Le Seigneur DIEU m’enseigne ce que je dois dire pour encourager celui qui n’a plus de force. Chaque matin, il me réveille pour que j’écoute comme un bon disciple. Le Seigneur DIEU m’ouvre l’oreille, et je ne résiste pas, je ne recule pas… (Esaie 50:3-5)
SAINTES LECTURES DU JOUR
Première lettre de saint Jean 3,11-21.
Bien-aimés, tel est le message que vous avez entendu depuis le commencement : aimons-nous les uns les autres. Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et il égorgea son frère. Et pourquoi l’a-t-il égorgé ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises : au contraire, celles de son frère étaient justes. Ne soyez pas étonnés, frères, si le monde a de la haine contre vous. Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque a de la haine contre son frère est un meurtrier, et vous savez que pas un meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui.
Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui, Jésus, a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans faire preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles ni par des discours, mais par des actes et en vérité. Voilà comment nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous apaiserons notre cœur ; car si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous accuse pas, nous avons de l’assurance devant Dieu.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,43-51.
En ce temps-là, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. » Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre. Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. » Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. » Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! »
Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
RÉFLEXION
« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’Il m’a consacré par l’onction… » (Luc 4: 18)
« si notre cœur nous accuse, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »
C’est pourquoi il faut Le laisser faire. Dieu sait mieux que nous ce que nous avons fait, faisons et devons faire. Laisser Dieu gérer sa vie c’est vivre sans souci car Il S’assure même du bien-être de notre esprit. Étrange que cela puisse paraître à ceux qui ne Le voient que comme le méchant Dieu qui n’attend que de nous voir tomber pour nous donner une bonne fessée, c’est Lui qui se fait du souci quand Il nous voit prendre le volant ! Car il sait que plus devant nous allons nous casser les dents.
Pour Dieu l’Homme est un enfant puisqu’il est imparfait. Celui qui a l’humilité de se reconnaître ainsi devant Lui retient toute Son attention, car il est écrit que:
« Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. »
(Jacques 4.6)
J’aime bien commencer nos temps d’Oraisons par ce petit refrain d’un chant appris dans mon enfance : Tout petits devant Toi nous voici Seigneur, nous voici tout petits devant Toi. Donne-nous Ton amour, purifie nos cœurs, garde-nous tout petits devant Toi. Il me ramène toujours à ce que je suis et serai toujours pour mon Père des Cieux, malgré que j’ai depuis bien grandi. Ainsi les parents, à l’encontre de de ceux qui n’ont jamais eu d’enfants, peuvent mieux comprendre ce que ressent Dieu quand Ses enfants se mettent devant Lui. Chez nous on exprime ce sentiment comme ceci : ti zenfan ti traca gran zenfan gran traca !
Ceci dit, pour un parent, son enfant sera toujours un enfant même si l’enfant est lui-même devenu parent ou grand-parent. Hier encore, je le voyais dans le regard de ma mère, et aujourd’hui que je suis grand-mère, ma fille doit le voir dans mes yeux. Le tout est de garder un regard d’humilité et d’amour qu’importe l’âge qu’à le regard, comme celui de Dieu envers chacun de nous, Lui qui ne fait pas de différence entre Ses enfants, mais les aime tous de la même manière. Sur chacun Il porte un regard bienveillant et miséricordieux car Il sait Lui d’où chacun vient, et de qui. En chaque être humain Dieu a mit une part de Lui – Sa semence – il est donc normal qu’Il Se voit en chacun et que chacun se voit en Lui. Alors nous pourrons nous regarder les uns les autres en frères et sœurs en Christ, Lui qui nous uni et conduit à Dieu par Le Saint-Esprit qui l’uni Lui-même à Dieu, plutôt qu’en chiens de faïence ! Alors
la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, tout comme le fond de la mer est recouvert par l’eau.
(Habacuc 2:14)
Pour la gloire de Dieu et le salut des Hommes +