Quel bonheur de commencer une nouvelle année par un pareil cri de cœur à Coeur :

Notre Père qui es aux Cieux
Que Ton Nom soit sanctifié
Que Ton Règne vienne
Que Ta Volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais delivre nous du mal. 

Hier soir pourtant, alors que le monde entier s’amusait, j’ai soudain désiré demeurer dans le silence, et penser à ceux qui pleurent en ce moment même un être cher disparu cette année, et qui ne verra pas se lever le soleil de la nouvelle qui pointe déjà à l’horizon.

Mon âme a désiré pleurer avec eux, prier pour eux ! C’était son dernier voeu de 2022. Que L’Esprit du Silence la conduise jusqu’à eux, en esprit et en vérité.  Qu’elle  puisse tenir, l’instant d’un Ave Maria, ces cœurs chavirés, lourds de ‘pourquoi’, qui ne livrerai hélas pas ce soir sa réponse.

Un départ, le vide qu’il laisse, surtout quand il est subit, ne se remplace pas d’un 31 décembre à un 1er janvier. Il faut du temps… pour faire son œuvre…. et du silence …

C’est pourquoi le silence … un besoin de silence… pour attendre, espérer, continuer le chemin emprunté au départ à deux, puis trois, quatre… jusqu’à ce jour où tout s’est arrêté ! Et la question reste en suspens!  Pourquoi ?

Seul Le Silence le sait, et un jour Il le dira ! Mais pas ce soir, ni demain, n’attends pas ! Mais un jour. Espère seulement. Et la vie reprendra son cours, un autre cours…

Doris +