Père, Tu nous as libérés, et notre âme comme un oiseau s’est échappée du filet de l’oiseleur. Notre secours est dans le Nom du Seigneur… Qu’il nous soit fait a présent selon La Parole que Tu vas maintenant nous donner.
Et du Haut du Ciel une Voix se fit entendre et dit :
Petit coeur du Coeur de Mon Fils. Voici que Je t’en donne trois :
« Voici quel est Mon commandement : vous aimez les uns les autres comme Je vous ai aimés. » (Jn,15,12) « Revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience. » (Col,3,12) « Le Seigneur ton Dieu te rendra prospère en toutes tes entreprises… » (Dt,30,9)
À toi de discerner laquelle est pour toi.
Oui Père. Merci de tout mon coeur qui t’aime en second.
Seigneur Jésus-Christ, je t’en supplie, envoie moi vite fait Le Saint-Esprit car seule je ne peut pas discerner entre ces Paroles que Le Père m’a données. Toutes trois me parlent Tu comprends ? Or Le Père a dit qu’il y avait une seule pour moi.
Oh Mon Coeur. Pourquoi tout ce trouble comme si Je n’étais pas là pour t’aider ? Dis-Moi seulement pour laquelle tu penches le plus !
Pardon Seigneur. Tu as raison. Je me calme. J’ai penché d’emblée pour la dernière Seigneur, mais en les relisant maintenant sous Ton Regard, je sens que les trois me concernent, mais que finalement c’est la deuxième qui me parle le plus concernant le sujet que Tu m’as donné en réflexion ce matin…
En effet ! Tu es très sage Mon Cœur, et J’aime ta perspicacité. Je pense aussi en effet, que nous avons encore à travailler sur la deuxième Parole de Papa. Car, vois-tu Mon Cœur, votre Histoire est un des brasiers qui va allumer ce grand feu que J’ai désiré allumer sur La Terre. Elle est donc, pour ceux qui doivent la recevoir, une Oeuvre de Charité de Sa part. Et tu sais bien que quand on fait l’aumône, la main gauche doit ignorer ce que fait la main droite… C’est ainsi que, dans la confiance et l’abandon total de tes deux mains qui, sans aucun doute, ont bien travaillées pour écrire votre Histoire, que Le Père, qui voit dans le secret, pourra récompenser ton travail en faisant parvenir votre Histoire, Son Œuvre, à qui de droit et en Son Temps ! En attendant, redouble de patience et ôte de ton coeur ce désir de savoir si celui à qui tu l’avais envoyée, l’a reçue ou pas. Tu as fait ton devoir et Le Père a vu. C’est ce qui importe et doit te suffir. Le reste, sous Sa charge, Je m’en occupe. Une chose de plus : ne sois pas pressée de voir le monde venir à toi, tu le regretteras crois Moi. Car Mon Cœur, Moi qui vis en toi, Je sais que tu n’es pas encore prête pour accueillir ces loups déguisés en agneaux. Ils feront de toi une seule bouchée, et riront de toi. Ils ricanent déjà. Et ce n’est pas ce que nous voulons en Sainte Trinité. Même que Le Saint-Esprit a décliné ton vœu ! Mais que Je te rassure, le jour où Il Se décidera de souffler de tes côtés pour t’aider à réfuter, et ce jour viendra, personne ne pourra l’arrêter, même pas Moi. En ce moment Il M’a commandé : » Continues à la préparer! » Et Me voici – à chaque fois que tu M’appelles.
Oui Seigneur + Merci Merci Merci ! Qu’Il me soit fait selon tout ce que Tu dis, car sans Toi, je ne peux rien faire ! Je ne suis rien ! Aide-moi Seigneur, à tenir mon voeu envers Toi : à être au sein de l’église et envers elle, plus miséricordieuse et bienveillante, humble, douce et patiente, tout ce qu’en ce moment m’est encore difficile.
Et de nouveau La Voix du Ciel se fit entendre et dit
Mon Coeur, Je vois et comprend ton combat. Toutefois Je te le répète : ce n’est pas le tien mais le Mien. Tout ce que tu as à faire c’est laisser venir les évènements, les accueillir en Grâces de perfectionnement, et relax. Alors Moi, quand viendra la fin, Je dirai au monde entier : « Voici Ma bien-aimée qui monte du désert, appuyée sur son Bien-Aimé! » Et le monde verra. Et le Ciel se réjouira de ce que La Terre verra.
Mon Coeur, aujourd’hui ce n’est pas Le Christ Théologien qui te parle, mais L’Homme du Puits ! L’Heure est à La Lumière qui brille dans les ténèbres. Et c’est maintenant que tu dois briller afin que Le Jour où Je viendrai, le brasier que tu seras, ranime Mon feu. Relax, brille ! Car un Jour, tu incendieras.